~ L A ~ L O I R E ~ A U ~ P A T R I M O I N E ~ M O N D I A L ~ D E ~ L' H M A N I T E ~ |
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Les gorges de l'Allier |
Les gorges de la Loire |
Du bec d'Allier à Sully sur Loire |
-retour à l'accueil- | Le Loire au patrimoine mondial de l'UNESCO |
Tours la Touraine |
Les inondations dans le bassin de la Loire |
De Chalonnes sur Loire à l'océan |
Le château de Sully-sur-Loire est situé en centre-ville, sur la rive gauche de la Loire, La construction de ce château fort de style renaissance débute au XIIIème siècle et se termine au XVIIIème. La charpente sous comble est un remarquable ouvrage du XIVe siècle en forme de berceau brisé. Le donjon de Sully offre un cas remarquable de logis à tours circulaires de la fin du XIVe siècle ; entièrement consacré à l'apparat, il est doublé par un logis privé de même structure interne, mais bien plus intime, donnant la mesure de la dichotomie entre le public et le privé dans les grandes cours princières. Le château subit un incendie en 1918 et les bombardements de juin 1940 et d'août 1944 durant la Seconde Guerre mondiale. Il est resté dans la famille du 1er duc de Sully jusqu'en 1962, année à laquelle le département du Loiret l'acquiert et le restaure.
Lit à baldakin |
Le château |
La charpente |
Capitale de la région Centre Val de Loire, à 115 kilomètres au sud-ouest de Paris, Orléans est située aux confins de la Sologne et de la Beauce. La ville compte près de 114 000 habitants, l'agglomération 272 000 habitants et l'aire urbaine d'Orléans 417 000 habitants. Malgré son statut de capitale régionale, c'est la deuxième ville de la région Centre-Val de Loire derrière Tours. Elle est classée Ville d'art et d'histoire.
L'Inexplosible n°22, est un bateau à roues amarré sur la Loire à Orléans, qui est une reproduction d'un ancien navire du même nom.
Les Inexplosibles doivent leur nom à la conception de leur chaudière à vapeur, réputée « inexplosible »
pont à arches inégales |
Dans cette commune de 290 habitants les bâtiments actuels du château datent, dans leur majeure partie, de la fin du XVe siècle.
Depuis cette époque, 515 ans se sont écoulés durant lesquels le château a appartenu principalement à deux familles.
Le château royal de BLOIS fut la résidence favorite des rois de France à la Renaissance. Une première forteresse, la grosse tour, fut élevée au Xe siècle. Au XIIIe siècle, le château est reconstruit par la famille bourguignonne de Châtillon. En 1429, avant son départ pour lever le siège d'Orléans, Jeanne d'Arc est bénie dans la chapelle du château. Situé au cour de la ville de Blois, sur la rive droite de la Loire, le château royal de Blois réunit autour d'une même cour un panorama de l'architecture française du Moyen Âge à l'époque classique qui en fait un édifice clef pour la compréhension de l'évolution de l'architecture au fil des siècles. Les appartements royaux restaurés sont meublés et ornés de décors polychromes du XIXe siècle. Le château est aujourd'hui la propriété de la ville de Blois. Dans les années 1990, une nouvelle restauration est conduite. Les toitures, les façades extérieures et les planchers de l'aile François Ier, en particulier, ont été restaurés Aujourd'hui encore, des restaurations ciblées continuent. Le château a accueilli 260 000 visiteurs en 2003. Le château de Blois, tel qu'il peut être admiré de nos jours, est principalement constitué de trois ailes où se mêlent les styles gothique, Renaissance et Classique, même si des traces subsistent du château du Moyen Âge.
Pont Jacques Gabriel et le Chateau de Blois, aile François 1er |
CANDE sur BEUVRON
est une commune de 1 500 habitants située au double confluent de la Loire avec le Beuvron et le Cosson.
Le château de CHAMBORD est situé en Sologne, à 14 km à l'est de Blois, à 47 km au sud-ouest d'Orléans et 164 km au sud de Paris. Construit au cour du plus grand parc forestier clos d'Europe, environ 50 km2 ceint par un mur de 32 km de long, il s'agit du plus vaste des châteaux de la Loire. Il bénéficie d'un jardin d'agrément et d'un parc de chasse classés Monuments historiques.
Chambord accueille un château dès la fin du Haut Moyen Âge au Xe siècle. Il s'agit alors d'un château fortifié destiné aux Comtes de Blois. L'origine du château actuel remonte au XVIe siècle et au règne du roi François Ier qui supervise son édification à partir de 1519. Le château est situé sur une courbe du Cosson, petit affluent du Beuvron, lui-même affluent de la Loire, à environ 6 km de la rive gauche de la Loire. En 1516, François Ier, roi de France depuis 1515, réussit à décider Léonard de Vinci à quitter Rome et l'Italie cet été 1516. Vinci rejoindra Amboise à la fin de l'année.
Cette nouvelle « merveille du monde » est destinée à immortaliser son constructeur, François Ier, le « prince architecte ». À partir de 1526, 1 800 ouvriers travaillent à la construction du château. François Ier meurt en 1547. Le roi a finalement passé très peu de temps, 72 nuits au total, à Chambord. Il a pris l'habitude de disparaitre en forêt pour y chasser en compagnie d'un petit groupe d'intimes, composé de beaucoup de dames, que les contemporains appellent la « petite bande » du roi. La construction de l'aile de la chapelle s'achève en 1556 sous le règne d'Henri II et des travaux de consolidation sont réalisés en 1566 sous le règne de Charles IX. La période qui suit ne bénéficie pas au château. Il apparait trop éloigné des lieux de séjours habituels de la Cour et semble promis à une lente disparition. Henri III, qui règne de 1574 à 1589, puis Henri IV, de 1589 à 1610, n'y résident pas et n'y entreprennent pas de travaux. Louis XIV, au pouvoir de 1643 à 1715, se rend parfois à Chambord accompagné par la troupe de Molière qui y joue devant lui deux comédies-ballets dont Le Bourgeois gentilhomme le 14 octobre 1670. Il fait entreprendre de grandes transformations au château entre 1680 et 1686. Le 25 août 1745, Louis XV, dont le règne s'étend de 1715 à 1774, en fait don au maréchal Maurice de Saxe qui en devient gouverneur à vie.
Avec la Révolution française, les habitants des villages limitrophes réinvestissent l'espace et prennent leur revanche. Les grands animaux sont décimés, les arbres coupés ou ravagés par le pacage des troupeaux. Les dévastations sont telles que l'on doit envoyer un détachement militaire pour faire arrêter les pillages en mai 1790 et rétablir un semblant d'ordre. Entre octobre et novembre 1792, le gouvernement révolutionnaire fait vendre le mobilier qui n'a pas été volé, les enchères s'accompagnant de pillages nocturnes. Un état des lieux dressé le 29 prairial an IV, (17 juin 1796) confirme le désastre. Le domaine, racheté onze millions de francs-or au duc de Parme, le prince Élie de Bourbon, devient la propriété de l'État français le 13 avril 1930. La gestion et l'exploitation est partagée entre l'administration des domaines, les Eaux et forêts, et les monuments historiques. Cette décision est entérinée après la Seconde Guerre mondiale le 19 juillet 1947.
Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le château devient le centre de triage des trésors des musées nationaux de Paris et du Nord de la France, qu'il faut évacuer et protéger des bombardements allemands. Des conservateurs et des gardiens montent alors la garde pour défendre certaines ouvres du Musée du Louvre entreposées dans le château. Certaines comme la Joconde ne restent que quelques mois, mais d'autres demeurent à Chambord pendant toute la durée de la guerre. Ainsi, dès le 28 août 1939, la Joconde part pour Chambord, accompagnée de 50 autres tableaux exceptionnels. Ce sont bientôt trente-sept convois, et 3 690 tableaux qui quittent ainsi le Louvre pour Chambord, puis vers des refuges, disséminés plus au sud. Après avoir échappé de peu aux bombardements et à un incendie, le 7 juillet 1945, c'est avec le rapatriement progressif des ouvres du Louvre vers Paris, en 1947 que commence une grande remise à niveau de près de trente ans, menée dès 1950 de ce qui est devenu une attraction touristique majeure. Les combles sont reconstruits entre 1950 et 1952, la tour de la chapelle restaurée entre 1957 et 1960, ainsi que le logis de François Ier en 1960 et les offices en 1962. Dans le parc, le canal est de nouveau creusé en 1972 et les fausses braies dégagées. Les travaux recommencèrent en 1998 pour la réfection des terrasses, des balustrades des donjons ainsi que de l'aile antérieure des offices. En 1981, le domaine est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est considéré comme Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) depuis 2005 et constitue l'une des composantes du réseau des résidences royales européennes.
Le château de CHEVERNY, situé en Sologne, est une propriété seigneuriale qui appartient à la même famille depuis plus de six siècles. Il a toujours été habité et chaque génération s'efforce, avec passion, de l'entretenir et de l'embellir. Depuis 1922, Cheverny est ouvert au public et le visiteur peut ainsi apprécier tous les fastes et les délices de la Vie de Château. Du parc Botanique au splendide intérieur du Château, des Chenils à l'exposition Tintin et des jardins au parc forestier, les propriétaires vous invitent à la découverte d'un fantastique patrimoine, authentique et bien vivant. Il héberge une meute d'une centaine de chiens et organise régulièrement des chasses à courre. Il a inspiré Hergé pour la création de Moulinsart, le château du Capitaine Haddock.
Le château de CHENONCEAU, construit, aménagé, transformé par des femmes très différentes par leur tempérament, est situé sur la commune de Chenonceau en Touraine. Édifié par Katherine Briçonnet et son mari en 1513, il est cédé à la monarchie en 1535. François Ier meurt le 31 mars 1547. Moins de trois mois après, son fils Henri II offre Chenonceau à sa favorite Diane de Poitiers qui fait aménager sur la rive droite du Cher, le jardin qui porte son nom. À la disparition de Henri II, survenue le 10 juillet 1559, Catherine de Médicis contraint sa rivale Diane de Poitiers, à restituer Chenonceau à la Couronne et à accepter en échange le château de Chaumont-sur-Loire, dominant la Loire, entre Blois et Amboise. Le château est agrandi par Catherine de Médicis, à qui l'on doit les galeries sur le Cher, rivière qui est alors largement utilisé dans le transport de bois, de matériaux de construction, de sel, de vin, et de fourrage. Louise de Lorraine reçoit Chenonceau en héritage à la mort de son époux, le roi Henri III assassiné en 1589. Au lendemain des fastes royaux de la Renaissance, Chenonceau retourne dans le domaine privé au fil de successions multiples et de mutations diverses. Louis XIV est le dernier souverain de l'ancien régime, à se rendre à Chenonceau le 14 juillet 1650. Pendant la Révolution française, Mme Dupin s'installe définitivement à Chenonceau qui sera sauvegardé grâce à elle et métamorphosé avec madame Pelouze à partir de 1864. Pendant la Première Guerre mondiale, comme d'autres châtelains français, Gaston Menier installe au château un hôpital militaire où plus de 2 000 soldats blessés sont soignés. L'hôpital militaire fonctionne pendant toute la durée des hostilités jusqu'à la fin du mois de décembre 1918. Au début de la Seconde Guerre mondiale, le château de Chenonceau est réquisitionné en 1939 par la direction de l'Infanterie du Ministère de la Guerre fuyant Paris. Une crue historique du Cher le 7 mai 1940, dévaste le jardin de Diane.
Lors de sa première visite en France, le président des États-Unis Harry Truman, vient au château en souvenir de l'accueil réservé à son compatriote Charles Lindbergh qui avait été reçu à Chenonceau. La reine Élisabeth II du Royaume-Uni y effectue une visite le 24 octobre 1979. Le 9 novembre 1988, le prince Charles et son épouse la princesse lady Diana, se rendent aussi à Chenonceau.
Surnommé avec raison le « château des Dames », meublé, décoré de rares tapisseries et peintures anciennes, c'est le monument historique privé le plus visité de France, serti de plusieurs jardins d'agrément, un parc et un domaine viticole. L'ensemble du domaine accueille annuellement 850 000 visiteurs.
Construit aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, le château de MENARS a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques le 15 février 1949. |
Inspiré des villas de la Renaissance italienne le château de VILLESAVIN se trouve en Sologne à 17 km de Blois, 9 km de Chambord et 6 km de Cheverny. Il fut édifié entre 1527 et 1537 par Jean le Breton, seigneur de Villandry, secrétaire des finances du roi François Ier. |
Le CHÂTEAU de CHAUMONT SUR LOIRE
se trouve sur le coteau, rive gauche de la Loire, entre Amboise et Blois, En hiver, lorsque les arbres ont perdu leurs feuilles on a une des plus belle vue sur le dernier fleuve sauvage d'Europe. Au Xème siècle c'est une forteresse destinée à protéger la ville de Blois contre les attaques des comtes d'Anjou. Rasé en 1465 sur l'ordre de Louis XI, le cardinal Georges d'Amboise, ministre de Louis XII, achève la reconstruction en 1510 dans un style déjà marqué par la Renaissance tout en conservant la même allure générale fortifiée. À la fin de 1559, peu après le décès accidentel d'Henri II, Catherine de Médicis, qui possède le château depuis 1550, l'échange à sa rivale Diane de Poitiers, maîtresse du défunt roi, contre celui de Chenonceau. À la mort de Charlotte de La Marck, petite-fille de Diane (1594), le château est hérité par son époux, Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, qui le revend à un fermier général des gabelles. Il changera plusieurs fois de propriétaire. Finalement, des revers de fortune obligent la princesse de Broglie à le vendre, en 1938, à l'État qui l'affecte au service des Monuments historiques.
Désormais, le Festival international des Jardins de Chaumont-sur-Loire réunit chaque année depuis 1992, dans une partie du Domaine de Chaumont-sur-Loire, une sélection de créations paysagères en lien avec un thème particulier. Devenu aujourd'hui un rendez-vous incontournable de l'art des jardins, le Festival s'adresse aussi bien aux spécialistes qu'à un large public.
Le CHÂTEAU d'AMBOISE
surplombe la Loire à Amboise en Touraine. Avant d'être rattaché à la couronne en 1434, le château appartenait, depuis plus de quatre siècles, à la puissante famille d'Amboise. Pendant la Renaissance, il sert de résidence à plusieurs rois de France. Il a été en grande partie détruit après la Révolution. Louis d'Amboise, l'un des membres de la famille seigneuriale, participa en 1431 à un complot. Démasqué, il est d'abord condamné à mort avant d'être gracié. Son château en revanche, lui sera confisqué en 1434. Dès lors, Amboise devient une demeure royale, et Charles VIII en fait un véritable palais. Louis XII, son successeur, y fait construire une seconde aile, perpendiculaire à l'aile Charles VIII, dans le style renaissance. Lorsque Louis XII décède en 1515 et que François Ier monte sur le trône, la cour va peu à peu se désintéresser du château d'Amboise. Bien que la construction continue, François Ier va préférer d'autres demeures comme les châteaux de Chambord, de Blois ou de Fontainebleau. Il invita néanmoins Léonard de Vinci à séjourner à Amboise dans le Clos Lucé, situé près du château. Le grand peintre mourut en 1519 à Amboise. À partir d'Henri III, les séjours royaux se firent rares, pour devenir quasi inexistants. Peu à peu, le château se transforme en prison de luxe pour les grands personnages de l'État. Il devient propriété du duc de Choiseul au XVIIIe siècle, puis du duc de Penthièvre, avant d'être confisqué par la nation en 1792, en pleine révolution française. Une grande partie du château fut démolie lors du premier Empire. En 1848, à la suite d'un traité de reddition non respecté par les autorités françaises, l'émir Abd El-Kader et une centaine de ses compagnons y furent placés en captivité, avant d'être libérés par Napoléon III en 1852. En 1873, le château repasse à la famille d'Orléans qui le transforme en maison d'accueil pour personnes âgées. Au tout début du XXe siècle, la restauration de l'édifice est entreprise par Victor Ruprich-Robert et son fils. Dans les années 1970, Henri d'Orléans (1908-1999) le donne à la Fondation Saint-Louis qu'il a créé, et qui le gère toujours. Le logis fait face à la Loire, et se trouve au sommet de la colline castrale. Premier exemple de l'inspiration italienne sur les bords de la Loire, il traduit le passage progressif entre l'architecture gothique et Renaissance.
ROCHECORBON
Le Moulin de Touvoie date de l'époque gallo-romaine. Il fut rattaché à l'Abbaye de Marmoutier, où moines et habitants de Rochecorbon venaient moudre le grain pour faire leur pain. On raconte que c'est saint Martin qui y fit jaillir une source qui apportait la jeunesse à quiconque la buvait. Les vertus de cette eau magique se transmirent au fil des siècles. Au XIX° siècle, on imagina transformer le moulin en lieu de cure thermale. Il y a quelques années, les religieuses de l'abbaye de Marmoutier venaient encore puiser l'eau à la source.
Jean Cocteau y tourna "la Belle et la Bête" en 1945, avec, comme acteurs principaux, Josette Day et Jean Marais ainsi que le fameux cheval Aramis. Le fait d'avoir retenu le moulin de Touvoie comme « maison de la Belle » et d'y placer la première partie du film ne semble pas être lié au hasard. Cocteau raconte dans le journal qu'il tenait alors :
Dimanche 26 aout 1945
En Touraine, la Loire coulait, plate sous un ciel pâle de soleil. Rochecorbon. Je retrouve ce minuscule manoir en contrebas que la chance m'a fait trouver à l'époque des préparatifs. Les domaines nous l'avaient signalé entre cinquante. La barrière au bord de la route ne payait pas de mine. Nous faillîmes ne pas descendre de voiture. D'un coup d'oil je reconnus, dans les moindres détails, le décor que j'avais craint d'avoir à construire. L'homme qui l'habite ressemble au marchand du conte et son fils me dit : Si vous étiez passé hier vous auriez entendu votre propre voix. Je faisais entendre vos disques de poèmes à mon père. En outre, les ferrures qui servent à attacher les chevaux représentent une bête fabuleuse. Voici les fenêtres des sours méchantes, les portes, l'escalier, le lavoir, le verger, l'écurie, la niche du chien, le chien, les arrosoirs, les tomates qui sèchent sur le rebord des fenêtres, les légumes, les buches, la source, les volailles, les échelles. Tout est à sa place. L'intérieur correspond à l'extérieur et cette exactitude secrète rayonne à travers les murailles. Il ne nous reste qu'à déplacer le soleil, c'est-à-dire à nous déplacer plusieurs fois par scène, selon sa course.
La propriétaire, Mme Maupas, est la veuve de Philippe Maupas, médecin chercheur, inventeur du vaccin contre l'Hépatite B. Elle m'a ouvert son portail, elle m'explique : j'ai un devis de plus de 100 000 euros pour refaire une partie de la toiture, mais je ne peux mettre une telle somme .. Une association visant à sauvegarder le manoir et à y développer des actions culturelles a été créé.
Entouré de vignes et bordée par la Loire, le charmant village de Rochecorbon attire d'emblée l'attention du passant, grâce à ses grottes naturelles aménagées de multiples portes, fenêtres, escaliers. Elles furent occupées par les habitants du paléolithique. Aujourd'hui dotée de tout le confort moderne ces habitations troglodytiques sont bien appréciées et font partie du patrimoine local.
La commune fait partie de l'Aire d'appellation d'origine contrôlé (AOC) Vouvray. Les coteaux abrupts cachent quelques 300 ha de vignes. Le cépage chenin allié aux sols argilo calcaire donne des vins tranquilles et de fines bulles. Conservés dans les caves de tuffeau creusées dans la roche, les vins de Rochecorbon peuvent se garder plus d'un siècle, livrant un nectar doré aux parfums et saveurs incomparables.
Les Hautes Roches est un hôtel de luxe troglodyte et restaurant gastronomique, exposé plein sud face à la Loire. Ces grottes creusées dans le coteau, naguère rattachées à l'Abbaye de Marmoutier, anciens dortoirs réservés aux moines, ont rejoint la chaîne des Relais & Châteaux en 1991. Depuis, le domaine des Hautes Roches conserve son titre de premier hôtel de luxe troglodytique de France.
Le PRIEURE de SAINT-COSME
ou prieuré de Ronsard est un prieuré du XIe siècle construit sur une ancienne île de la Loire à La Riche près de Tours en Touraine. Le poète Pierre de Ronsard y a vécu ses vingt dernières années de 1565 à 1585. L'histoire du site reste marquée par la présence des rois de France en Touraine aux XVe et XVIe siècles et surtout par la venue de Pierre de Ronsard qui en devient le prieur en 1565. Le "Prince des poètes" y reçoit la même année la visite de Catherine de Médicis et de son fils, le roi Charles IX. Dans ce cadre propice à son inspiration, Ronsard vit ses derniers jours et s'y éteint dans la nuit du 27 décembre 1585. Depuis sa fondation en 1092 et jusqu'au XVIIIe siècle, la communauté des chanoines accueille au prieuré de Saint-Cosme les pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle. Le prieuré est démantelé à partir de 1742. Au XIXe siècle, il offre l'aspect d'un village qui va perdurer jusqu'aux bombardements alliés de 1944. En 1951 après d'importantes restaurations, le département d'Indre-et-Loire, propriétaire des lieux, ouvre le site au public. À partir de 1988 sont crées/restaurés neuf jardins labellisés « Jardin remarquable » sur deux hectares ou les roses sont omniprésentes avec 200 variétés sous toutes leurs formes en hommage à Ronsard.
Les amoureux de poésie seront émus d'entrer dans cette propriété qui inspira le poète pour l'écriture de ses derniers ouvrages. Véritable lieu de sérénité et de méditation, la visite du prieuré Saint-Cosme est l'occasion de voyager dans le monde poétique et imaginaire de Pierre de Ronsard.
LOCHES
est une petite ville de Touraine, située sur l'Indre, dont l'agglomération compte dix mille habitants.
Le château de Loches est un ensemble fortifié situé à l'extrémité sud d'une enceinte fortifiée qui domine la ville de Loches. Il est constitué de différents édifices construits entre le Xe siècle et le XVe siècle. Au nord de la cité le Logis Royal de Loches fut construit sur un promontoire rocheux surplombant la rivière Indre, affluent de la Loire. À l'ouest la Porte Royale est l'unique entrée de la cité fortifiée, elle date du XIIIe siècle, mais remaniée au XVe siècle avec notamment l'ajout d'une terrasse à canon. Le Donjon réalisé par Foulques Nerra quatrième comte d'Anjou entre 987 et 1040, domine l'ensemble. La Tour ronde, ou Tour Louis XI, haute de 25 mètres, date du XVe siècle.
Agnès Sorel, née en 1422 et morte le 9 février 1450, favorite de Charles VII depuis 1443, habite souvent dans les châteaux aménagés de Loches de 1444 à 1449. Elle abandonne la cour de Chinon, où le Dauphin, futur Louis XI, lui a créé bien des difficultés. En effet, ce dernier ne supporte pas la relation d'Agnès avec son père le roi Charles VII, de vingt ans son aîné, à qui elle donne trois filles qui seront officiellement légitimées en tant que princesses de France et mariées à de grands seigneurs de la cour. Elle meurt avant l'âge de trente ans après avoir léguer ses biens à la collégiale de Loches où elle repose.
LE CHÂTEAU de CANDE
est situé entre Tours et Azay le Rideau sur les bords de l'Indre. De style renaissance néogothique sa construction date du XVIème siècle.
C'est dans ses murs que le trois juin 1937, a été célébré un événement qui entra dans la légende, le mariage du duc de Windsor et de l'Américaine Wallis Simpson. Ces noces résonnèrent comme une victoire de l'amour sur le rigorisme des conventions. En effet, pour pouvoir épouser l'élue de son cour, roturière et deux fois divorcée, celui qui était alors sa Majesté Edward VIII d'Angleterre dut abdiquer. Il fut roi du vingt janvier au onze décembre 1936 et fit scandale en regardant la proclamation de sa propre accession au trône, par une fenêtre, en compagnie de madame Simpson, toujours mariée à cette date.
CHÂTEAU ET JARDINS DE VILLANDRY
Villandry est le dernier des grands châteaux Renaissance du val de Loire. Bâti sur les bords du Cher, achevé vers 1536, remarquable par l'harmonie de son architecture et de ses jardins, le site est surtout connu pour ces derniers, répartis sur quatre niveaux, qui allient esthétisme, diversité et beauté. Dans le jardin d'ornement, les buis forment des symboles musicaux mais aussi et surtout des cours, volutes, papillons, éventails. allégories de l'amour tendre, de l'amour passionné, de l'amour volage et de l'amour tragique. Le jardin d'eau est le plus apaisant, idéal pour se ressourcer ou rêver ! Le jardin potager quant à lui mêle fleurs et légumes. Depuis 2008, à ce très bel ensemble est venu s'ajouter le jardin du Soleil. L'ensemble du site est complété par le jardin des simples qui regroupe les plantes médicinales et culinaires et le labyrinthe de charmilles, où les enfants, comme les plus grands aiment à se perdre.
L'HABITAT TROGLODYTIQUE
Depuis le Moyen-âge et jusqu'au siècle dernier, des paysans tourangeaux ont vécu dans ces fermes troglodytiques à l'ombre des châteaux de la Loire. A cette époque, les gens de peu ne possédaient que leurs bras pour seule richesse et se sont mis à creuser les coteaux de tuffeau pour en faire leur cadre de vie et en extraire cette belle pierre calcaire qui sera utilisée pendant des siècles pour la construction des belles demeures et des châteaux de la Loire. Le site de la vallée Troglodytique des Goupillières est ouvert au public depuis l'an 2000. Il fait ressortir l'ingéniosité des paysans et le visiteur se laisse émouvoir par l'authenticité du lieu. Les objets les plus utiles sont à leurs places, les animaux de la ferme vivent dans l'espace qui était le leur. Aux Goupillières, c'est la vie qui va comme autrefois ; une bien belle façon de se rappeler qu'en Touraine, il n'y avait pas que les gens vivant dans les châteaux !!
AZAY le RIDEAU
Le premier château médiéval d'Azay fut construit aux alentours de 1119 par l'un des premiers seigneurs du lieu, Ridel, ou Rideau, d'Azay, chevalier de Philippe Auguste, qui édifia une forteresse défensive censée protéger la route entre Tours et Chinon. Il fut brûlé par Charles VII en 1418. Le château actuel fut bâti entre 1518 et 1523 par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot. Le château ne sera en réalité occupé qu'à partir de 1547. En 1791, le château très dégradé est vendu pour 300 000 livres par Henry de Courtemanche au marquis Charles de Biencourt (1747-1824). M. le marquis entretient avec beaucoup de soin son château. En 1939-1940, le château, en partie démeublé, abrita la Direction Générale de l'Éducation Nationale en repli comme les autres ministères français. Il est aujourd'hui géré par le Centre des Monuments nationaux. Il est décrit par Balzac comme un diamant taillé à facettes serti par l'Indre. L'intérieur comme l'extérieur reste celui d'un château de la Renaissance italienne, avec ses décors sculpturaux riches.
Le CHÂTEAU d'USSE
est bâti au bord de la forêt domaniale de Chinon à 33 km au sud-ouest de Tours, sur la commune de Rigny-Ussé. La structure de base du château actuel date de 1424. C'est en 1664 que sont aménagé les jardins à la française d'après des dessins de Le Nôtre le jardinier de Louis XIV. Le château présente deux styles architecturaux, l'un d'inspiration médiévale et gothique, XVe siècle, et l'autre de la Renaissance, XVIe siècle.
Les cèdres du Liban ramenés de terre sainte en 1817 par Châteaubriant pour son amie Claire de Kersaint, sont encore visibles près de la chapelle. L'écrivain y aurait rédigé une partie des Mémoires d'Outre-Tombe. Charles Perrault se serait inspiré de ce château pour le conte de la Belle au bois dormant. Le château en contient d'ailleurs une mise en scène, installée le long du chemin de ronde, grâce à un ensemble de statues de cire.
CHINON
À la croisée de trois provinces : l'Anjou, le Poitou et la Touraine, l'éperon rocheux où se dresse la forteresse royale de Chinon est un site stratégique dominant la rivière Vienne, affluent de la Loire, occupé dès l'Antiquité et convoité de tout temps. Un château y est édifié au Xe siècle. C'est Henri II Plantagenêt, comte d'Anjou et roi d'Angleterre à partir de 1154, qui va donner à la forteresse sa silhouette actuelle en y faisant notamment construire un palais neuf sur le fort Saint Georges. En plein cour de la guerre de Cent ans, la légitimité de Charles VII en tant que futur roi de France est contestée. C'est dans ce contexte que la rencontre entre Jeanne d'Arc et le dauphin Charles a lieu à la forteresse en 1429. Le déclin de la forteresse s'amorce au XVIIe siècle avec le cardinal de Richelieu qui en est propriétaire. En 1808, le monument est gracieusement cédé au Conseil général. Après cinq années d'un chantier de restauration au début des années 2000, visant à redonner à la forteresse sa splendeur militaire et sa cohésion d'antan, les visiteurs sont les bienvenus dans la forteresse du IIIe millénaire !
Célèbre auteur de Gargantua et Pantagruel, François Rabelais est né à la fin du XVe siècle. Il a passé ses premières années à La Devinière au milieu des champs, au cour du pays de Chinon. Le sous-sol de La Devinière est étonnant par ses vastes caves troglodytiques et galeries creusées dans le tuffeau, dont la superficie s'étend sous les jardins. Carrières d'extraction, permettant la construction des maisons de La Devinière, ces cavités souterraines ont été reconverties en ferme troglodytique. Étables et écuries occupent les caves hautes, où chèvres, brebis, moutons et âne pouvaient être abrités. François Rabelais est l'un des hommes les plus érudits de son siècle, il pratique la botanique, l'astronomie, la médecine et fait éditer de nombreux ouvrages scientifiques. Ce fut un grand humaniste de la Renaissance : Moine, penseur, chantre du bien-vivre. Lorsque Rabelais écrit Gargantua, il se souvient de sa terre natale dont les paysages deviennent le théâtre d'opérations pour la fameuse guerre picrocholine : Les vignes et le verger mais aussi les châteaux de la Roche-Clermault, du Coudray-Montepensier, Lerné et la fameuse abbaye de Seuilly, tant de lieux encore visible aujourd'hui. Ce célèbre conflit, dont l'épicentre est La Devinière voit l'affrontement entre Grandgousier, seigneur de La Devinière et Picrochole, roi de Lerné. Allusion aux oppositions politiques et guerrières entre Charles Quint et François 1er. Dans son livre, Rabelais associe souvenirs d'enfance et regards d'actualité ; il condamne la guerre et ses ravages. De ce conflit, Gargantua sort grand vainqueur et pose les principes d'une réconciliation symbolisée par la fondation de l'abbaye de Thélème ayant pour devise unique : Fay ce que voudras ! Creusées dans le tuffeau millénaire, chantées par François Rabelais dans son ouvre, passage obligé du parcours initiatique de tout amoureux de Rabelais et du vin, les Caves Painctes sont un des fleurons de la ville de Chinon. Le Confrérie des Bons Entonneurs Rabelaisiens, au cours de moult chapitres y intronise de nombreux chevaliers. Elles sont également le siège de la Confrérie et du syndicat des vins. Chaque année en Juillet et Août des visites guidées y sont organisées avec dégustation du vin de Chinon.
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