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Voyage au Maroc, 2ème page Retour à l'accueil Voyage au Maroc, 3 ème page Voyage au Maroc, 4 ème page Un si riche Sahara Occidental


À l'entée de la kasbah des Oudaya à RABAT, une exposition de peintures de Malika DEMNATI, qui donne le ton.

Par une belle journée ensoleillée sur la plage de Bouznika en septembre j'ai vu se croiser deux identités, deux personnalités, deux mentalités, deux vies tellement différentes avec une indifférence sereine, une femme en burka et une femme en bikini.
Ces deux femmes qui se croisent sans se juger, sans se parler ou en se côtoyant avec bonheur ou tristesse, chacune portant son histoire, son intimité, proches et éloignées en même temps m'ont inspirées profondément.
Le spectacle que je vois tous les jours de l'été sur ma plage est la preuve que nous sommes obligés de vivre ensemble, de nous accepter les uns les autres avec toutes nos différences et que nous y arrivons petit à petit. C'est la force de notre pays, cette diversité qui nous offre une richesse incroyable. Toutes ces femmes qui se côtoient dans ma peinture sont belles et existent vraiment, toutes se sont croisées sur la plage avec bonheur et sérénité et j'espère qu'il en sera toujours ainsi.

Apres 4 décennies de protectorat français, 1912/1956, l'indépendance du Maroc fût proclamée le 2 mars 1956.

Mohammed 5
premier roi revendique le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc. Ce conflit toujours pas définitivement réglé, dans lequel de nombreux pays sont impliqués faillit dégénérer avec l'Algérie. Depuis le Maroc a fait la paix avec son voisin, tandis que la Mauritanie se retire du conflit, le Maroc en profitant pour annexer la majeure partie du sud de ce territoire.
Le Maroc est une monarchie constitutionnelle dotée d'un parlement élu, mais l'essentiel du pouvoir est détenu par le roi.
En juillet 1999, à l'âge de 36 ans, Mohammed 6 accède au trône. Il est l'héritier de la dynastie alaouite qui tire son nom d'une parenté avec Ali le gendre du prophète Mahomet. Il succède à son père qui était au pouvoir depuis 1961.
Hassan 2
fut un roi autoritaire et parfois cruel. Un premier coup d'état, de Skhirat, eu lieu en juillet 71 et se solda par un échec, 58 militaires furent condamnés et croupirent 18 années dans le bagne de Tazmamart situé dans le haut atlas, une majorité d'entre eux y trouva la mort. Apres la deuxième tentative, en 1972, ourdie par son ministre de la défense,le général Oufkir, qui échoua, Oufkir sera fusillé, officiellement suicidé, tandis que son épouse et ses enfants dont le plus jeune a trois ans seront emprisonnés et tenus au secret pendant 19 ans*. Des opposants politiques sont emprisonnés, d'autres exécutés, ou disparaissent comme Mehdi Ben Barka célèbre opposant fondateur du parti socialiste, enlevé en France en 1965 dans des conditions obscures.
Mohammed 6
fait évoluer son pays vers la démocratie politique. Les médias sont un peu plus libres, pratiquement la censure ne concerne plus que le roi et la famille royale, la religion et le Sahara.
En 2000 débutent les indemnisations des victimes de détentions arbitraires.
La condition des femmes s'améliore. Désormais les 2 époux sont responsables de la famille, la femme peut choisir librement son mari et peut demander le divorce, en ce cas, la garde des enfants est partagée et non exclusive pour le père. Grâce à des militantes féministes actives cette loi est plutôt bien appliquée dans les grandes villes, mais dans les zones rurales ou vit 45 % des trente millions de marocains, cela est beaucoup plus difficile.

En effet le Maroc est le pays de la dualité.
Modernisation en milieu urbain et pérennité des archaïsmes dans les zones rurales. Economie: celle du marché, officielle et celle dite souterraine. Et les différences de revenu sont énormes. Le taux de fécondité est de 2,7 enfants par femme, l'espérance de vie est de 70,4 ans. Si le fait d' être musulman est une donnée acquise, la pratique en milieu urbain l'est moins, l' essentiel étant de sauver les apparences. Et pourtant les signes extérieurs musulmans, foulard et barbe, s'accroissent. Profitant des carences de l'état, les instituteurs et infirmiers des associations religieuses ont de plus en plus d'importance, tandis que des prêcheurs islamistes radicalisent leurs discours et pratiques. Le Maroc détient les 3/4 des réserves mondiales de phosphate, c'est sa première richesse, la deuxième c'est le tourisme, à noter la découverte de pétrole et de gaz naturel en aout 2000

*beaucoup d' humour et la rage au coeur dans ce livre de Malika Oufkir : L'ETRANGERE



Voici RABAT la capitale.

La kasbah des Oudaya(s), ou Oudaïa(s), est un ancien camp militaire fortifié situé à Rabat et bâti au XIIe siècle. Depuis 2012, la kasbah est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. On y trouve notamment un des premiers palais bâti par la dynastie royale des Alaouites, toujours régnante.

Et voici que je suis invité par une jeune et jolie marocaine à prendre le thé, elle me fait visiter son logement.

La tour HASSAN, minaret d'une mosquée du XII ème inachevée et le mausolée de Mohamed IV.

La cathédrale Saint-Pierre est situé sur la place du Golan, anciennement place du Cardinal-Lavigerie, dans le quartier Hassan. Elle est le siège de l'archidiocèse de Rabat. La cathédrale a été construite de 1919 à 1921 pendant le protectorat français au Maroc. Elle ne possédait pas à son origine les deux flèches que l'on voit de loin dans Rabat et qui ont été achevées dans les années 1930.
La cathédrale Saint-Pierre jouxte le siège de la wilaya de Rabat avec sa nouvelle façade et sa place circulaire caractéristique de l'architecture des années 1930. Elle est toujours en fonction ; la messe y est célébrée quotidiennement. L'Institut français occupe actuellement la partie de son ancien presbytère.

La médina.

Le musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain.

Le palais royal et le méchouar.

Les enceintes et fortifications de Rabat font amplement partie de son patrimoine historique. La ville a été délimitée au cours de son histoire par trois enceintes principales, construites successivement à la fin du XIIe siècle sous la dynastie des Almohades, au début du XVIIe siècle par les Morisques et au début du XIXe siècle sous la dynastie des Alaouites.

la porte Bab er-Rouah.

La manif des enseignants non titulaires sur l'avenue Mohammed V, en face du parlement.

la porte Bab er-Chellah.

Le Chellah, ou Chella , est le site d'une nécropole mérinide située sur l'emplacement d'une cité antique, dans l'actuelle ville de Rabat, à environ 200 m du rempart almohade. Depuis 2012, elle fait partie de l'ensemble des sites de Rabat inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en tant que bien culturel.

Fin mars les cigognes sont nombreuses au Maroc. Elles font leur nid sur les minarets des mosquées car c'est le seul endroit où elles sont tranquilles. Elles vont passer l'été en Alsace.

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Voici CASA la capitale économique.

La mosquée Hassan II.

La place Mohamed IV.

L'église du Sacré-Coeur est un ancien sanctuaire catholique de la ville de Casablanca. Elle est construite à partir de 1930, dans un style mêlant esthétique gothique et Art déco. Elle est entourée d'un vaste jardin public, le Parc de la Ligue Arabe. Aujourd'hui désacralisé, l'ancien sanctuaire catholique accueille ponctuellement des expositions et des manifestations culturelles. Casablanca n'étant pas le siège d'un évêché, c'est à tort que le Sacré-Cour était souvent dénommé « cathédrale » du fait de son aspect monumental.

La médina.

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Lu dans un journal marocain en langue française :

Le grand projet de réforme, en 2019, au Maroc, c'est la mise en place d'une couverture maladie universelle et obligatoire. L'assurance actuelle couvre 60 % de la population et a déjà bien du mal à faire face. Le journal critique durement le gouvernement car le projet n'avance pas et encense le roi qui lui aussi, parait-il, déplore l'inefficacité du gouvernement.

C'est du vécu :

Aujourd'hui il est prévu que nous prenons notre repas de midi dans une famille. Mais cela n'a pas été possible car le mari est absent ce jour et donc sa femme ne peut recevoir personne, c'est la tradition, notre culture, nous dit le guide. Le cas va se reproduire dans quelques jours mais cette fois une solution sera trouvée. C'est ma fille qui va faire la cuisine a décidé l'homme. Et c'est le gendre qui est avec nous pour faire le service et participer à la conversation.
J'ai connu cette situation dans tous les pays arabo-musulmans où je suis allé. L'épouse fait la cuisine et prend son repas dans la cuisine avec les enfants et c'est le mari qui reçoit les invités et mange avec eux. Le guide nous narre la procédure pour le mariage, c'est comme chez nous il y a plusieurs siècle. Y-a-t-il une évolution ? Oui parait-il dans les grandes villes. Je rappelle qu'à Rabat, dans la kasbah des Oudayas, une jeune et jolie marocaine seule m'a ouvert sa porte et offert le thé.

Moralité :
Comme l'artiste peintre Malika DEMNATI dont je parle au début de cette page je pense qu'il faut vivre avec nos différences, les accepter, mais on peut aussi évoluer .... vers l'égalité. Et surtout n'oubliez pas de chérir, de protéger notre république LAÏQUE !!!!

Une reconnaissance de la paternité, pas de la filiation.

À Tanger, un tribunal a reconnu la paternité d'une enfant née hors mariage. Une décision importante dans un pays où les relations sexuelles hors mariage restent un délit.
Le 30 janvier 2017, le tribunal de première instance de Tanger a livré un jugement sans précédent au Maroc: il a reconnu à un homme la paternité d'une petite fille, née d'une relation hors mariage. Pour avoir conçu un enfant dans une telle situation, ce père avait déjà été condamné en mars 2016 à un mois de prison ferme pour «débauche». La mère, souhaitant avant tout qu'il reconnaisse leur enfant, a pourtant décidé à la fin de l'année 2016 de porter plainte. La justice lui a donc donné raison, en lui accordant également une indemnité.
Au Maroc, les relations sexuelles hors-mariage sont considérées comme des délits, punissables d'un mois à un an de prison. Par une autre jurisprudence qui existe depuis les années 60, les pères biologiques n'ont de surcroît aucun devoir vis-à-vis des enfants nés de ces unions «illégitimes.
Pour le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) du Maroc, ce fait constitue ainsi «une petite révolution juridique». Il explique : «Pour une fois, le juge s'est référé non pas au code de la famille marocain mais à la convention internationale sur les droits de l'enfant, ratifiée par le Maroc, et selon laquelle ce sont les intérêts primordiaux des enfants qui prévalent. Il s'est en outre basé sur la convention européenne sur les droits des enfants, également ratifiée par le Maroc en 2014, celui-ci étant partenaire pour la démocratie avec le Conseil de l'Europe.»
En fournissant des tests ADN, la mère a prouvé le lien biologique qui permet à son enfant d'avoir officiellement un père. Si cette reconnaissance de la paternité est saluée, ce n'est pas le cas de la filiation, régie en partie par la charia (la loi islamique).
Entre 2003 et 2009, 210.000 enfants sont nés hors mariage au Maroc.
La fillette en question reste donc illégitime, et ne peut pas disposer des droits réservés aux enfants nés au sein d'un mariage, tel que l'héritage. Selon l'association marocaine Insaf (Institution nationale de solidarité avec les femmes en détresse), 210.000 enfants se sont trouvé dans cette situation au Maroc entre 2003 et 2009, soit plus de 30.000 par an.
C'est pour cette raison que le tribunal de Tanger a refusé de verser une pension alimentaire à la jeune maman. Toutefois, parce que le juge a estimé qu'élever son enfant seule était un préjudice à la mère, il a condamné le père à lui verser une indemnité de 100.000 dirhams, soit 9400 euros. S'il n'est pas cassé en appel, ce jugement pourrait définitivement faire date.

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