Voici Marrakech

Le palais de la Bahia est un ancien palais du XIXe siècle de style mauresque / islamique. Actuel musée, il est un des chefs-d'oeuvre de l'architecture marocaine et de l'art islamique, un des monuments majeurs du patrimoine culturel du pays, et un des principaux lieux de tourisme au Maroc. Le palais est étendu sur près de huit hectares, avec mosquée, mausolée, hammam, harem, écuries... Il est constitué d'une vaste succession d'environ 150 pièces richement décorées de marbre, de moucharabiehs, de sculptures et peintures sur bois de hêtre et de cèdre, de stuc, de zellige, des premiers vitraux du Maghreb.

La mosquée Moulay al-Yazid est une mosquée du vendredi situé dans la vieille kasbah de Marrakech. Avec la mosquée Koutoubia , c'est l'une des mosquées historiques les plus importantes de Marrakech,
Les tombeaux Saadiens de Marrakech datent de l'époque du grand sultan Ahmed al-Mansur Saadi (1578-1603). Ces tombeaux ne furent découverts que vers 1917, puis restaurés par le service des Beaux-Arts. Ils sont richement décorés. Le mausolée abrite les corps d'une soixantaine de Saadiens, dont Al-Mansour, ses successeurs et sa famille. L'édifice est composé de trois salles. Le mausolée le plus prestigieux est la salle des douze colonnes. Cette salle abrite la tombe du sultan fils Ahmed El Mansour. Sa coupole en bois de cèdre ouvragé, et les stucs sont finement travaillés, les sépultures y sont en marbre de Carrare d'Italie. Ce mausolée constitue un très bel exemple de l'art décoratif hispano-mauresque. À l'extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs et un jardin de la nécropole.

Considérée comme l'une des plus importantes porte de la médina de Marrakech, Bab Agnaou a été construite au XIIIe siècle par les Almohades afin de protéger l'accès au quartier administratif et militaire de la Kasbah. Egalement appelée la "porte du bélier", Bab Agnaou est composée de quatre arcs et autour des arcs est une frise qui stipule un verset du coran écrit en écriture coufique. Cette particularité est une des singularités de cette porte de Marrakech. L'écriture coufique est en effet une calligraphie arabe qui fût développée dans la ville de "Koufa" en Irak aux alentours du Xe siècle. Le coufique est l'une des écritures les plus anciennes de la calligraphie arabe. Cette calligraphie descend directement du siriaque, une langue écrite fort ancienne qui avant cours au début du début de l'ère chrétienne. Le style géométrique du coufique se prête parfaitement à un traitement architectural et confère à cette porte, "Bab" en Arabe signifie "porte", un intérêt particulier.
Bab er Robb est une sortie sud de la ville de Marrakech, au Maroc, près de Bab Agnaou. Il mène aux routes qui mènent aux villes de montagne d'Amizmiz et d'Asni. Bab Er-Robb Marrakech, qui se traduit par «Porte du Seigneur», était utilisé pour contrôler les esprits; Aujourd'hui, il fonctionne comme entrée principale dans la Médina. Alors que Bab Er-Robb n'est peut-être pas aussi visuellement étonnant que son voisin, Bab Agnaou, il est possible de trouver un beau jardin de roses et des bancs ombragés confortables à moins de 10 mètres de la porte, le long des remparts.

La mosquée Koutoubia est un édifice religieux construit en XIIe siècle. Son architecture et son décor ascétique reflètent l'art des Almohades.
Le minaret culmine à 77 mètres. C'est le plus beau point de repère de la ville.

La place Jemaa-el-Fna et les souks sont le coeur battant de la médina, une fête des yeux et des sens où se perdre est un plaisir et marchander une règle.

Au début du 20 siècle, fut construite Dar el Bacha, demeure de Thami El Glaoui, nommé Pacha de Marrakech par le sultan Moulay Youssef en 1912. En 2017, une partie du Palais Dar El Bacha est transformée pour devenir le Musée des Confluences de Marrakech, une véritable aubaine pour les amateurs d'art et d'histoire. Le musée témoigne des apports culturels et patrimoniaux matériels et immatériels qui ont forgé l'identité du pays.

Le riad Denise Masson se trouve dans la médina. Une partie se visite, une autre est consacrée à l'hébergement.

Venant de l'auberge de jeunesse où je loge, je marche en direction du jardin Majorelle et j'aperçois le minaret de cette mosquée, je fais un petit détour pour voir et là je trouve cette église archipleine en ce dimanche en fin de matinée. Sa construction date de 1928. La paroisse actuelle est constituée d'étudiants d'Afrique noire et d'Européens souvent retraités et francophone. L'église anglicane et les protestants utilisent également l'église et célèbrent régulièrement.

Le jardin Majorelle est un jardin botanique touristique d'environ 300 espèces sur près d'1 hectare (10 000 m2), une villa Art déco labellisée Maisons des Illustres depuis 2011, et un musée de l'Histoire des Berbères. Le jardin est baptisé du nom de son fondateur, l'artiste peintre français Jacques Majorelle (1886-1962), qui l'a créé en 1931, en s'inspirant des oasis, jardin islamique et jardin espagnol-hispano-mauresque. Acheté par Yves Saint Laurent et Pierre Bergé en 1980, il appartient à ce jour à la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent, et est un des hauts lieux du tourisme au Maroc avec près de 600 000 visiteurs annuels. Il comprend également le musée Yves Saint Laurent de Marrakech, inauguré en octobre 2017.

Au loin les montagnes enneigées du Haut Atlas, en avant plan les palmiers de Marrakech, au milieu on devine la koutoubia.

Le discret musée de la femme situé dans la médina rend hommage à trois marocaines.

Les remparts, c'est 19 km de murailles qui s'embrassent au soleil couchant. Ici c'est la porte Bab Jdid qui est l'accès entre le quartier de l'Hivernage et la Médina, face à la Manounia.

La synagogue Salat Al Azama a été construite en 1492 à Marrakech, par des Juifs expulsés d'Espagne.
Elle est située dans le mellah, quartier juif au Maroc, dans la médina de Marrakech. C'est un quartier dont la rénovation s'achève.
Il y eut jusqu'à 36 000 juifs dans la ville, il en resterait 200.

Le palais El Badia est un ensemble architectural construit à la fin du XVIe siècle. Ancien palais, il fut édifié par le sultan saadien Ahmed al-Mansur Dhahbî pour célébrer la victoire sur l'armée portugaise, en 1578, dans la bataille des Trois Rois. En 1696, le sultan alaouite Moulay Ismaïl a pris ce qu'il y avait de plus riche dans ce palais pour construire la ville impériale de Meknès.

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