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La poste centrale de Saïgon est un bâtiment situé au centre de Hô-Chi-Minh-Ville (Saïgon). Elle a été construite entre 1886 et 1891 par l'administration des Postes françaises, à l'époque de l'Indochine française. L'architecture est en harmonie avec son environnement. La charpente métallique fut conçue par Gustave Eiffel. On trouve à l'intérieur un plan de Saïgon et une carte du réseau téléphonique de la Cochinchine datant du début des années 1930. C'est un des sites touristiques d'Hô-Chi-Minh-Ville.
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Après Saïgon que j'ai trouvé trop occidentalisée,
c'est la remontée du Mékong jusqu'à Phnom Penh, pendant un jour et une nuit sur notre sampan traditionnel.
Nous sommes au centre de la magnifique chorégraphie des bateaux de toute sorte, de la vie des riverains ayant construit sur pilotis leurs
maisons faites de planches de tôles et de bâches, lavant leur linge et se baignant dans le fleuve, de l'ambiance des marchés flottants.
D'un geste de la main tout le monde se dit bonjour.
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Comme les Chinois, les Vietnamiens célèbrent le début du calendrier lunaire. Les calendriers grégorien et lunaire ne coïncidant pas, la date du Têt est mobile entre le 21 janvier et le 20 février. Les festivités duraient jadis un mois, aujourd’hui, en milieu urbain c’est trois jours, à la campagne une voire deux semaines. Fêter le Têt, c’est fêter le nouvel an, une renaissance, un nouveau départ. Dans un pays où traditions et symboles sont toujours vivaces, le Têt se célèbre en famille. La maison doit être lavée de fond en comble et décorée. Les plats traditionnels sont à l’honneur. Des petits marchands de rue proposent des lanternes et des banderoles de papier, des cartes et des enveloppes rouges qui renfermeront les Dong des étrennes, des billets neufs dans tous les cas. Feux d’artifice et pétards ravissent jeunes et adultes. L’autel des ancêtres croule sous les gâteaux de riz et les fruits et disparaît sous la fumée odorante des bâtons d’encens. Au cours de la nuit les Vietnamiens seront allés nombreux se recueillir dans les pagodes avoisinantes. On affiche un peu partout des souhaits écrits sur papier rouge, symbole de chance.
Cinquante deux ethnies composent la nation vietnamienne. 85 % sont des Viêt habitant surtout les deltas et les plaines du littoral. Les autres groupes sont essentiellement implantés dans les montagnes. Cinq familles de langues y cohabitent avec l’étude du vietnamien dans les écoles. Les costumes traditionnels perdurent assez bien ainsi que les traditions car le gouvernement respecte leur culture. Mais l’attrait de la ville et la dureté de la vie de paysans des montagnes ....
Au Vietnam le culte des ancêtres est fondé sur la croyance que l’âme du défunt survit après la mort et protège ses descendants. Le culte impose de dresser et d’entretenir un autel familial et de désigner un descendant direct pour perpétuer le culte.
70 % de la population se reconnaît dans une vie influencée par la pensée bouddhiste tout en suivant la voie du confucianisme dans leurs devoirs familiaux et sociaux et celle du taoïsme dans leur approche de la nature. 10 % sont catholiques.
Le Caodaïsme, en intégrant les principes bouddhistes, confucianistes et taoïstes, en empruntant le meilleur du christianisme, de l’islam et de l’hindouisme a voulu créer une religion universelle. Dans le panthéon caodaïste se côtoient des révolutionnaires et des poètes vietnamiens, mais aussi Victor Hugo, le Bouddha, Confucius, Jésus-Christ, Mohammed, Moïse, Descartes, Flammarion, Pasteur, Lénine et Jeanne d’Arc.
Les caodaïstes ont collaboré avec les Japonais pendant la seconde guerre mondiale, avec la France durant la guerre d’Indochine puis avec les Américains. Dépossédés de leurs biens après la chute de Saigon en 1975, ils ont retrouvé grâce auprès du pouvoir qui, en 1985 leur a rendu leurs lieux saints. Implantés dans le sud du pays, les caodaïstes comptent près de deux millions de fidèles.
L’image du dragon est fréquemment employée pour évoquer les pays de l’Asie du Sud-est. S’il est vrai qu’ils ont tous le dragon dans leur mythologie, seul le Vietnam peut s’enorgueillir d’en être issu.
Il y a longtemps, la fille du roi dragon donna le jour à un géant qui devint roi du pays des Viêt sous le nom de Lac Long Quang. Il enleva et épousa Au Co, la fille de son ennemi, qui accoucha d’un bulbe qui contenait cent œufs qui donnèrent chacun naissance à un garçon. Un jour Lac Long Quang déclara à son épouse : Je suis de la race des dragons, habitant la mer et toi tu es de la race des immortels habitant la montagne. Le temps est venu de notre séparation. Toi, tu vas rejoindre la montagne avec cinquante de nos fils, et moi, je vais aller vers la mer avec les cinquante autres. Les époux divins partirent chacun de leur coté, leurs fils eurent de nombreux enfants. Ce sont les ancêtres des Vietnamiens d’aujourd’hui.
Si vous êtes intéressé : Légendes et Contes du Vietnam, éditions Thê Gioi.
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