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~ L e ~ T A M I L ~ N A D U ~

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New Delhi, Pondichery
Une histoire
de princesse






Le Tamil Nadu

Le Tamil Nadu est un État de l'Inde du Sud. Il compte environ 72 millions d'habitants pour un peu plus de 130 000 kilomètres carrés. La densité moyenne est forte, mais la croissance démographique est inférieure à la moyenne indienne. Le Tamil Nadu est plus riche et plus urbanisé que la moyenne nationale.
Le Tamil Nadu a été créé selon des critères linguistiques en 1956 : il correspond à peu près aux régions d'Inde où l'on parle tamoul. D'abord appelé État de Madras, il a pris son nom actuel, qui signifie « pays des Tamouls », en 1960.
Les villes principales sont :
. Chennai (anciennement Madras) : capitale de l'État ; quatrième ville du pays par la taille ; ville industrielle (automobile) ; port et aéroport international.
. Coimbatore : ville industrielle (dont textile) située dans l'Ouest de l'État.
. Madurai : capitale culturelle et coeur du pays tamoul et son temple de Mînâkshî, Tiruchirapalli, Mahaballipuram, Swamithoppe.
. Tanjavûr ou Tanjore et son temple de Brihadesvara.
Le Tamil Nadu est le premier État indien producteur de jasmin, avec une production annuelle de 77 247 tonnes sur une surface cultivée de 9 360 hectares. Les fleurs produites sont exportées dans les pays voisins, au Sri Lanka, à Singapour, en Malaisie et dans les pays du Moyen-Orient.
Pondichéry, Territoire de l'Union Indienne enclavé dans le Tamil Nadu.



Rituel de purification sous cette cascade.

Réciteur de prières, les hindous leur donne à manger.

Les hindous pratiquants effectuent des rituels tous les jours, au lever et au coucher du soleil.
Les rituels peuvent être des offrandes, des purifications, ablutions et jeûne, la récitation de mantras et de prières.

Sur la route de Maduraï

Briques de terre qui séchent au soleil

La vigne est taillée horizontalement

Voici Madurai, la plus ancienne ville du Tamil Nadu et un lieu de culte extraordinaire. Son temple gigantesque est dédié à la déesse Meenakshi, la déesse aux yeux de poisson. Dans le dédale de couloirs on peut se perdre à admirer les superbes piliers sculptés. La dévotion des sculpteurs était sans limite.

Promenade dans Madurai, le marché, le magasin de bambous

Le musée Gandhi où se trouve cette représentation de

l'Islam, l'Hindouisme, la Chrétienneté.

Sur la route de Sriragam ces maisons bourgeoises.

Voici le temple de Sri Ranganathaswamy, situé à Srirangam qui occupe une surface de 631 000 m2,
il est considéré comme le plus grand temple hindou du monde encore en activité.
Une des attractions majeures est la salle des mille piliers, qui sont en réalité 953.

Voici Tanjore ou Thanjavur. Les Cholas, l'une des dynasties les plus brillantes de l'Inde du sud, ont choisi Tanjore comme capitale. Voici le somptueux temple de brihadishwara, du Xème siècle, dédié à Shiva, chef d'oeuvre de l'art dravidien faisant partie du patrimoine mondial classée par l'UNESCO. Le déambulatoire qui entoure le sanctuaire est orné de fresques Chola, découvertes lorsque les peintures marathes du XVIIème siècle qui lres couvraient se désintégrèrent.

Voici Auroville, la ville de l'Aurore, une ville expérimentale ...

La fondatrice d'Auroville
une Française, Mirra Alfassa Richard,
plus connue sous le nom de la Mère.

Une définition du divin
qui transcende les religions.
la charte d'Auroville dit «pas de religions».

Auroville, « la ville de Sri Aurobindo » mais aussi « la ville de l'Aurore » est une ville expérimentale située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde. Elle fut créée en 1968 par Mirra Alfassa Richard, une Française, plus connue sous le nom de la Mère et compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo.
Mirra était une Parisienne mystique, peintre et musicienne, qui vint à Pondicherry avec son époux durant la première guerre mondiale. La philosophie de Sri Aurobindo l'inspira à tel point qu'elle resta à Pondicherry. Elle participa à la fondation de l'ashram d'Aurobindo.
Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice, « le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités. »
Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus d'une trentaine de pays, sont organisés en 35 unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat, etc. Désert à l'origine, le lieu est maintenant parfaitement viable.
En 1972, la Mère parle du projet en ces termes : « Il doit exister sur Terre un endroit inaliénable, un endroit qui n'appartiendrait à aucune nation, un lieu où tous les êtres de bonne volonté, sincères dans leurs aspirations, pourraient vivre librement comme citoyens du monde. »
Au centre d'Auroville, se trouvera le Matrimandir (« la Maison de la Mère »), considéré par Mirra Alfassa comme l'âme du lieu.
Le projet prévoit quatre zones (internationale, culturelle, industrielle, résidentielle) aménagées autour du Matrimandir et occupant 25 km2, (actuellement 10 km2 sont réalisés). La ville est censée avoir la forme d'une galaxie spirale une fois sa construction achevée. Conçue par l'architecte français Roger Anger, Auroville est prévue pour accueillir 50 000 habitants. À leur arrivée, les pionniers trouvent un site aride, sans eau. Ils creusent des puits et, pour faciliter le pompage, installent des éoliennes, des réseaux d'évacuation et d'adduction d'eau. Plus de deux millions d'arbres et d'arbustes sont plantés en quatre décennies dans ce qui était un désert.
L'UNESCO a soutenu le projet depuis le début.
Lors de l'inauguration d'Auroville, le 28 février 1968, en présence du président de la République indienne, un garçon et une fille représentant chacun des 124 pays du monde, versent une poignée de terre de leur sol natal dans une urne en forme de lotus en signe de fraternité universelle. Une charte en quatre points, exprimant sa vision de la ville, est lue par la Mère :
1. Auroville n'appartient à personne en particulier. Elle appartient à toute l'Humanité. Mais pour y séjourner, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine.
2. Auroville sera le lieu de l'éducation perpétuelle, du progrès constant, et d'une jeunesse qui ne vieillit point.
3. Auroville veut être le pont entre le passé et l'avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s'élancer vers les réalisations futures.
4. Auroville sera le lieu des recherches matérielles et spirituelles pour donner un corps vivant à une unité humaine concrète.
Conformément à la conviction de la Mère qui pense que l'ère des religions est derrière nous et doit faire place à une ère de spiritualité transcendant les religions, la charte d'Auroville dit catégoriquement « pas de religions ».
Au centre d'Auroville, se trouve la zone de la Paix, laquelle abrite le Matrimandir et ses jardins, l'amphithéâtre contenant l'Urne de l'Humanité et un lac censé créer une ambiance de calme et réapprovisionner la nappe phréatique.
Quatre zones s'ordonnent autour de cette zone centrale :
. la zone industrielle : s'étendant sur 109 hectares au nord de la zone de la Paix et du Matrimandir, elle sert à abriter les industries vertes, les centres de formation, l'artisanat, et les services administratifs de la ville.
. la zone résidentielle : couvrant 189 ha au sud de la zone de la Paix, elle est réservée à l'habitat sur 45 % de sa superficie et à la verdure sur 55 %.
. la zone internationale : située à l'ouest de la zone de la Paix, elle est destinée, avec ses 74 ha, à accueillir des pavillons nationaux et culturels, regroupés par continents.
. la zone culturelle : couvrant 93 ha à l'est de la zone centrale, elle est vouée aux activités éducatives, artistiques, culturelles et sportives.
Autour de ces quatre zones périphériques s'étend une ceinture verte de 1,25 km de rayon, regroupant fermes biologiques, laiteries, vergers, forêt, habitat protégé pour la faune. Elle est censée fournir bois de construction, nourriture, remèdes, et servir de lieu de détente et de poumon vert.
Après la mort de Mirra Alfassa en 1973, la question principale à Auroville est de savoir quelle structure va gérer la ville : l'ashram de Sri Aurobindo qui, dans les faits, contrôle Auroville, ou bien la Sri Aurobindo Society, qui en possède le contrôle juridique ? En 1981, des habitants d'Auroville parviennent finalement à convaincre le gouvernement indien de retirer le contrôle juridique à la Sri Aurobindo Society et de le remettre au gouvernement par le biais d'une structure juridique adaptée. À partir de cette date, un représentant du gouvernement commence à résider à Auroville. La charte d'Auroville, et en particulier son article numéro 1, est donnée en référence de cette volonté d'indépendance par rapport à l'ashram. En 1988, le parlement indien vote une loi accordant à ce grand village de 20 km2 un statut unique dans le pays. Son administration est désormais entre les mains d'un conseil de sept membres provenant du gouvernement de l'État, de la société Sri Aurobindo et de la communauté aurovillienne elle-même. Depuis, les habitants étrangers bénéficient d'un statut préférentiel pour leur visa (un an renouvelable contre six mois pour les touristes).
L'agglomération d'Auroville est constituée d'environ 80 communautés réparties dans un rayon d'une vingtaine de kilomètres. Au sein d'Auroville vit une population internationale de plus de 2 000 résidents, dont plus de 50 nationalités. En décembre 2014, la population regroupait 2 314 Aurovilliens (900 hommes, 880 femmes et 534 mineurs de moins de 18 ans), soit 1 780 adultes.
Les Aurovilliens sont organisés en unités de travail, notamment :
. Forecomers (agriculture et technologies de substitution),
. Aurelec (informatique),
. Fertile (reboisement et agriculture),
. Nine Palms (reboisement et agriculture),
. Meadows (reboisement et agriculture),
. Fraternity (communauté artisanale travaillant avec les villageois tamouls),
. Aspiration (éducation, santé et activité du village).
Les équipes du Centre de recherche scientifique d'Auroville s'intéressent activement aux énergies renouvelables, au recyclage et à la purification de l'eau (fontaine Mélusine), aux constructions écologiques ainsi qu'aux véhicules hybrides et électriques depuis plus de vingt ans.
Actuellement, pour devenir membre d'Auroville, il faut faire ses preuves pendant un an, il faut un visa indien de type X (abréviation de l'anglais extensible, « renouvelable ») permettant de résider en Inde, ainsi que l'argent nécessaire pour vivre au moins un an sans être rémunéré pour son travail.
Tous les biens immobiliers (terrains, maisons, puits) sont la propriété de la fondation Auroville, la propriété privée est interdite. Pour devenir l'occupant d'une maison existante, il faut faire don à la fondation du montant équivalent à la valeur de la maison. Pour bâtir une maison et en devenir l'occupant, il faut également faire un don à la fondation.
Éducation, soins médicaux de base, culture et activités sportives sont gratuits. Pour le reste, ceux qui n'ont pas de revenus touchent une allocation de 5 000 roupies (environ 64 euros) par mois. De l'argent virtuel, débité pour les achats effectués à Auroville, les factures d'électricité ou de restauration. Impossible néanmoins de se contenter de cette somme : le nouvel arrivant doit pourvoir aux frais de location, puis de construction de son logement; ce pécule ne peut suffire à qui souhaite voyager ou payer des études supérieures à ses enfants. Pour pallier ce problème, certains ont fait le pari d'une unité commerciale à Auroville même : hébergement des invités, fabrication d'encens, de produits « bio », de vêtements, d'objets artisanaux, etc. (une partie des bénéfices commerciaux est reversée à la communauté.

Qualifié de « gigantesque balle de golf dorée », le Matrimandir est visible de tous
les points de la ville. Il contient une chambre intérieure, revêtue de marbre blanc,
qui abrite un globe de verre de 70 cm de diamètre réputé le plus gros au monde.
Conçue comme lieu destiné à la méditation, cette chambre ne renferme ni fleurs,
ni encens, ni musiques susceptibles d'évoquer les religions.
Elle n'est pas ouverte aux touristes.

Voici Mahabalipuram ou Mamallapuram une petite ville cotière de 12 000 habitants située à 50 km au sud de Chennai (Madras) qui abrite un site archéologique et des temples inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1985.

La plage de Mahabalipuram.

Un dispensaire en ophtalmologie.
La consultation est gratuite mais il faut être patient dans tous les sens du terme.

Le site de Mahabalipuram ou Mamallapuram comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva, à Vishnou, mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha. Les trois principaux monuments ou groupes de monuments sont :
1 - La Descente du Gange est un bas-relief datant du VIIe siècle, probablement le plus grand au monde. Les sculptures qui couvrent la totalité de la surface de deux énormes rochers, soit 27 mètres de long sur 9 mètres de haut, dépeignent le cours du Gange depuis les Cieux et l'Himalaya tel que décrit dans le Panchatantra.
2 - Le Temple du Rivage est un temple construit de 700 à 728 par le roi Pallava Râjasimha Nârasimhavarman II. C'est un des premiers temples construits par opposition aux temples creusés dans des grottes ou excavés dans des falaises. D'après la tradition, c'est le seul temple restant de l'ensemble mythique des sept pagodes de Mahabalipuram.
3 - Les cinq Ratha (Pancha Ratha) - Yudhishthira (ou Dharmaraja), Bhima, Arjuna, Draupadi et Nakula-Sahadeva - sont des monuments monolithiques de tailles et de formes différentes excavés d'une petite colline, descendant en pente douce vers le sud, au sud du village.

Le temple du Rivage

Le temple Yudhishtir sur le site des Cinq Ratha

Le Ratha Draupadi et Ajurna

Le Ratha Bhima et Dharmaja

La descente du Gange

La boule de beurre de Krishna

Une histoire de princesse

UN MIROIR INDIEN

Une histoire de princesse imaginaire pour évoquer l'histoire de l'Inde des années trente à nos jours.

Lire UN MIROIR INDIEN


Pour en savoir plus,

deux livres :
- UNE PRINCESSE SE SOUVIENT -
Fille puis épouse de maharajah, puis femme politique courageuse et déterminée,
Gayatri Devi nous propose son regard incisif sur l'Inde des années 20 jusqu'à nos jours.
- CETTE NUIT LA LIBERTE -
de Dominique Lapierre et Larry Collins

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