Le Mont Gerbier de Jonc culmine à 1551 mètres. De forme conique il doit sa réputation à la Loire qui prend sa source à sa base à environ 1375 mètres. En une heure à peine, on atteint le sommet d'où l'on peut profiter d'une vue exceptionnelle sur les montagnes alentours, la vallée du Rhône et les Alpes.
Au pied du Gerbier de Jonc et des sucs voisins, des ruisseaux coulent dans tous les sens, vers l'est et le sud, vers le Rhône tout proche et vers la Méditerranée qui n'est qu'à 140 km. D'autres vont vers l'ouest, vers l'Océan. Quant à la source nous avons le choix entre la source géographique, la véritable et l'authentique. L'une jaillit dans une étable, une autre dans un abreuvoir, une autre au milieu d'un pré comme ci-dessous. Des pancartes pittoresques ou grandiloquentes attirent l'attention. Cette eau n'atteindra peut être jamais l'océan mais la Méditerranée. En effet depuis un demi- siècle des conduites forcées détournent une partie du cours supérieur de la Loire vers le Rhône ce qui explique peut-être en partie la disparition des crues catastrophique du XIXème siècle en Loire moyenne. L'eau qui atteindra l'océan dévale de lits de galets en rapides basaltiques. En quinze heures une goutte d'eau dégringole de 1000 mètres d'altitude. Dans le Forez, la pente moyenne est de deux mètres par kilomètre, plus haut dans le Velay elle varie entre 10 et 25 mètres par kilomètre.

Du Mont Gerbier de Jonc au Puy en Velay

Arlempdes est un village de 300 habitants principalement connu pour son site magnifique ainsi que son château, autrefois siège d'une baronnie. Il est encaissé au fond de la vallée, à une trentaine de kilomètres seulement de la source de la Loire. Un piton rocheux volcanique sert de piédestal aux ruines du château, qui surplombent ainsi la Loire d'une centaine de mètres. Le paysage est dominé par de superbes coulées basaltiques, parfois sous forme d'orgues.
Le château fut construit du XIIIe au XVIe siècle, avec de nombreux remaniements. Il présente la caractéristique d'être totalement imbriqué dans la roche et de s'adapter à sa morphologie. Il ne présente donc pas un plan classique de forteresse féodale. Les remparts sont naturellement prolongés par la roche volcanique, rendant une ascension quasi-impossible. La fonction du château d'Arlempdes était de protéger l'accès vers le Nord, il est donc la cible de nombreuses convoitises.

Le PUY en VELAY :

Ville de 20 000 habitants, 60 000 avec l'agglomération, comprenant un secteur sauvegardé de 35 hectares où sont protégés les éléments architecturaux des anciennes demeures, ornées de tourelles, de portes sculptées et de fenêtres à meneaux, le Puy-en-Velay est le point de départ de la Via Podiensis, le principal itinéraire contemporain du chemin de Saint Jacques de Compostelle. Il traverse les monts du Velay et une partie de la Margeride avant de se poursuivre vers Conques en Rouergue. Balisé en GR, ce tracé linéaire apporte au marcheur toute la sérénité nécessaire. L'atmosphère est ici lumineuse et l'on prend plaisir à cheminer dans un décor de bois de pins, de genêts, de fougères, de ruisseaux turbulents, et une nature aromatique et colorée. À quelques pas se trouvent la Voie Regordane qui reliait Paris à Saint-Gilles et le chemin de Stevenson. Quant au GR3, il accompagne la Loire du Mont Gerbier de Jonc jusqu'à Saint Nazaire. La renommée de la cité est également liée à la dentelle à la main mentionnée pour la première fois en 1408, fabriquée durant des siècles et dont les gestes et la technique ont été préservés grâce à la création d'un atelier-conservatoire national, ainsi qu'à la culture de la célèbre lentille verte du Puy.

Hôtel de Polignac, 15ème siècle, sa tourelle d'escalier dont les fenêtres sont caractéristiques de la fin du Moyen Âge.	Ville d'art et d'histoire inscrite au patrimoine mondial de l'Humanité, la richesse de son architecture est exceptionnelle.	Au 17 et 18ème, le décor des maisons se concentre sur l'entrée. Voici celle des la Roche-Négly, réalisé au 17ème siècle.
La chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe est une église romane située sur un piton volcanique, l'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1840.	Classée monument historique en 1840, et au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998 Notre Dame du Puy est une des créations les plus originales de l'art roman.	Le rocher Corneille est surmonté d'une statue de la Vierge Marie qui mesure plus de 16 mètres et pèse 110 tonnes. Peinte en rouge, elle fut érigée en 1860.
La porte Saint-Georges, 13ème siècle et l'enceinte du quartier du cloître.	Tourelle d'escaliers de l'hôtel des du Lac de Fugères.	Porte en plein cintre de Saint-Joseph.

Du Puy en Velay à Roanne

Le château de Lavoute-Polignac : Le duc de Polignac se targue de posséder le premier château de la Loire.	À une dizaine de kilomètres au nord du Puy, la Loire est encore un cours d'eau impétueux que le château domine de ses tours	Le château d'Essalois surplombe le lac de Grangent et constitue par son volume et sa position, l'un des points forts du paysage.
Le château de Grangent se trouve sur une petite île dans le lac de Grangent, surplombé par le château d'Essalois	Les gorges de la Loire	Les ruines du château de Rochebaron sont les vestiges d'un vaste ensemble érigé au début du XVe siècle.

Roanne

Château de la Roche sur le lac de Villerest

Donjon du château de Roanne

L'église

De Roanne à Nevers

~~~~~~~~~~Lac de Villerest~~~~~~~~~~
Le lac de Villerest est le lac le plus vaste posé sur la Loire puisqu'il s'étend sur 36 km et a une superficie de 770 ha. De nombreux loisirs aquatiques et activités (aire de jeux, activités nautiques, mini-golfs, baignade surveillée) sont proposés sur cette retenue d'eau pourvue d'un barrage long de 469 m.
~~~~~~~~~~Train Touristique des Belvédères~~~~~~~~~~
À cinq minutes de Roanne, vous pouvez embarquer à bord du Train Touristique des Belvédères pour une promenade commentée d'une heure et quart en longeant le Fleuve Loire. Cette balade offre une vue imprenable sur le lac du barrage de Villerest et sur les paysages roannais. Ouvert d'avril à octobre, un programme d'animations est aussi disponible.
~~~~~~~~~~Les Gravières aux oiseaux de Mably~~~~~~~~~~
Sur 40 hectares en bords de Loire, la Gravière aux oiseaux offre un lieu unique de découverte de la flore et de la faune sauvage avec son observatoire, ses affûts et son sentier pédestre. L'ancienne grange-étable, rénovée en bâtiment d'accueil, propose une muséographie et accueille des expositions. Visites guidées à la découverte de la faune et de la flore les mercredis du mois de juillet de 20h à 22h.
~~~~~~~~~~Les Gravières de Mâtel~~~~~~~~~~
Entre le canal de Roanne à Digoin et la Loire, le site des Gravières accueille les amoureux de la nature autour de 30 hectares de plans d'eau. Isolées dans leur écrin de verdure, les gravières sont visitées par différentes espèces emblématiques.

Digoin

À la fin du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne procèdent au percement du canal du Charolais (aujourd'hui canal du Centre) qui relie la Saône à la Loire. Ce canal intensifie la batellerie ligérienne. Mais la création des canaux de Roanne à Digoin et Latéral à la Loire (1838 tous deux) nuit petit à petit à la navigation sur la Loire qui décline tout au long de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Un pont-canal en pierre de taille, construit par l'Etat de 1834 à 1838, long de 243 mètres, onze arches, permet au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière afin d'aller se connecter 4 kilomètres plus loin, au canal du Centre au lieu-dit "le Paradis", cette jonction sera déplacée au port Campionnet par la suite. Pendant plusieurs siècles, l'activité de la ville se déroula aux alentours de la grève sur laquelle était aménagé un port pour la Loire. De ce port étaient exportés vers le val de Loire et Paris les vins du Mâconnais et du Chalonnais ainsi que des bois du Morvan et de la pierre de taille.

Nevers

Nevers surplombe la Loire, dernier fleuve sauvage d'Europe qui permit jadis de transporter une quantité importante de pièces de faïence. Venant d'Italie les premiers faïenciers s'installent à Nevers à la fin du XVIe siècle. Leur réputation et leur réussite deviennent telles, que Nevers s'affirme au XVIIe siècle comme Capitale Française de la Faïence. Tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité. Les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), la Loire pour le transport sécurisé de ses produits. La spécificité de la Faïence de Nevers est le fameux "Bleu de Nevers", une couleur obtenue par un bain d'émail au bleu de cobalt. Beaucoup de faïenciers signent également leurs créations en dessinant un petit "noeud vert" Des douze manufactures que compte la ville au XVIIIe siècle, une seule a survécu aux difficultés économiques du XIXe. Aujourd'hui cinq ateliers perpétuent l'art de la faïence à Nevers.

De Nevers au Bec d'Allier

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