Le conflit du Cachemire

Le Jammu-et-Cachemire est un des anciens États princiers des Indes, dirigé par un mahârâja hindou jusqu'en 1947, dont la population est majoritairement musulmane. Lors de la Partition, le mahârâja choisit de demeurer indépendant. Mais des guerriers Pathans, encouragés par le gouvernement pakistanais pénétrèrent alors sur le territoire kashmiri ce qui entraîna le mahârâja à demander l'assistance de l'Inde, qui repoussa l'invasion, et par suite obtint son intégration partielle dans la république fédérale.

Voici Le Taj Mahal

Voici New Delhi

La capitale de l'Inde, constitue une municipalité de près de 250 000 habitants au sein du Territoire de Delhi, dont elle est également la capitale et qui compte en tout 16,3 millions d'habitants.
New Delhi est une ville nouvelle créée au début du XXe siècle par la volonté des Britanniques de déplacer la capitale du Raj britannique, alors à Calcutta, vers une position plus centrale et symbolique. Sa construction a été annoncée le 22 mars 1911 par George V.

Voici Pondichery

la région de Pondichéry était déjà habitée il y a plusieurs milliers d'années. À la fin du XVIe siècle, deux évènements vont révolutionner l'Occident et son commerce maritime : la découverte de l'Amérique et la découverte de la route des Indes. Pondichéry entre alors dans l'histoire de France.
Le Territoire de Pondichéry a été incorporés dans la République d'Inde en 1956 alors que l'Inde est indépendante depuis 1947. Dix ans de tergiversations ridicules de la France pour ces petits bouts de territoire peuplés d'environ 300 000 habitants, alors que l'Angleterre a négocié pacifiquement l'indépendance de l'Inde en quelques mois.
Le Territoire de Pondichéry est formé de quatre districts issus des anciens Établissements français de l'Inde : Pondichéry et Karikal, tous deux enclavés dans le Tamil Nadu, Mahé, enclavé dans le Kerala, et Yanaon, enclavé dans l'Andhra Pradesh. La capitale du territoire, la ville de Pondichéry, se trouve dans le district homonyme. Ces quatre districts sont parfois eux-mêmes divisés en plusieurs petites enclaves appelées localement pockets en anglais : Pondichéry comprend ainsi douze de ces fragments non contigus enclavés dans le Tamil Nadu et Mahé deux. Cette géographie inhabituelle est due au fait que le territoire a gardé les frontières des anciens Établissements français de l'Inde dont ils sont issus.
Le territoire a une superficie totale de 492 km2 et compte 1 245 000 habitants répartis en 6 villes et 92 villages.
Il a été officiellement renommé Puducherry en septembre 2006 pour correspondre au nom tamoul.

La chrétienté est très présente à Puduchéry

Sri Aurobindo

Après la victoire des nationalistes hindous dans l'Uttar Pradesh

Après sa victoire, le parti du Premier ministre ordonne la fermeture des abattoirs jugés illégaux. L'industrie de la viande contribue pourtant de manière notable à l'économie nationale et aux exportations.
La droite nationaliste hindou poursuit sa politique d'exclusion d'une partie des citoyens. Après le Maharashtra et le Gujarat, c'est dans l'Etat de l'Uttar Pradesh que les musulmans -18% de la population - sont l'objet de discriminations ciblées avec la fermeture des abattoirs jugés illégaux. Cette décision est susceptible de priver d'emploi plusieurs millions d'Indiens et d'affecter l'économie. Dans cet État le plus pauvre de la fédération, aussi peuplé que le Brésil (200 millions d'habitants), la fermeture des abattoirs risque d'entraîner une catastrophe dans l'industrie alimentaire, l'agriculture et le secteur du cuir. A l'origine de cette décision, le prêtre extrémiste Yogi Adityanath connu pour sa violente rhétorique antimusulmans. Le nouveau ministre en chef de l'État avait déjà produit des lois similaires alors qu'il était député du Parlement de Delhi. En consacrant le caractère sacré des vaches par la loi, le Parti du Peuple indien (Bharatiya Janata Party, BJP) entend imposer « l'hindutva », l'hindouité de la nation indienne face aux idées considérées comme étrangères. C'est tout aussi bien le cas de l'islam et du christianisme que du communisme.
Dans l'Uttar Pradesh, la police multipliait déjà les raids violents contre les abattoirs illégaux, les pressions contre ceux qui exerçaient en toute légalité. Alors que le nouveau gouverneur n'hésite pas à mettre le feu aux poudres, trois boucheries ont été incendiées dans le district d'Hathras, la semaine dernière. Or, la contribution de l'industrie de la viande à l'économie reste considérable. En 2015 et 2016, l'Uttar Pradesh a concouru à hauteur de 43% aux exportations de bouf indien vers quarante pays. Soit la part la plus importante du pays. L'industrie locale du cuir se place quant à elle au huitième rang avec près de 46% des exportations nationales.
La mesure touche en priorité les plus pauvres, les Dalits, connus ici sous le nom « d'intouchables », que l'impureté imposée par la religion cantonne à la collecte et l'équarrissage des cadavres. Pour comprendre l'ampleur de la catastrophe sociale en cours, il faut regarder de plus près les chiffres : 4000 abattoirs sont considérés comme légaux dans l'Etat et 25 000 agissent sans licence mais contribuent tout autant à l'économie. L'élevage des buffles, des chèvres, des poulets et des moutons, impacté de fait par la décision, fait vivre les petits propriétaires fonciers et les travailleurs sans terre qui les exploitent principalement pour le lait et la viande. La toute-puissance du BJP donne des ailes aux extrémistes de tout crin. Dans l'Etat d'Haryana, 300 magasins et restaurants, y compris ceux de la chaîne KFC, ont été contraint à la fermeture, hier, par les fascistes de l'armée de Shiva, un parti allié du BJP.
Lina Sankari journal l'Humanité.

Encore une mesure rétrograde annoncée, au nom de la morale, par le gouvernement nationaliste de Narendra Modi. Lundi 11 décembre, la ministre chargée de l'Information, Smriti Irani, a annoncé que les publicités télévisées pour les préservatifs seraient dorénavant "interdites entre 6 heures et 22 heures". Selon la ministre, ces publicités sont "indécentes et inappropriées" pour les enfants qui regardent le petit écran dans la journée. Pour justifier sa décision, Smriti Irani invoque une loi de 1994 qui interdit la diffusion de spots publicitaires qui "mettent en danger la sécurité des enfants ou suscitent chez eux un intérêt pour des pratiques sexuelles dangereuses pour la santé". Dans l'esprit du gouvernement Modi, l'usage du préservatif nuit donc à la santé.

Voyage-Rajasthan

UN MIROIR INDIEN

Une histoire de princesse imaginaire pour évoquer l'histoire de l'Inde des années trente à nos jours.

Lire UN MIROIR INDIEN

Pour en savoir plus,

deux livres :
- UNE PRINCESSE SE SOUVIENT -
Fille puis épouse de maharajah, puis, à l'indépendance, femme politique courageuse et déterminée,
Gayatri Devi nous propose son regard incisif sur l'Inde des années 20 jusqu'à nos jours.
- CETTE NUIT LA LIBERTE -
de Dominique Lapierre et Larry Collins

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