Oran, Arzew, Mostaganem, Djelfa, Tiaret, Tlemcen, Béni-Saf, Rio Salado.

Voici ORAN la coquette.

L'architecture d'Oran qui fut l'une des 10 plus grandes villes françaises.

L'ancienne synagogue, une des plus grandes et des plus belles d'Algérie.

La Bibliothèque se trouve dans l'ancienne cathédrale du Sacré-Cour, de style néo-byzantin et d'influence hispanisante.

Le palais du bey, ancienne résidence des gouverneurs espagnols, mais profondément transformée et agrandie par le bey et dont la restauration, bien nécessaire, est en cours.

La mosquée du pacha que le nouveau bey a fait édifier en 1796.

Les anciens hammams turcs. Une association de défense du patrimoine y a installé des stages de formation à des métiers manuels pour jeunes sans diplôme.

L'ancienne place d'Armes où se trouve la statut de l'émir.

Au sommet du coteau, le fort espagnol et la chapelle.

Un peu en contre bas du fort, la chapelle Notre Dame de Santa-Cruz avec sa statue de la Vierge dominant Oran et Mers El Kebir.

Au nord-ouest d'Oran, à quelque 7 kilomètres du centre-ville se trouve Mers el-Kébir. C'est le siège de la marine nationale algérienne, et son port est une importante base navale.

Au sommet du coteau, le fort, chef d'ouvre de l'architecture espagnole.

La gare d'Oran, de style néo-maureque.

Elle est aussi belle qu'une mosquée.

Oran a été fondée officiellement au Xème siècle par les Andalous, en fait, le site a été occupé dès la préhistoire. Au XIVème siècle, des fortifications dominent la baie. Au cours du XVème siècle, elle devient la capitale d'un état indépendant, elle a même servi de lieu de repli au dernier roi de Grenade. Les Ottomans la reprennent en 1708, mais l'Espagne s'y réinstalle en 1732 et renforce les fortifications. Un terrible tremblement de terre, en 1790, endommage une grande partie de la cité et tue 1/4 de la population. En 1831, les troupes françaises y pénètrent triomphalement, mais la prise définitive de la région n'interviendra qu'à la reddition d'Abdelkader en 1847. La ville se développe sous la colonisation et devient une des 10 premières villes françaises. En 1945, la population européenne y dépasse celle des musulmans, avec une majorité aux racines espagnoles, notamment des réfugiés de la guerre civile. En 1962, c'est le départ des Européens, encore que c'est une des villes où il en est resté proportionnellement le plus. Nous avons rencontré un couple de pieds-noirs exerçant toujours leur métier de commerçants. Sur un site privilégié entre mer et montagne, surnommée quelquefois la radieuse, c'est la 2ème ville d'Algérie avec près d'un million d'habitants. La première ligne de tramway a été inaugurée en 2013 et comprend 31 stations sur près de 19 kms, une seconde est en projet. En 2010, la plus longue ligne de chemin de fer a été inaugurée : ORAN BECHAR, soit 700 kms. Malgré beaucoup de destructions, le centre historique témoigne des nombreuses civilisations qui s'y sont succédé. Depuis le très beau front de mer moderne et très bien réaménagé, on peut admirer toute l'histoire de la cité.

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Le pétrole algérien est exporté à partir du port d'Arzew par des métaniers. Il y a un pipe line au départ de Béni Saf pour l'Espagne et un autre au départ d'Annaba pour l'Italie.

Mostaganem, parfois surnommée la ville des Mimosas est une ville portuaire situé dans le golfe d'Arzew.

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à coté de DJELFA, la montagne à sel.

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TIARET, sa mosquée au minaret en tire bouchons, sa crèche des anges.

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FRENDA
Les Djeddars, au nombre de treize, sont des monuments funéraires à base carrée, construits à l'époque romaine, au V° et VI° siècle après J.C.
Ils abritent des sépultures chrétiennes et païennes. Celui que nous visitons comporte huit chambres.
A cette époque, la région de Tiaret où se trouve Frenda, était le lieu d'un important royaume berbère.

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Le Méchouar : édifié au 13ème siècle, c'est une ville dans la ville avec ses palais, caravansérail, mosquées, moulin.
Totalement restauré, on devrait dire reconstitué, voici la cour avec ses arcades et ses nombreuses salles décorées et sculptées.
Mais fallait-il refaire ou préserver ????

TLEMCEN, LA PERLE DU MAGHREB
Ville d'art, patrie de Mohammed DIB, surnommée quelquefois la "Médine de l'Occident" ou "la Grenade africaine", Tlemcen est située à 520 kms d'Alger et proche de la frontière marocaine. Au 14ème siècle, elle comptait 100 000 habitants, c'était une des grandes cités du monde de l'époque. En 710, les Arabes déferlent sur la région, en un siècle, presque toute la population est islamisée. Capitale des Almoravides en 1079 et au XIIIème siècle capitale du royaume zianide qui a occupé à certaines périodes un immense territoire allant jusqu'à TUNIS. On se perd dans toutes les dynasties qui ont régné pendant ces siècles. Elle devient ottomane en 1553. Après le traité de Tafna passé avec la France en 1837, elle est capitale d'Abdelkader, avant d'être définitivement occupée par les Français qui ont renié la parole donnée à l'émir en 1842. La ville mêle influences berbère, arabe, hispano-mauresque, turque et française. Nous y resterons 2 jours. Abdelkader en fera aussi le siège de son sultanat.

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L'agriculture est peu développée et l'Algérie importe la majeure partie de ses denrées alimentaires. Quant à l'industrie, la politique volontariste des années Boumédienne
n'a pas donnée les résultats espérés. Il y a beaucoup de chômage. Mais tout le monde est digne. Personne ne demande une pièce pour une photo. Il y a d'ailleurs peu de refus.

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