|
|
Tel un bateau de croisière au beau milieu de l'océan, notre train a rejoint le site exceptionnel de Ben Amira. Nous nous installons dans un campement saharien composé de tentes mauritaniennes traditionnelles installées au pied de l'imposant monolithe de granit noir, le troisième plus gros du monde.
A 2 h 30 de marche à l'allure promenade, nous partons à la découverte du monolithe d'Aïcha afin d'en explorer les dimensions et contempler les peintures rupestres visibles en son sein.
Distants d'environ cinq kilomètres, ces deux rochers ont une légende autour d'eux. On raconte qu'autrefois, ils ne formaient qu'un seul et même bloc. Lors de leur "divorce", l'homme, Ben Amira, serait parti avec les deux enfants. C'est pourquoi aujourd'hui, nous voyons deux petits blocs de pierre jouxtant le monolithe de Ben Amira. Aïcha, lors de la séparation, aurait emmené sa servante avec elle.
Nous poursuivons sur place notre visite par un lieu singulier.
En 1999-2000, à l'occasion du passage au nouveau millénaire, Point-Afrique avait alors organisé un symposium de sculpture, en invitant les plus grands artistes sculpteurs de la planète. Depuis subsistent leurs oeuvres dans une sorte d'exposition permanente en plein-air, unique au monde !
Ci-dessous quelques photos de ces messages laissés aux générations futures, comme l'on fait ceux qui nous ont précédés sur cette terre.
|
|
|
Quand tu regardes dehors, tu t'exposes, mais aussi tu te protèges car tu apprends. Touver l'équilibre entre les deux pourrait être la logique de la paix ! Alors laisse ton regard se poser sur toutes nos différences humaines et terrestres. |
Daniel COUVREUR, Canadien, né en 1945. La Paix commence dans le ménage. La sculpture est un cénotaphe où il n'y a pas de corps et qui symbolise l'âme de l'amant d'Aïcha qui est à coté d'elle. Elle symbolise la compréhension et la réconciliation pour l'équilibre en toutes choses et dans le couple. |
|||||||
|
|
|
Deux allégories, la première est un lieu de détente pour prendre le temps de laisser vagabonder son âme et réfléchir, la seconde est un promontoire où l'on peut admirer le site de Ben Amira. |
Lionel SCHEWZUCK, Français, né en 1955. La Porteuse d'eau. |
|||||||
|
|
|
|
|
|
La sculpture évoque les liens que nous devons tisser pour que la paix existe. Les fils tendus relient la forme obscure et massive des blocs de base avec la finesse et la délicatesse d'une toile d'araignée. |
Ben Amire et Aïcha se sont fachés. L'oeuvre les réunit pour symboliser la paix, la leur et celle des peuples. Sculpture en clin d'oeil au mythe de Ben Amira elle veut être le symbole des cultures ancestrales. |
|||||||
|
|
La sculpture symbolise la diversité des peuples. Le jour où les hommes comprendront que seule l'union fait leur force la paix régnera sur terre. |
C'est au prix de la paix universelle que l'allégorie du soleil brille pour tous ne restera pas un aphorisme mais deviendra une réalité. |
|||||||
|
|
Le monolithe d'Aïcha où se trouve ces peintures rupestres.
|
|
|
|
|
En allant voir Aïcha.
|
|
|
Aujourd'hui nous partons à pied vers le village de Ben Amira situé à 1h30 de marche, allure contemplative, pour aller à la rencontre des villageois.
Comme d'autre, ce village avait été presque abandonné avant l'exploitation de la mine et la voie ferrée.
Le retour du train touristique a redonné vie au village. Les habitants sont heureux de recevoir chez eux les touristes.
|
|
|
Je vous présente la famille où je me trouve : La grand-mère est veuve, sa petite fille vit avec elle. Elle est mariée et a une fille de 4 ans. Son mari travaille à Nouakchott. Ici nous sommes dans une république islamique, la famille et la religion rythme chaque instant de la vie et on ne laisse pas une grand-mère seule, c'est la famille qui s'occupe des aïeux.
Le contact est laborieux à cause de la barrière de la langue, les photos y aident, un peu avant de se quitter la jeune maman nous montre son cahier d'écolière en français.
Le lendemain matin, avant de prendre le train nous visitons l'école et faisons des emplettes au marché hebdomadaire, l'occasion d'offrir un cadeau à nos hôtes.
|
|
Retour en train à Choum, notre gare de départ et d'arrivée. C'est en voiture 4x4 que nous allons rejoindre la cité millénaire de Chinguetti. Ce trajet est l'occasion de découvrir l'immensité désertique de l'Adrar mauritanien. Nous empruntons la piste qui nous mène au plateau du Deir Chinguetti, les arrêts photos sont nombreux.
|
|
|
|
Un stromatolite, photo à gauche, est une structure laminaire souvent calcaire qui se développe en milieu aquatique peu profond, marin ou d'eau douce continentale.
|
|
|
|
Le marché dans la vieille ville.
|
|
Chinguetti, vieille ville caravanière est la 7ème ville Sainte de l'islam. Elle est sur la liste du patrimoine mondial de l'UNSECO. La vieille ville est envahie par le sable.
|
|
|
|
Chinguetti compte une douzaine de bibliothèques privées recensées, et de nombreux foyers y possèdent quelques manuscrits. Certaines pièces datent du IXe siècle, ont parfois été rédigées sur des peaux de gazelles, ou sont protégés par des couvertures en peau de chèvre. La majorité de ces ouvrages traitent du Coran, mais beaucoup parlent de science ou de littérature. Ceci est à comparer aux manuscrits de Tombouctou. L'UNESCO a voulu regrouper ces bibliothèques familiales dans la capitale mais les familles s'y sont opposés.
|
|
|
|
|
|
|
|
Site rupestre d'Agram découvert par Théodore Monod.
Retour début du voyage, page une.
Ce site sans prétention est purement amateur et personnel, il n'a et n'aura jamais aucun partenaire commercial.
Son contenu est sous copyright. Si vous me le demandez, pour un usage non commercial à préciser
je peux vous offrir le contenu qui vous intéresse,
à condition de mentionner le nom de l'auteur et l'adresse internet.
