
est la ville la plus peuplée de Cisjordanie.
Ici les colons, tous des juifs fanatiques ont investi le centre ville et en ont chassé les commerçants. Il y aussi des colonies à l'extérieur de la ville avec des constructions neuves.
Ci contre à gauche l'entrée du caveau des patriarches. Le monument abrite aujourd'hui une synagogue et la salle de prière de la mosquée. L'accès à celle-ci est sous contrôle israélien.
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Aida est un camp de réfugiés palestinien situé à Bethléem. D'une superficie de 66 hectares. En 2017 y vivent 5 000 personnes. On y trouve le Al Rowwad Cultural et le Theatre Training Center. Le pape Benoît XVI visita le camp en 2009 et moi en 2017 !!!!!!!!!!.
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Ramallah est la capitale administrative de l'Autorité palestinienne, située à environ 15 km au nord de Jérusalem. L'altitude moyenne de la ville est de 900 m. La population, initialement composée principalement de Palestiniens chrétiens, comprend depuis 1948 de nombreux réfugiés musulmans issus de toute la Palestine. La ville comprend environ 40 000 habitants, 220 000 en comptant ceux de l'agglomération formée par Ramallah et les 88 villes et villages qui l'entourent. C'est l'épicentre de l'activité économique palestinienne, laquelle doit beaucoup à l'aide internationale et aux capitaux de la diaspora. La vie nocturne y est intense. Trois cent cinquante salariés travaillent à l'usine Coca-Cola de Ramallah. La firme américaine est ainsi l'un des plus gros employeurs de la ville.
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Porte de l'église de l'Épiphanie |
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Mariage traditionnel |
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La vie nocrurne |
La vie nocturne |
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Un autre mariage |
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Dans une vallée aride du désert, avec de rares oliviers épars, apparaît tout à coup, sortie de nulle part, une ville à flanc de collines. Rawabi signifie «les collines» en arabe. La ville est construite en escargot, selon un plan circulaire.
Du côté israélien, les colonies sont une banalité: elles poussent comme des champignons, partout en Cisjordanie. Du côté palestinien, la naissance d'une nouvelle ville est un événement unique. Les prix sont-ils abordables? Les logements oscilleraient, à l'achat, entre 60.000 et 165.000 euros par appartement, ce qui n'est donc guère accessible à la plupart des Palestiniens.
Le promoteur du projet est un milliardaire palestinien-américain du nom de Bachar al-Masri. Il a eu l'idée de ce programme immobilier de grande ampleur en 2007 et, pour le mener à bien, il s'est associé, sous la forme d'une joint-venture avec sa société Massar International, à la branche immobilière de l'État du Qatar. Rawabi a bénéficié du soutien politique de l'Autorité Palestinienne, en matière d'infrastructures. La construction n'a commencé qu'en 2011 à cause des tracasseries d'Israël.
Est-ce un projet de résistance contre l'occupant ? Personne ne le dit en ces termes mais l'idée est bien là. Bachar al-Masri, que nous avons rencontré, a parlé, dès le début de son projet, comme d'un «espoir de paix, il s'agit de montrer que les Palestiniens savent construire des villes modernes».
Rawabi est confronté à des problèmes d'infrastructures graves, qui montrent que les tensions politiques n'ont pas disparu derrière ce projet immobilier privé. Il y a eu d'abord la question de l'eau, qui a entraîné plusieurs années de retard dans sa construction. Car si la ville a été installée en «zone A», comme on appelle les territoires qui, selon les accords d'Oslo de 1993, sont sous la responsabilité intégrale de l'Autorité palestinienne, la route qui y conduit, depuis Ramallah, est située sur une courte portion de moins de trois kilomètres, en «zone C», sous contrôle israélien strict. Il y a d'ailleurs un check-point, peu avant l'entrée de Rawabi. Et puis, il y a le problème même de la route d'accès à Rawabi. Pour une ville de 40.000 habitants, la voie actuelle, unique et étroite, est très insuffisante. Mais l'administration israélienne tarde à donner les autorisations à son élargissement. Enfin il y a la question de la nature très artificielle du projet.
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Mr. Bachar al-Masri. |
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Sabastiya. |
Sabastiya. |
Sabastiya. |
village de Kur. |
gare du chemin de fer du Hedjaz. |
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Plat traditionnel palestien. |
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L'olivier ci dessus a 2500 à 3000 ans. Emblème de la Palestine c'est un arbre qui se régénère tout le temps. La taille est très importante. Une branche donne des olives une seule année après deux ans de pousse. Sur 1000 m2 de terrain il y a 10 à 16 oliviers. Dix millions d'oliviers en tout en Cisjordanie et 40 000 tonnes d'olives par an en moyenne dont 85 % sont transformes en huile.
- Le mur : On pourrait croire que c'est chacun chez soi comme au bon vieux temps du mur de Berlin, que nenni ! Il empêche les palestiniens de voyager librement par exemple à Jérusalem-Est, tandis que Israël fait la loi en Palestine en tant que puissance d'occupation.
- Les colonies : On ne peut faire plus de dix kilomètres sans en voir une, elles encerclent les villes et villages palestiniens et les oblige à faire des détours pour circuler car pas question pour eux de mettre les pieds dans une colonie. Il s'agit de maisons de ville accolées et de petits immeubles collectif. Il y a aussi des zones d'activités économiques et des bases militaires. Tout cela sur les territoires palestiniens comme on dit, qui ne représentent pourtant que 22 % de la Palestine d'avant la création d'Israël.
- Et pourtant comme nous l'a dit le maire de Beit Leed que nous avons rencontré il faut continuer à vivre ....
Alors comment vit-on en Cisjordanie occupée ?
. On construit beaucoup, des petits immeubles collectifs à la finition très soignée.
. Il y a de grandes différence de revenus, de la misère qui ne se voit pas et des palestiniens qui ont gagné pas mal d'argent à l'étranger, pays du golfe et Etats Unis notamment. Le parc automobile est en bon état mais tout le monde n'a pas de voiture.
. les Palestiniens ont le taux de scolarisation le plus élevé du Moyen-Orient à l’école primaire et secondaire et arrivent en troisième place, après les Libanais et les Jordaniens, dans l’enseignement supérieur. Mais la jeunesse palestinienne détient aussi un autre record régional, celui du taux de chômage le plus élevé, 35 %, chez les 15-24 ans malgré une croissance économique de 9 % en 2010.
Ce soir à Hébron nous logeons chez l'habitant. Notre petit groupe de dix visiteurs est réparti dans quatre familles. La famille qui m'héberge a quatre enfants et habite sur les hauteurs de la ville. Le mari a appris le français à l'association Hébron/France. Il travaille dans une usine de 400 personnes fabriquant 1000 matelas par jour vendus avec l'étiquette : made in Israël. On ne compte pas ses heures mais le rythme de travail est cool, c'est pas comme chez vous dit-il. Il a droit à des congés payés mais ne les prend pas car on ne peut pas voyager. Il nous parle de son frère qui vit en Jordanie. Un grand écran plat de télé et un ordinateur équipe le salon où nous prenons notre repas sous le portrait du CHE. On parle un peu de politique. S'agissant du président de l'autorité palestinienne il nous dit : C'est comme Sarkozy chez vous. Nous verrons ses deux plus jeunes enfants et son épouse qui apporte les délicieux plats qu'elle a préparé pour nous. Elle prend son repas dans la cuisine avec ses enfants.
À Jericho notre hôtel est un peu à l'écart et nous avons deux heures de libre avant le repas du soir, je commande donc un taxi pour aller me promener en ville. C'est la deuxième fois que je vais à Jericho et la qui vois-je ? Les mêmes messieurs en train de prendre le thé au même endroit qu'il y a quatre ans. Bonne continuation à vous messieurs et à bientôt !!!
avril 2007. |
juin 2011. |
Puis je rentre à l'hôtel et passe à table. Cest la que je vois arriver mon chauffeur de taxi ... Pourquoi ? Lorsque j'ai payé ma course je me suis trompé, j'ai donné un billet de 200 shekel au lieu d'un billet de 20....
_ Rencontre avec le responsable d'un syndicat d'exploitant agricole : C'est souvent un revenu d'appoint car les propriétés sont trop petites. Il nous parle des colonies qui grignotent les terres agricoles. L'un de nous lui demande s'il va se présenter aux élections municipales d'octobre 2011. Pas moi dit il mais un membre de la famille sera candidat. Toujours l'importance de la famille dans les sociétés arabo-musulmanes.
_ Visite de l'Union agriculture et semences dont le but est :
. Soutien à la production et commercialisation.
. Droit et défense de la terre.
. Préservation des semences locales en créant une banque de semences.
15 % de la population active est dans l'agriculture, production de fruits et légumes sur de petites exploitation d'environ un hectare, vignes pour le raisin de table et la production de vins d'excellentes qualité et oliviers.
_ Entrevue avec le maire de Beit Leed, 70 hectares de sa commune sont occupés par une colonie.
Les gens font des études puis travaillent dans les services et l'enseignement.
_ Rencontre d'un comité de femmes et de l'association Hébron/France.
La Cisjordanie est divisée en trois zones :
- Zone A, où l'Autorité palestinienne exerce une pleine souveraineté représente 3 % du territoire et 70 % de la population. Elle comprend huit villes : Ramallah, Naplouse, Jénine, Tulkarem, Qalqilya, Jéricho, Bethléem et partiellement Hébron.
- Zone B, concerne 27 % de la Cisjordanie . Il s'agit de zones rurales où l'administration civile est gérée par l'Autorité palestinienne et le contrôle du territoire par l'autorité militaire d'Israël.
- Zone C, les 70 % restants notamment les colonies, la vallée du Jourdain et les routes sont sous contrôle militaire israélien.
La circulation entre les ilots palestiniens est à la merci d'un blocus.
Nous avons pu circuler sans problèmes, la population est accueillante, les restaurants sont excellents, on y sert du vin et de la bière de fabrication palestinienne et d'importation, sauf à Naplouse.
La rancoeur à l'encontre des gouvernements d'Israël n'a d'égale que la rage de vivre libre et en paix avec tout le monde. le choix de la négociation de l'Autorité Palestinienne est un échec aussi tragique que la stratégie de l'affrontement du Hamas. La communauté internationale se désintéresse du conflit et les palestiniens n'arrivent pas à surmonter leurs divergences. Et l'invincibilté d'Israël, est-ce un mythe ou une réalité ?
Israël a démoli en 2011 des dizaines de maisons palestiniennes, des citernes et des infrastructures agricoles financées par des fonds européens et 110 autres structures sont menacées, a dénoncé un rapport publié lundi par des ONG d'aide humanitaire supervisée par le Bureau de l'ONU pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha). Selon Ocha, 620 structures ont été rasées en 2011 en Cisjordanie, dont 62 financées par l'UE. La quasi-totalité de ces structures se trouvaient dans la zone C de la Cisjordanie, où Israël assume les pouvoirs civils et la sécurité. L'armée israélienne explique qu'elle est contrainte d'émettre des ordres de démolition lorsque des structures sont construites sans les permis requis.
Les démolitions par Israël des infrastructures hydrauliques ont augmenté à un rythme alarmant cette année, elles représentent un gaspillage scandaleux de l'aide européenne financée par les contribuables, a dénoncé Ayman Rabi, du Palestinian Hydrology Group. Mais le prix le plus fort est payé par des hommes, des femmes et des enfants vulnérables dont les droits sont violés lorsqu'ils sont privés d'eau, a-t-il dénoncé.
Un site en français sur le poète palestinien Mahmoud Darwich
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