~ Les E T A T S - U N I S - la L O U I S I A N E ~ |
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La cote est de New-York à Miami |
Les parcs de l'ouest américain |
-retour à l'accueil- | Les Cajuns de Louisiane et la France |
A la conquète de l'espace Houston, Cap Canavéral |
Un héros romantique Le marquis de Lafayette |
La Louisiane ou Louisiane française était un territoire de la Nouvelle-France, en Amérique du Nord, aux XVIIe et XVIIIe siècle. Elle fut baptisée en l'honneur du roi Louis XIV par l'explorateur Cavelier de La Salle. Immense espace allant des Grands Lacs au golfe du Mexique, le fleuve Mississippi constituait l'épine dorsale de la colonie. Aujourd'hui, l'État américain de la Louisiane ne représente qu'une partie du territoire contrôlé par les Français il y a trois cents ans.
Explorée sous le règne du Roi-Soleil, la Louisiane française fut relativement peu mise en valeur. Les défaites de la guerre de Sept Ans finirent par avoir raison de la Louisiane française qui fut cédée aux Espagnols par Louis XV. Le Premier Consul Napoléon Bonaparte s'en sépara définitivement en 1803, au profit des États-Unis. Cependant le Code Napoléon y est toujours en vigueur.
L'Église joue un rôle de premier plan pour l'exploration de la Louisiane française. Les missionnaires s'attachent à évangéliser les autochtones. Un certain nombre d'Amérindiens sont employés comme esclaves dès le début du XVIIIe siècle, malgré l'interdiction officielle. En Louisiane, les planteurs leur préfèrent les Africains, même si certains ont des domestiques amérindiennes. C'est en 1717 que le ministre des Finances John Law décide d'importer des esclaves noirs en Louisiane. Les esclaves apportent d'Afrique le gombo, plante qui entre dans la préparation de ragoûts et potages. Si le Code noir exige que les esclaves reçoivent une éducation chrétienne, beaucoup gardent des pratiques animistes africaines.
Les Cadiens (en anglais, « Cajuns ») comprenaient tous ceux originaires d'Acadie et qui s'étaient réfugiés en Louisiane lors de la Déportation des Acadiens de 1755 à 1763. Par suite du traité de Fontainebleau en 1762, ceux-ci ont donc été confrontés non seulement à l'élite bourgeoise créole, mais aussi aux nouveaux arrivants espagnols. Les Cadiens étaient, contrairement à leurs concitoyens créoles, vus comme des pauvres dépourvus de tout bien matériel et vivant dans les bayous. Depuis, les Cadiens regroupent l'ensemble de leurs descendants et forment aujourd'hui le plus grand groupe culturel, dépassant ainsi les Créoles.
Une région du sud de l'État actuel de la Louisiane fut officiellement créée sous le nom d'Acadiane en 1971 par la législature louisianaise, regroupant ainsi les paroisses lousianaises avec une forte concentration cadienne. Le traité de Paris, signé le 10 février 1763, consacre l'éviction des Français en Amérique du Nord : le Canada ainsi que la rive orientale du Mississippi sont cédés à la Grande-Bretagne. La Nouvelle-Orléans et la rive occidentale du fleuve sont remises à l'Espagne; cette cession a été négocié secrètement dès le 3 novembre 1762 entre la France et l'Espagne, par le traité de Fontainebleau.
La colonisation française en Louisiane a laissé un patrimoine culturel qui est remis en valeur depuis quelques décennies. La langue française demeura encore la principale langue parlée en Louisiane jusqu'à la Guerre de Sécession ; puis elle régressa en raison de la défaite des Sudistes pour lesquels les Franco-Louisianais avaient pris parti et par l'arrivée d'immigrants américains. La toponymie des noms des villes, des villages, des montagnes, des bayous et des cours d'eau témoigne toujours du passé historique de la Louisiane française.
L'héritage de la langue française et du français cadien est celui qui tend à s'effacer le plus actuellement : c'est pourquoi le Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), créé dans les années 1960, continue à enseigner un français normé entre le français cadien et le français standard métropolitain. Aujourd'hui, les régions cadiennes de la Louisiane (l'Acadiana) forment souvent des associations avec les Acadiens du Canada qui envoient des professeurs de français pour réapprendre la langue dans les écoles. En 2003, 7 % des Louisianais sont francophones, même s'ils parlent également l'anglais. On estime à 25 % la part de ceux qui ont une ascendance française. De nombreuses villes ou villages ont des noms évocateurs : Saint-Louis, Détroit, Bâton Rouge, La Nouvelle-Orléans, etc. C'est au CODOFIL que l'on doit, même si elle n'est pas une langue officielle (l'anglais non plus), le statut « spécial » de la langue française en Louisiane afin de la « préserver, promouvoir, développer la culture et l'héritage français et créole de Louisiane ». Enfin la Nation amérindienne des Houmas revendique l'héritage francophone qu'elle a conservé jusqu'à nos jours. Les fêtes et commémorations historiques rappellent la présence française de l'époque moderne : en 1999, La Nouvelle-Orléans a célébré l'anniversaire de sa fondation ; en 2001, ce fut le tour de Détroit. En 2003, de nombreuses expositions ainsi qu'un colloque ont retracé l'histoire de la vente de la Louisiane à l'occasion du bicentenaire. Certains lieux et de nombreux musées témoignent d'un patrimoine culturel laissé par les Français. On pense en premier lieu au quartier français de La Nouvelle-Orléans. De nombreux forts français ont été reconstitués et ouverts au public. Une partie de la culture louisianaise plonge ses racines dans la période française : le chant créole a influencé le blues et le jazz. La musique cadjine reste très vivante encore aujourd'hui. Le carnaval de La Nouvelle-Orléans témoigne d'une tradition catholique toujours vivace. Joan Crawford, Sidney Bechet et Joséphine Baker sont les représentants culturels les plus connus témoignant de l'histoire française en Louisiane.
Quelques dates :
. 1673 : les Français Louis Jolliet et Jacques Marquette commencent l'exploration du fleuve Mississippi.
. 1682 : Cavelier de La Salle descend le Mississippi jusqu'à son embouchure. Le 9 avril prise de possession de la Louisiane au nom de Louis XIV.
. 1713 : début de la traite des Noirs en Louisiane.
. 1718 : fondation de La Nouvelle-Orléans.
. 1723 : La Nouvelle-Orléans devient officiellement la capitale de la Louisiane française.
. 1762 : Traité de Fontainebleau, la France perd la Louisiane au profit de l'Espagne.
. 1763 : Traité de Paris, la France perd le Canada et l'est de la Louisiane au profit de l'Angleterre.
. 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis.
La ville de Baton Rouge est la capitale de l'État de Louisiane, aux États-Unis, et la deuxième ville la plus peuplée de cet État, suivant la croissance et la décroissance temporaire de sa population due à l'afflux de réfugiés depuis le passage de l'ouragan Katrina sur La Nouvelle-Orléans en 2005. La commune de Baton Rouge compte 230 000 habitants, au sein d'une agglomération de 850 000 habitants. La ville accueille le campus principal de l'université d'État de Louisiane, plus de 30 000 étudiants et de la Southern University. De nos jours, la capitale et sa région sont presque entièrement anglophones, seuls 1 200 sont restés francophones. Une partie de la population est d'origine française. En sa qualité de capitale, Baton Rouge abrite le Capitole de l'État de Louisiane où siège la législature de l'État, composée de la Chambre des représentants et du Sénat, ainsi que les bureaux du gouverneur de Louisiane et des autres institutions de l'exécutif. Bien qu'elle soit située à 237 km de la côte du golfe du Mexique, Baton Rouge accueille un grand complexe industrialo-portuaire. Le port exporte les céréales des Grandes Plaines par le Mississippi. Elle abrite la seconde plus grande raffinerie des États-Unis. Le stade de l'équipe de football américain, Tiger Stadium, peut abriter 92 000 spectateurs.
A gauche le capitole de Louisiane.
Le sénat de Louisiane | Vue de la terasse du capitole |
Natchez est un village près duquel fut construit le fort Rosalie, fondé par le négociant et négrier français Antoine Crozat en 1714.
Lafayette est une ville de 130 000 habitants, le double avec la banlieue, située au coeur de l'Acadiane à 208 kilomètres à l'ouest de La Nouvelle-Orléans. Lafayette est le centre du pays cadien. La ville est fondée en 1821 par un Acadien, Jean Mouton. Initialement nommée Vermilionville, elle prend le nom de Lafayette en 1884, en l'honneur du marquis de La Fayette.
Il y a parait-il 40 villes portant le nom de LAFAYETTE aux USA.
Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, dit « La Fayette », né le 6 septembre 1757 au château de Chavaniac, province d'Auvergne, actuellement Chavaniac-Lafayette dans la Haute-Loire, et mort le 20 mai 1834 à Paris, est un noble d'orientation libérale, officier et homme politique français. Nommé général par George Washington, Lafayette a joué un rôle décisif aux côtés des Américains dans leur guerre d'indépendance contre le pouvoir colonial britannique et en particulier lors de la victoire de Yorktown le 19 octobre 1781. Lafayette a aussi oeuvré à l'émergence en France d'un pouvoir royal moderne, avant de devenir une personnalité de la Révolution française jusqu'à son émigration, son arrestation et sa mise en prison pour cinq ans en 1792. Lafayette fut aussi un acteur politique majeur des débuts de la monarchie de Juillet. Surnommé le « héros des deux mondes », il est l'un des huit citoyens d'honneur des États-Unis d'Amérique.
Après la révolution de 1789, La Fayette décide de signer tous ses courriers d'un « Lafayette » en un seul mot, en réaction contre le système nobiliaire. C'est aussi la graphie utilisée par ses contemporains jusqu'à sa mort.
Les tortus dans le marais Athafalaya | Les aligators |
Houma est une ville de 33 000 habitants située dans le delta du Mississippi à environ 90 km au sud-ouest de La Nouvelle-Orléans. Houma et les communautés voisines sont profondément imprégnées de traditions et de culture cadienne. La région est connue pour la pêche, les bayous, sa cuisine cadienne, sa musique et son hospitalité. Houma est connue également, à un degré moindre que La Nouvelle-Orléans, pour ses festivités du Mardi Gras.
Peuplée de 7 000 habitants, la ville, située au coeur de la région Acadiane, est considérée comme le centre de la culture cadienne. Elle est nommée ainsi en l'honneur de Martin de Tours. Saint-Martinville est le chef-lieu de la paroisse de Saint-Martin.
Les états des Etats-Unis sont divisés en comtés, l'équivalent de nos communes ou départenents. En Louisiane on dit paroisse, mais il n'y a plus de liens avec la religion.
L'église Saint Martin de Tours | L'église Saint Martin de Tours |
En 1847, l'américain Henry-Wadsworth Longfellow publiait un poème intitulé «Évangéline - A Tale of Acadie» où il raconte l'histoire de la Déportation des Acadiens au travers du dramatique périple d'un couple, Évangéline et Gabriel.
Le poème de 1 400 vers, écrit en hexamètres, est un poème épique basé sur la tradition orale, mais maints Acadiens le considèrent comme vrai. C'est l'histoire d'une jeune fille, Évangéline Bellefontaine et de son amant, Gabriel Lajeunesse auquel elle est fiancée, et qui sont cruellement séparés lors de la déportation de Grand Pré (Nouvelle-écosse) en 1755. Les circonstances politiques de la France et l'Angleterre, qui sont perpétuellement en conflit, dictent l'avenir de ces deux jeunes amoureux. Évangéline erre à la recherche de son être cher, mais le destin semble toujours lui jouer de mauvais tours. Selon une légende c'est au pied de ce chêne à Saint Martin Ville au bord du bayou Teche qu'elle se rend chaque jour dans l'espoir de voir débarquer son amoureux. Et un jour le miracle se produit. Elle voit arriver un vieux monsieur, ils se reconnaissent et tombent dans les bras l'un de l'autre. Mais Gabriel lui avoue qu'il s'est marié avec une autre fille et tout s'écroule pour Evangéline.
Il existe une autre version, Evangéline était infimière dans un hospice, un vieil homme arrive, c'est Gabriel et il meurt dans les bras de sa fiancée.
Après la publication en anglais du poème, les éditions en langues étrangères se succèdent en des centaines d'éditions dans toutes les langues principales du monde. La première traduction française paraît en 1853. Le Moniteur acadien, premier journal acadien fondé en 1867, reproduit le poème pour ses lecteurs. Lorsqu'un second journal acadien est fondé, le nom retenu est L'Évangéline - le poème y est publié sous la forme d'un feuilleton. Au 20e siècle, les fêtes acadiennes organisées en été en Nouvelle-Écosse comportent un concours afin de choisir une Évangéline et un Gabriel pour représenter la collectivité à des activités de relations publiques. Le même phénomène se produit en Louisiane. Le mythe d'Évangéline se perpetue, dans le lieu historique national de Grand-Pré en Nouvelle Ecosse et ici à Saint-Martinville.
Ce panneau ptrimonial en français | Le chêne d'Evangeline |
Le bayou Teche à Saint-Martinville | La rue et le Boulevard |
THIBODAUX
Thibodaux est située dans le sud-est de la Louisiane, à 75 km au sud-ouest de La Nouvelle-Orléans. Le bayou Terrebonne y prend sa source. Une communauté s'établit sur le site au XVIIIe siècle. La ville est fondée en 1830 sous le nom de Thibodauxville, en l'honneur du propriétaire de plantation Henry S. Thibodaux, gouverneur intérimaire de Louisiane en 1824. Le nom de la ville est changé pour celui de Thibodeaux en 1838. La ville est jumelée avec Loudun, France, Poitou. |
En Louisiane, un bayou est une étendue d'eau formée par les anciens bras et méandres du Mississippi. Les bayous s'étendent sur tout le sud de l'État louisianais, formant un réseau navigable de milliers de kilomètres de « boyaux ». Dans les bayous, un courant très lent, non perceptible, va vers la mer à marée basse et vers l'amont à marée haute. Par extension, on appelle le Bayou la grande région marécageuse du sud de la Louisiane, notamment dans la région de l'Acadiane. Cet espace amphibie a été occupé par les Cadiens francophones qui y vivaient essentiellement des produits de la pêche et de la chasse.
Le bayou est un écosystème de zone humide, complexe et amphibie où domine l'eau douce, ce qui le différencie de la mangrove. La biodiversité y est riche. La végétation a développé des systèmes racinaires à l'air libre, qui servent de poumons ou de tubas. Le bayou est un milieu où plusieurs espèces viennent se nourrir : les crevettes, les écrevisses, les lamantins, les dauphins, les alligators. Des oiseaux vivent autour des bayous, tels que l'aigrette, le héron, le pygargue à tête blanche, la buse à queue rousse et le carouge à épaulettes. Enfin les bayous regorgent d'alligators que les touristes viennent photographier lors d'excursions en bateau.
La Nottoway Plantation, aussi connue comme la Nottoway Plantation House, se trouve à White Castle en Louisiane, aux États-Unis. Il s'agit d'une demeure liée à une plantation de coton. Construite entre 1855 et 1859 pour la famille de John Hampden Randolph, la maison a été inscrite sur le National Register of Historic Places en 1980. Elle est depuis transformée en musée.
Maison cajun | Four à sucre du 18 ème siècle. |
OAK ALLEY
Fondée en 1837 la plantation d'Oak Alley (en français: « allée des chênes ») est un site historique situé sur la rive droite du fleuve Mississippi, entre La Nouvelle-Orléans et Bâton-Rouge. Elle est célèbre pour sa magnifique allée de 28 chênes vieux de 250 ans. |
maison pour 2 familles d'esclave, la cheminée servait pour les 2. | La cloche servait à appeler les esclaves. |
L'ancien atelier d'égrenage, la machine à vapeur se trouve sous l'appentis. | Le local d'accueil et d'exposition. |
Superbe plantation près de Natchez, dirigée par monsieur et madame Tanner.
Après avoir vu un petit film en français on visite l'usine moderne, on fait une petite promenade dans la plantation, puis c'est la visite de l'ancienne usine où le moulin à égrener date de 1884. La force motrice était une machine à vapeur. C'était déjà un grand progrès.
Les Aztecs utilisaient déjà le coton comme textile il y a 8000 ans et c'est à partir des années 1700 qu'il est utilisé à grande échelle. Il est semé en avril, se récolte en septembre et octobre et est égrené en novembre. La fin du 19 ème siècle voit le début des ramasseuses automatiques et c'est pendant la première guerre mondiale que les moteurs diesels envoient les mules au pâturage. Le coton brut de récolte contient un tiers de fibres, un tiers de graines et un tiers de déchets. Le coton brut est séché, nettoyé puis égrené. Les graines servent d'aliments pour le bétail, ou à la fabrication d'huile végétale, les fibres vont subir deux autres nettoyages puis sont comprimés et conditionnés en balles d'environ 250 kg dont la destination finale est l'usine de tissage. Avec une balle de coton on peut faire 1200 T-Shirt, 300 paires de Jeans. Et savez-vous que les billets de banque américains sont faits de 75 % de coton et 25 % de lin.
De nos jours Frogmore cultive 900 hectares de coton. Au printemps, les graines sélectionnées et traitées avec des fongicides et des insecticides, sont semées par des machines conçues pour semer 8 à 12 rangs à la fois.
J'y ai acheté deux livres en français, un sur la période de l'esclavage, 17 interviews d'esclaves et un sur l'épopée acadienne. J'y ai aussi photographié cette citation et ce portrait de Mark Twain.
La vie est courte; Transgresse les règles; Pardonne rapidement; Embrasse doucement; Aime sincèrement; Rit spontanément; Ne regrette jamais rien; Ça te fera sourire.
Superbe maison restaurée de style néogrec (1835), agrémentée d'un jardin à la française de 14 ha. Le mobilier d'origine a conservé son emplacement initial : tapis d'Aubusson, chandeliers en cristal de Baccarat, papier peint Dufour, broderie cousue par Martha Washington (la femme du premier président des États-Unis) et chambre à coucher en bois de rose de style gothique.
Sur la photo à droite le dispositif de ventilation de l'époque.
La sauce TABASCO produite depuis 125 ans sur l'Île Avery est connue dans le monde entier. La visite de l'usine est impressionnante.
L'Île Avery est en fait un dôme de sel qui s'étend sur huit miles de profondeur.
C'est sur cette île qu'Edward Mcllhenny a contribué à sauver l'aigrette neigeuse de l'extinction. L'oiseau était chassé pour son plumage. En 1895, il a capturé et élevé huit aigrettes sauvages. Leurs petits élevés, Mcllhenny les a libérées. Elles sont revenue le printemps suivant, et depuis, aigrettes et hérons reviennent chaque printemps par milliers à la colonie, maintenant appelée la cité des oiseaux.
Aujourd'hui Jungle Gardens permet d'apprécier les beautés de la nature avec son bouda, ses plantes exotiques, lieu de villégiature de nombreux oiseaux et même de cerfs, raton laveurs, tortues et alligators.
En 1936 Mcllhenny a reçu ce bouddha en cadeau. | Ces lagons abritent des tortues. |
des alligators et d'autres espèces sauvages. | Sur l'île aux oiseaux. |
La Nouvelle-Orléans est la plus grande ville de l'État de Louisiane, aux États-Unis. Comptant 500 000 habitants et 1 200 000 avec son aire métropolitaine, la ville est située sur les bords du Mississippi, non loin de son delta, sur les rives sud du lac Pontchartrain. Berceau du jazz, La Nouvelle-Orléans est marquée par l'héritage colonial français, que l'on retrouve aussi bien dans la toponymie que dans l'architecture ou les traditions locales.
En 1701, un premier comptoir de la fin du XVIIe siècle est transformé en poste de traite fortifié sous le nom de Fort Saint-Jean à la confluence du bayou Saint-Jean et du lac Pontchartrain juste au nord de la future cité de La Nouvelle-Orléans. Fondée en 1718 par Jean-Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville et des colons français, son nom est choisi en l'honneur du régent Philippe, duc d'Orléans. Nommée capitale de la Louisiane en 1722, elle est construite selon un plan en damier symétrique. Elle devient peu à peu un centre commercial, exportant vers l'Europe des peaux et fourrures produites par les Amérindiens ainsi que des produits de plantations (indigotier, tabac). Cédée à l'Empire espagnol puis reprise par la France, la ville est définitivement vendue aux États-Unis, avec la Louisiane, par Napoléon Bonaparte en 1803. En 1880, elle perd son statut de capitale d'État au profit de Baton Rouge. Modernisée au début du XXe siècle, grâce à la création de digues et de canaux, la Nouvelle-Orléans perd 30 % de sa population après le passage de l'ouragan Katrina le 29 août 2005, qui entraîne d'importantes inondations et destructions de bâtiments.
Peuplée à plus de 65 % d'Afro-Américains, La Nouvelle-Orléans devient dès 1910 un lieu de bouillonnement artistique et musical. Foyer de la musique afro-américaine, elle voit émerger de nombreux artistes de blues et de jazz, comme Louis Armstrong et Sidney Bechet - tous deux nés dans la ville -, et laissera son nom à un genre de jazz. En outre, la ville possède un important patrimoine colonial, notamment dans le Vieux carré français et le Faubourg Marigny. Certains de ses habitants, descendants des créoles, parlent encore le français et le Mardi Gras est fêté chaque année.
La cathédrale Saint Louis | Jackson square et la cathédrale Saint Louis |
Les balcons où galeries en fer forgés | Les balcons où galeries en fer forgés |
La rue Bourbon, la plus animée du quartir français. | Le quartier français est immense, ici point de touristes. |
Coeur français battant en terre américaine, La Nouvelle-Orléans ne ressemble à aucune autre ville des États-Unis. Entre quartier français à l'architecture latino-créole, carnaval, cathédrale, antiquaires, boîtes de jazz et rues en fête, c'est à une tourbillonnante plongée dans l'Amérique impertinente que convie cette ville à l'ambiance si attachante. Une ville qui se souvient aussi qu'elle a été espagnole. |
Le New Orleans Jazz & Heritage Festival est un festival de jazz annuel depuis les années 1960. Il a eu lieu du 27 avril au 7 mai 2018 sur l'hippodrome de La Nouvelle-Orléans. Surnommé le "Jazz Fest", il célèbre les musiques et les cultures originales de La Nouvelle-Orléans et de la Louisiane. La musique englobe tous les styles associés à la ville et à l'État : jazz (traditionnel et contemporain), blues, R&B, musique cajun, zydeco, gospel, reggae, zouk, salsa, soca, folk, musique latino-américaine, Rock 'n' roll, rap, musique country et bluegrass. Le Jazz Fest permet également de découvrir la cuisine louisianaise. Des chefs louisianais présentent la variété de la gastronomie et notamment de la cuisine cadienne. Préparations culinaires, dégustations de mets et ventes de beignets de langoustes, sandwichs au cochon de lait, saucisses d'alligator, sandwichs po' boy, écrevisses bouillies, crabes à carapace molle, jambalaya, gumbo, etc.
J'en suis le témoin, on mange très bien en Louisiane. Les prix affichés sont comparables à la France mais attention, il faut ajouter les taxes, 11 % et le pourboire, 18 à 20 %.
La Nouvelle-Orléans est la plus française des villes américaines. Le carnaval, ou Mardi gras remonte à la colonisation française de la fin du XVIIe siècle. Il se déroule aux mêmes dates qu'en France, au début du carême. À l'origine, il consistait à rendre honneur à l'explorateur René-Robert Cavelier et se déroulait autour de bals.
Le Mardi gras à La Nouvelle-Orléans est, de nos jours, une immense fête, riche en animations et haute en couleur. La Nouvelle-Orléans se pare pour l'occasion de ses plus beaux atours, et la foule déguisée en violet, or et vert, se réunit dans les rues, autour de concerts de jazz, de défilés et de bals. Le violet symbolise la justice, le vert la foi et l'or représente le pouvoir. Pendant les défilés, des objets sont lancés aux passants : colliers, tasses et autres cadeaux. On déguste aussi des galettes des Rois. Pendant le carnaval, La Nouvelle-Orléans tourne au ralenti, et seule la fête rythme le quotidien.
Entre le quartier des affaires et le port se trouve un immense bâtiment où sont stocké chars et personnages.
Le tramway que j'ai pris. | Le tramway de Canal Street. |
Avant l'ouragan Katrina de 2005, il y avait 600 000 habitants à La Nouvelle Orléans, après 400 000. Aujourd'hui la population est remontée à 500 000. | Cette statut se trouve sur le port de La Nouvelle Orléans. Elle exprime la reconnaissance de l'apport du Mississippi à l'Amérique ainsi que le rôle des marins et des travailleurs au sol rendant les ports surs et productifs | En 1718, Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville commande une expédition française en Louisiane. Il fonde la ville de La Nouvelle-Orléans, ainsi nommée en hommage au régent, le duc d'Orléans. |
L'église Saint John the baptist catholic church | Immaculate conception jesuite church. |
Le musée de la guerre civile ou guerre de sécession | Carte de la Sécession. |
La guerre de Sécession ou guerre civile américaine est survenue entre 1861 et 1865 et opposait les États-Unis d'Amérique (« l'Union »), dirigés par Abraham Lincoln, et les États confédérés d'Amérique (« la Confédération »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis au sujet de l'esclavagisme. L'Union comprend tous les États abolitionnistes et cinq États « frontaliers » esclavagistes et est dirigée par Abraham Lincoln et le Parti républicain. Lincoln est profondément opposé à l'esclavagisme et souhaite son abolition dans les territoires détenus par les États-Unis. Sa victoire à l'élection présidentielle de 1860 entraîne une première sécession de sept États du Sud, dont la Louisiane, avant même que Lincoln ne prenne ses fonctions.
Plus de 3 heures de visite pour l'immense et très intéressent musée de la seconde guerre mondiale.
Il commence par évoquer la 1ère guerre mondiale et les lourdes sanctions imposées à l'Allemagne.
Il mentionne le 8 mai 1945 mais considère la fin de la guerre mondiale après la capitulation du Japon.
Je n'ai vu aucun panneau concernant la victoire de Stalingrad qui fut la 1ère grande défaite des nazis.
Il insiste beaucoup sur Pearl Harbour et le grand débat entre les isolationnistes et les interventionnistes.
Le débarquement en Normandie occupe une grande place.
Le panneau à gauche cite Roosewelt avant Pearl Harbour. C'est après qu'il changera d'avis.
Je rappelle que les Etats-Unis ont livré des armes à l'Angleterre dès le début de la guerre.
Il y a un peu plus de deux siècles, le 20 décembre 1803, par besoin d'argent frais, notamment en vue de son couronnement en tant qu'empereur, Napoléon cédait la Louisiane, territoire alors beaucoup vaste que l'Etat actuel, au président américain Thomas Jefferson pour la modique somme de 80 millions de francs de l'époque (185 millions d'euros). Une somme dérisoire, sachant que nous en aurions été chassés par la force, comme avec nos autres territoires en Amérique du Nord. La vente entraînait un doublement de la superficie des Etats-Unis d'alors.
Parmi les manifestations accompagnant l'anniversaire de cette vente historique, un "procès simulé" mettant face-à-face Thomas Jefferson et Napoléon Ier, à l'initiative d'avocats cajuns, a tourné en faveur de ce dernier. Le président américain a été reconnu coupable de prolongation de l'esclavagisme, d'expulsion d'Amérindiens et de discrimination à l'encontre des Français de Louisiane, tandis que l'empereur français s'est vu acquitter des charges d'abandon des Acadiens qui pesaient sur lui depuis la fameuse transaction. Ce procès fictif s'est tenu pour l'essentiel en français, ce simple fait prouve que la langue française est toujours vivante en Louisiane.
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