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~ La C O N Q U Ê T E ~ S P A T I A L E ~~

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des Etats-Unis.


Le monde sortait d'un dramatique épisode de son histoire où des hommes s'étaient conduits en véritables barbares.
Les technologies annoncent et accompagnent les chambardements sociologiques, accélérant les ruptures, les rendant irréversibles.

Il y avait Sergueï Korolev, génial créateur de la première fusée RP318 en 1936 propulsant un avion, interné sans raisons dans les camps staliniens de 1938 à 1944.

Il y avait Werner Von Braun, génial inventeur de la fusée V2 en 1942 propulsée par un moteur brulant un mélange d’alcool et d’eau associé à l’oxygène liquide.

Il y avait la débâcle allemande, la récupération de Von Braun par l’armée américaine et celle de l’usine de fabrication de V2 par l’armée soviétique.
Seul Korolev pouvait reprendre l’usine en mains et il fut libéré aussi vite qu’il avait été emprisonné.
Il y avait des rêves :

Korolev rêvait d’envoyer des hommes dans l’espace, mais l’U.R.S.S. avait le même objectif que les Etats-Unis, ne voyant pas l’intérêt de mettre un satellite en orbite.
Staline commandait directement tous les projets spatiaux de l'Union Soviétique.

Le 4 octobre 1957 le 1er satellite artificiel de la terre est lancé avec succès par l’URSS, appelé Spoutnik 1 il produit un lancinant Bip Bip.
Le 3 novembre 1957 Spoutnik 2 emporte dans l’espace une chienne Laïka, Spoutnik 3 est lancé en mai 1958.
Pendant ce temps Von Braun ronge son frein tandis que Korolev est devenu l’homme sans nom qui doit s’effacer pour ne pas disparaître.

Von Braun rêvait d’envoyer des hommes sur la lune, mais les Etats-Unis voulait un missile balistique capable d’acheminer rapidement une charge nucléaire vers un pays ennemi situé à grande distance, la lune ne les intéressait pas.
En 1956, Von Braun devient, à sa demande, citoyen américain.

Un mois après le lancement de spoutnik 2, les américains lancent Vanguard 1, il l’'annonce à grand renfort de publicité. Le lanceur Vonguard fait un saut de puce et s'’effondre sur son pas de tir. Un lancement qui ridiculise les américains.
Le 19 décembre 1960 la cabine Mercury s’envole de Cap Canaveral. Le 31 janvier 1961 une seconde suit emportant un chimpanzé dans l'’espace.

Contrairement aux essais américains qui se déroulent depuis le début devant des milliers de personnes, avec force publicité, ceux des soviétiques sont toujours effectués dans le plus grand secret, il s’écoule jusqu’à 48 heures entre le décollage et la communication officielle.

Laïka, chienne bâtarde d'environ trois ans et pesant 6 kilogrammes, avait été ramassée dans les rues de Moscou, comme tous les autres "candidats". "On sélectionnait des chiennes, parce qu'elles n'ont pas besoin de lever la patte pour uriner et ont donc besoin de moins de place que les mâles, et bâtardes parce qu'elles sont plus débrouillardes et peu exigeantes". Les candidates devaient être photogéniques et leur prénom était choisi pour marquer les esprits. Laïka -- du mot russe "aboyer" -- avait été sélectionnée parmi cinq ou six concurrentes pour sa débrouillardise, son caractère particulièrement docile et son regard légèrement interrogatif. "Bien sûr qu'on savait qu'elle devait périr dans ce vol, faute de moyen de la récupérer, inexistant à l'époque", poursuit la vieille dame. La veille de sa mission, "je suis allée la voir, je lui ai demandé de nous pardonner et j'ai même pleuré en la caressant une dernière fois", se souvient-elle.
Le lancement du Spoutnik avec Laïka, le 3 novembre 1957 à 5h30 (heure de Moscou), au Kazakhstan, depuis le futur cosmodrome de Baïkonour, "ne laissait rien présager de mauvais", se souvient Adilia Kotovskaïa. "Certes, lors de la montée de la fusée, le rythme cardiaque de Laïka a augmenté considérablement". Mais au bout de trois heures la chienne a récupéré son rythme normal. Mais tout à coup, après la neuvième rotation autour de la Terre, la température à l'intérieur de la capsule de Laïka commence à augmenter et dépasse 40°C, faute de protection suffisante contre les radiations solaires. Résultat: Laïka, qui aurait dû rester en vie entre huit et dix jours, est morte au bout de quelques heures à cause de la chaleur et de déshydratation.
La radio soviétique a continué malgré tout à publier des rapports quotidiens sur "la bonne santé de Laïka", devenue héroïne planétaire. Selon la version officielle, longtemps soutenue par Moscou, Laïka a trouvé la mort grâce à un poison qu'elle a reçu avec sa nourriture pour éviter une mort douloureuse lors du retour de l'engin dans l'atmosphère. Le Spoutnik lui-même s'est désintégré dans l'atmosphère le 14 avril 1958, au-dessus des Antilles, avec sa passagère morte. Le 19 août 1960, un vol spatial ramène vivantes deux chiennes envoyées dans l'espace, Belka et Strelka, ouvrant la voie au premier vol habité du Soviétique Youri Gagarine, le 12 avril 1961.


Le 12 avril 1961, Radio Moscou annonce que le 1er vaisseau spatial habité par l’homme a été lancé. Le pilote cosmonaute est Youri Gagarine, il sera suivi de Guerman Titov les 6 au 7 août 1961, à bord de Vostok 2.

Le 5 mai 1961 MR3 s’envole, embarquant Alain Shepard, le 1er américain pour un vol suborbital de 15 minutes. Le 21 juillet MR4 emporte Virgil Grison à 60 km. d’altitude.

Depuis début 1961, deux américains ont volé dans l’espace, Alain Shepard et Virgil Grison, mais aucun n’a été satellisé alors que Gagarine a fait le tour de la terre en avril 1961, suivi par Guerman Titov en août.
Le 20 février 1962 John Gleen sera le premier américain à boucler une orbite autour de la terre tandis que Valentina Tereshkova sera la première femme à voler dans l'espace en juin 1963.

Le 18 mars 1965 le soviétique Alexis Léonov réalise la 1ère sortie dans l’espace. Il fut le 18e homme dans l'espace et le 11e soviétique. Relié à sa capsule spatiale Voskhod 2 par un cordon, il flotta pendant douze minutes dans l'espace. La mission fut difficile et le retour dans la cabine épuisant. Le scaphandre s'était dilaté et ne permettait pas à Leonov de rentrer pour rejoindre son coéquipier. Il garda son sang froid et réussit en dépressurisant un peu son scaphandre à s'introduire dans le sas la tête la première alors qu'il devait rentrer les pieds en avant pour pouvoir rejoindre son siège, il a alors dû se retourner à l'intérieur du sas pour reprendre sa position et pouvoir le fermer. Enfin, le retour sur Terre fut une épreuve de plus pour l'équipage car la cabine ne se posa pas à l'endroit prévu et les secours mirent plusieurs heures à récupérer les deux hommes.

Le départ de Gemini 4 a lieu le 3 juin 1965 de Cap Kennedy. A son bord White sera le premier américain à évoluer dans le vide cela deux mois et demi après l’exploit de Léonov. Le 7 juin la cabine amerrit dans l’Atlantique après un vol de 97 heures. A la 3ème révolution la sortie de White a lieu pendant 21 minutes. Il se heurte aux mêmes problèmes que Léonov pour donner à son corps l’attitude désirée, il doit déployer des efforts considérables qui conduisent son rythme cardiaque à 200 pulsations à la mn., avec comme conséquence une intense transpiration, la vapeur d’eau se condense rendant la visibilité mauvaise au moment où il s’agit, dans des conditions les plus difficiles, de remettre la main sur le vaisseau cosmique. Des l’instant que l’astronaute est matériellement détaché de son vaisseau il constitue un satellite distinct du vaisseau et a son mouvement propre.

Avec ce vol de juin 1965, les américains sont au niveau des russes.
Une chose nous déconcertait particulièrement, nous avions l’impression qu’il était plus facile de travailler en état d’'apesanteur,
or les astronautes s’accordent pour dire qu’il fallait plus d’efforts et de temps dans l’espace qu'’au sol.

Le programme Soyouz remplace Voskhod et a pour but de relever le défit des programmes Gémini et Apollo. Soyouz est utilisé des le début des années 1960 et est toujours utilisé en 2010. Il permet de desservir les stations spatiales Saliout dans les années 1970 puis MIR et depuis 2000 la station spatiale internationale. Pourtant le début est dramatique : Le 21 avril 1967 lancement de Soyouz 1, à son bord Vladimir Komarev, à son retour la capsule s'écrase au sol tuant son occupant, c'est le premier mort reconnu par l'URSS, désormais gravement handicapé par la mort de Korolev en janvier 1966 et par l'insuffisance des moyens financiers,
Le premier amarrage automatique entre deux engins inhabités a lieu le 30 octobre 1967. Le premier amarrage entre deux Soyouz avec équipage a lieu en janvier 1969 avec les vaisseaux Soyouz 4 et 5. Au cours de la même mission est réalisée la première et seule sortie extravéhiculaire jamais effectuée à bord d'un vaisseau Soyouz : deux cosmonautes de Soyouz 5 passent par l'extérieur pour rejoindre Soyouz 4, le module orbital servant de sas. La mission est un succès
Ils ont aussi un programme lunaire et sont les auteurs du premier satellite artificiel autour de la lune et du premier atterrissage en douceur, cela en 1966.

Gemini 5 est lancé le 21 aout 1965. Sur ce vol tous les records sont battus, 191 h. dans l’espace et 120 révolutions.
Gemini 7 décolle le 4 décembre 1965 pour un vol d’une durée de 14 jours. Gemini 6 sera lancé 8 jours après. Durant cette expérience les 2 cabines s’approcheront à 15-20 cm. et pendant 5 heures les deux vaisseaux volèrent en formation, se dépassant à tour de rôle et tournant l’un autour de l’autre en lentes pirouettes.
L’objectif de Gémini 8 est son amarrage en orbite avec le véhicule cible Agena. Armstrong pousse doucement le nez de Gémini 8 dans le cellier d’amarrage d'Agena, les 2 vaisseaux ne font plus qu’un, le premier amarrage dans l’espace a été réussi en mars 1966.
Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il fut lancé par John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein. Le 21 juillet 1969, cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipage de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin.

Après le succès américain du 21 juillet 1969, les soviétiques ont prétendu qu'ils n'étaient pas intéressé à envoyer des hommes sur la lune car cela n'apportait rien à la conquête spatiale. Grace à la glasnost et la pérestroïka de Michael Gorbatchev, on a appris que cela était faux, ils avaient bien un tel projet et avaient environ un mois de retard sur les américains.

Dans cette lutte pour la suprématie dans l'’espace on songe à une utilisation militaire de la conquête spatiale. Coté Russe le projet Almaz est le pendant du projet MOL Américain.
Les astronautes deviennent des espions dans leur station spatiale.
Mais les satellites de reconnaissance non habités coutent beaucoup moins cher et donnent d'excellents résultats. En 1969 décision est prise de supprimer le projet MOL, juste six mois avant l’atterrissage sur la lune. En URSS le projet Almaz continue, mais on finit par reconnaître la supériorité des satellites robots et on arête Almaz prématurément.

Officiellement, la conquête de l'espace a fait 24 morts à ce jour.
Parmis eux citons :
- Spoutnik 2 : La chienne Laïka mourut en novembre 1957.
- Apollo 1 : Incendie lors d'un test sur le pas de tir le 27 janvier 1967 tuant les 3 astronautes, Grissom, White et Chaffée .
- Soyouz 1 : Parachute en torche le 23 avril 1967, une victime.
- Challenger : Explosion lors du lancement le 28 janvier 1986, tuant tout l'équipage en direct à la télé.
À ce jour, hormis la chienne Laïka, il n'y a pas eu de mort dans l'espace. Les décès se sont produits soit lors de l'entraînement au sol, soit lors du décollage, soit lors de la rentrée dans l'atmosphère.

La mort d'un héros :

Le vol de Youri Gagarine, le 12 avril 1961 lui a apporté une notoriété planétaire, c'est dire l'émotion que sa mort accidentelle a soulevée moins de six années plus tard. Un accident d'avion sur les causes duquel repose toujours une chape de plomb.
Il a reçu de nombreuses lettres posthumes, en voici une :
Cher Youri,
Je t’ai rencontré et servi en 1963 sur les bateaux mouches du pont de l’Alma. Tu as serré la main à tout le personnel du bateau. Maintenant, tu te trouves dans l’espace où tu aimais être....

Une poignée de main historique :
Après la visite de l'homme sur la lune, la concurrence acharnée des deux grands cède petit à petit la place à la coopération, essentielement pour des raisons budgétaires. Elle aboutit à une poignée de main historique dans l’espace. L’astronaute Thomas Stafford et le cosmonaute Alexis Leonov se rejoignent quand le vaisseau américain Apollo et le vaisseau russe Soyouz se rencontrent dans l’espace en juillet 1975. C'est un évènemant politique : après s’être affrontées pendant plus de dix ans, les puissances ennemies sont parvenues à s’entendre. Il faudra attendre la station orbitale Mir pour qu'ils entament une coopération plus avancée.
La conquète spatiale continue, elle est moins spectaculaire et nous sommes blasés. Aujourd'hui on approche MARS, VENUS, JUPITER, MERCURE ..... La passion d'explorer, d'apprendre ..... La passion des voyages, toujours plus loin ...... Un jour l'homme découvrirat une autre terre ou il posera son sac ...... Espérons que ce sera avant d'avoir trop abimée la belle bleue ......

Le tourisme spatial :

Depuis les premiers vols habités dans l'espace, il existe une fascination répandue pour cette forme d'aventure extrême.
À la suite des problèmes budgétaires rencontrés par l'agence spatiale russe, certains, à condition d'être particulièrement fortunés, peuvent, à compter de 2001, réaliser leur rêve. Il existe aujourd'hui deux formes de tourisme spatial : le séjour en orbite dans la Station spatiale internationale qui nécessite un très long entraînement et le vol suborbital qui consiste à passer quelques minutes à une altitude supérieure à 100 km mais qui est relativement moins coûteux et contraignant.
Un vol suborbital est la trajectoire d'un engin spatial se déplaçant à une vitesse suborbitale, inférieure à la vitesse requise pour qu'il se maintienne en orbite. Le premier vol suborbital américain eut lieu le 5 mai 1961, avec l'astronaute Alan Shepard.
La durée d'un tel vol est de 2 à 3 heures et permet aux passagers de passer cinq minutes en apesanteur, avec seulement trois jours d'entraînement, pour une somme de 250 000 dollars américains.
En 2009, les opportunités du tourisme spatial orbital sont limitées et coûteuses, l'Agence spatiale russe Roscosmos étant la seule à fournir le transport. Le prix pour un vol organisé par Space Adventures à la Station spatiale internationale à bord du vaisseau spatial Soyouz est de 20 à 35 millions de dollars américains.

Huit touristes de l'espace se sont assis à la place du passager lors de vols orbitaux entre 2001 et 2019 :
- Dennis Tito : du 28 avril au 6 mai 2001. Il débourse 20 millions de dollars américains.
- Mark Shuttleworth : du 25 avril au 5 mai 2002. Il débourse 21 millions de dollars de dollars américains.
- Gregory Olsen : du 1er octobre au 11 octobre 2005. Il débourse 20 millions de dollars américains.
- Anousheh Ansari : du 18 septembre au 29 septembre 2006. Une américano-iranienne, qui est la première femme touriste de l'espace, et première iranienne. Elle débourse 20 millions de dollars américains.
- Charles Simonyi participant au vol Soyouz TMA-10 du 7 avril 2007 en direction l'ISS, pour un retour le 20 avril. Il retourne dans l'espace le 26 mars 2009, devenant le premier touriste spatial à être allé dans l'espace à deux reprises. Il débourse 25 millions de dollars américains pour son premier vol et 22 millions de dollars américains pour son deuxième.
- Richard Garriott, fils de l'ancien astronaute Owen Garriott, participant au vol Soyouz TMA-13 le 13 octobre 2008. Il débourse 30 millions de dollars américains.
- Guy Laliberté, décolle avec la mission Soyouz TMA-16 le 30 septembre 2009. Il débourse 35 millions de dollars américains.
- Hazza Al Mansouri, décolle avec la mission Soyouz MS-15 le 25 septembre 2019. Il revient sur Terre à bord du Soyouz MS-12 le 3 octobre 2019.

C'EST QUOI, L' ESPACE ?

A la surface de la terre, nous baignons dans une atmosphère d’air respirable, et on trouve des traces d’air à des milliers de KM de la terre. L’espace ne commence pas à une certaine altitude, mais à une certaine vitesse, ce n’est pas non plus un milieu vide. Sur la lune, nous serions directement exposés à l’espace, aucune barrière ne nous séparerait de l’univers, mais nous manquerions d’air, serions bombardés de radiations solaires et soumis à des écarts de température extrêmes. L’atmosphère nous protège des radiations venues de l’espace grâce à de multiples couches de gaz, notamment l’ozone, mais nous empêche d’accéder à l’espace.
Pour rester dans l’espace, un satellite doit se déplacer à la vitesse de 8 KM/S. Une fois cette vitesse acquise il peut y demeurer des années, voir éternellement sans avoir à utiliser ni moteur ni carburant. Pourquoi ? Parce que, tout objet lâché au dessus de la terre tombe de 5 M pendant chaque seconde. Or la surface de la terre est courbe, tous les 8 KM, elle s’incurve de 5 M. Ainsi un satellite qui se déplace à une vitesse de 8 KM/S est attiré vers le centre de la terre de 5 M chaque seconde et ne s’en approchera jamais puisque la surface de la terre s’incurve d’autant. En fait, l’engin est en chute libre perpétuelle et le sol se dérobe sous lui.
En théorie on peut atteindre 8 KM/S à n’importe quelle altitude, mais en dessous de 150 KM, la friction de l’air freine tout engin spatial. La station spatiale internationale ISS, tourne atour de la terre à 400 KM d’altitude, le télescope Hubble à 600 KM et les satellites de télécommunications circulent à 36 000 KM, en orbite géostationnaire, ils sont tous soumis à la gravité terrestre.
Peut-on échapper à la gravité terrestre ? OUI !!!
Pour cela, il faut atteindre la vitesse de 11 KM/S, on se trouve alors en orbite solaire. Pour sortir du système solaire, et donc, échapper à sa gravité, il faut atteindre la vitesse de 16,5 KM/S, on passe alors sous l’influence de la planète la plus proche.
A quoi sert l’exploration spatiale ?
- A nous faire rêver ? Plus beaucoup, nous sommes blasés, l’homme a hélas perdu ses capacités à s’émerveiller.
- A nous révéler les beautés et des secrets de l’univers ? Oui, assurément.
Et c’est tout ? Non bien sur. Les satellites ont changé notre vie.
- Les satellites de communication ont transformé notre monde en un village ou tout se sait instantanément, enfin, presque tout. Ces échanges permettent de nouer des liens entre les peuples, jadis l’étranger suscitait la peur, la méfiance, c'est toujours le cas pour certains, mais aussi aujourd’hui c'’est plutôt la curiosité, la volonté de se comprendre et d’'échanger.
- Les satellites météos, d’observation, de surveillance rendent d’innombrables services, ils permettent d’évaluer et de tenter de comprendre, et donc la possibilité de trouver des solutions au dérèglement climatique.
- Les satellites militaires servent à la paix, contrairement à ce que disent certains, car ils permettent de contrôler l’armement. Le GPS est une de ses applications.
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Et pourra-t-on un jour échanger avec ....
Pour communiquer avec une autre civilisation, il faudra qu’elle habite notre galaxie, car les distances qui nous séparent des autres sont si grandes, des millions, voir des milliards d’années lumière ....
Mais notre galaxie se compose de milliards d’étoiles .....

~ HOUSTON, Cap CANAVERAL, KENNEDY space center ~

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Ce périple effectué en 2019 nous conduit à Washingthon, Houston, Kennedy Space Center et Cap Canaveral.

WASHINGTON

Washington, la capitale des États-Unis, abrite le musée de l'air et de l'espace qui montre l'ensemble de l'exploration spatiale.

Le Spirit of Saint Louis est le monoplan utilisé par l'aviateur américain Charles
Lindbergh pour effectuer la première traversée aérienne de l'Océan Atlantique
de New York à Paris en solitaire et sans escale, les 20 et 21 mai 1927.

Entre 1969 et 1972 six modules identiques à celui-ci landed 12 américains sur la lune.

Celui-ci n'a jamais volé, il fut construit pour tester.

Gemini est le deuxième programme de vols spatiaux habités lancé par les États-Unis après le programme Mercury. Intercalé entre celui-ci et le programme Apollo, il a pour objectif de permettre à l'astronautique américaine de maîtriser des techniques de vol spatial que la capsule spatiale Mercury, trop rudimentaire, ne permettait pas de tester : les sorties extravéhiculaires, les manouvres orbitales (avec en particulier le rendez-vous spatial). Pour remplir cet objectif l'agence spatiale américaine, la NASA, développe le vaisseau spatial Gemini biplace disposant de capacités de manouvre en orbite importantes et qui, pour la première fois dans le monde de l'astronautique, met en oeuvre un ordinateur embarqué. Ce vaisseau est lancé par une fusée Titan, missile balistique intercontinental reconverti en lanceur.
Entre 1963 à 1966, 10 missions Gemini sont lancées : celles-ci remplissent complètement les objectifs fixés et préparent le triomphe du programme Apollo. Les États-Unis à travers ce programme reviennent au niveau de l'astronautique soviétique qui jusque-là bénéficiait d'une avance importante.

Spoutnik 1 est le premier satellite artificiel de la Terre. Cet engin spatial soviétique est lancé le 4 octobre 1957 depuis le cosmodrome de Baïkonour. Serguei Korolev, visionnaire fasciné par les perspectives spatiales ouvertes par les fusées, avait réussi à persuader ses commanditaires militaires d'utiliser le missile balistique comme lanceur de satellites.
L'événement a un retentissement planétaire et constitue un énorme choc pour l'opinion américaine car il démontre l'avance prise par les soviétiques dans le domaine. Les dirigeants soviétiques feront de leur programme spatial la clé de voute de la propagande du régime. Les deux pays tenteront durant les décennies suivantes de prouver la supériorité de leur forme de gouvernement à travers leurs réalisations spatiales. Les dirigeants américains rattraperont leur retard en créant une agence spatiale dédiée au programme spatial civil (la NASA) et en la dotant d'énormes moyens financiers.

Les combinaisons spatiales utilisées entre 1968 et 1975 pèsent 72 kg mais l'attraction lunaire étant six fois moins forte que la gravité terrestre, les astronautes ont l'impression de porter à peine 12 kg. L'autonomie maximale est de 6 h 30, moins 2 h de marge de sécurité, permettant des sorties extravéhiculaires nominales de 4 h 30, correspondant aux réserves d'oxygène, d'énergie électrique et d'eau pour le refroidissement.

La V2 est un missile balistique développé par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale et lancé à plusieurs milliers d'exemplaires en 1944 et 1945 contre les populations civiles principalement au Royaume-Uni et en Belgique. La V2 est en effet directement à l'origine des missiles balistiques intercontinentaux qui seront porteurs d'armes nucléaires, et des lanceurs qui ont ouvert l'ère spatiale à la fin des années 1950.

Apollo-Soyouz est en 1975 la première mission spatiale conjointe entre l'Union soviétique et les États-Unis après qu'ils se soient affrontés pendant la guerre froide dans la course à l'espace.
Le 15 juillet 1975 à 12 heures 20, le lanceur Soyouz qui emporte le vaisseau Soyouz 19 décolle de Baïkonour. Le même jour à 19 heures 50, le lanceur Saturn 1B dont c'est le dernier tir décolle avec le vaisseau Apollo depuis le Cap Kennedy en Floride. Ces deux lancements sont retransmis dans le monde entier. À 15 heures 50, le 17 juillet, les deux vaisseaux s'amarrent l'un à l'autre et, à 19 heures 20, l'écoutille séparant les deux vaisseaux est ouverte, permettant la poignée de mains entre Stafford et Leonov, à la verticale de la ville de Metz.

HOUSTON

Houston est une ville de l'État du Texas dans le Sud des États-Unis ayant une population de 2 300 000 habitants dans la municipalité, 45 000 en 1900, et 6 300 000 dans l'agglomération. L'agglomération est dotée de la plus forte concentration de laboratoires de recherche sur la santé. Houston a une grande industrie pétrochimique ainsi qu'un port maritime ouvert sur le golfe du Mexique.
Le Centre spatial Lyndon B. Johnson est le centre de l'agence spatiale américaine de la NASA affecté aux missions spatiales habitées. Depuis sa création en 1962, il assure l'entraînement des astronautes et la gestion des missions habitées après leur lancement. Le centre est ainsi responsable du contrôle en vol de la Station spatiale internationale.

La salle de contrôle Apollo à Houston. On y remarque les téléphones filaires 1 ère génération.
Les ordinateurs de la Nasa avaient une puissance de calcul inférieure à celle de nos ordinateurs en 2019.

Le Rover lunaire est un véhicule fabriqué à 4 exemplaires qui fut utilisé à partir d'Apollo XV pour explorer la Lune. Il a roulé pour la première fois le 31 juillet 1971.

Saturn V : Premier vol le 9 novembre 1967 (Apollo 4), Dernier vol 14 mai 1973 (Skylab 1), 13 lancements. Hauteur 110,6 m, Diamètre 10,1 m, Masse au décollage 3 038 tonnes, 3 étages. Poussée au décollage, environ 34 MN, 11 moteurs en tout. Base de lancement, Kennedy Space Center.

L'équipage d'Apollo 11.

Saturn V est un lanceur géant développé dans les années 1960 par la NASA pour le programme spatial habité Apollo. Utilisé entre 1967 et 1973, il a placé en orbite terrestre, sans aucun échec, les vaisseaux qui ont déposé les astronautes américains sur le sol lunaire. Cette énorme fusée d'un peu plus de 3 000 tonnes, toujours la plus puissante et la plus lourde à ce jour, capable de placer jusqu'à 140 tonnes en orbite basse terrestre pour les dernières missions Apollo, a été développée dans le contexte de la course à l'espace opposant Américains et Soviétiques. C'est le quatrième lanceur à mettre en oeuvre des moteurs brûlant le mélange cryogénique performant d'hydrogène et d'oxygène liquides. Il reste en 2019 le lanceur le plus puissant jamais développé, car aucun programme aussi ambitieux que le programme Apollo n'a pu aboutir par la suite.
Saturn V est le dernier représentant de la famille de lanceurs Saturn, développée à compter de 1960. Le développement du lanceur Saturn V s'est fait sous la direction de Wernher von Braun et avec une forte implication des sociétés Boeing, North American Aviation, Douglas Aircraft Company et IBM. Les caractéristiques de la fusée Saturn V sont liées à l'envoi d'un équipage sur le sol lunaire. Après un dernier vol pour mettre en orbite la station spatiale Skylab, la NASA a décidé de développer un lanceur réutilisable, la navette spatiale américaine, en espérant ainsi abaisser les coûts très élevés de mise en orbite, mais la navette ne peut placer une charge qu'en orbite basse.

Le vaisseau spatial Mercury est le premier véhicule spatial américain à avoir été utilisé pour envoyer un homme dans l'espace. La capsule Mercury est un vaisseau spatial de taille et de masse particulièrement réduite, 1,5 tonne, car la capacité de lancement des fusées américaines disponibles à l'époque est faible. De forme conique et conçu pour accueillir un seul astronaute, il est doté de moteurs lui permettant de s'orienter dans l'espace ainsi que de rétrofusées pour sa rentrée dans l'atmosphère. À la base du cône un bouclier thermique constitué d'un matériau ablatif permet au vaisseau de résister à la température engendrée par sa rentrée atmosphérique à très grande vitesse dans les couches denses de l'atmosphère. Le vaisseau Mercury est conçu pour amerrir en pleine mer. Le premier vol avec équipage a lieu en 1958. Les capacités du vaisseau Mercury sont trop limitées pour les missions que la NASA envisage dans la perspective du programme Apollo. Le vaisseau Mercury est abandonné à compter de 1964 au profit du vaisseau Gemini.

Apollo 17, du 7 au 19 décembre 1972 est la dernière mission du programme Apollo à emmener des hommes à la surface de la Lune. Apollo 17 est, comme Apollo 15 et 16, une mission caractérisée par un important volet scientifique. Le module lunaire utilisé permet aux astronautes de séjourner trois jours sur la surface de la Lune ; les sorties extravéhiculaires peuvent durer jusqu'à huit heures tandis que la mobilité des astronautes est accrue grâce au rover lunaire. Cernan et Schmitt enchaînent au cours de leur séjour trois sorties extravéhiculaires sur le sol lunaire d'une durée totale de 22 heures 4 minutes, au cours desquelles ils collectent 110 kilogrammes de roches lunaires et parcourent à bord de leur véhicule 36 kilomètres, établissant un nouveau record dans tous ces domaines. Mais le programme Apollo, victime d'arbitrages budgétaires et d'un certain désintérêt des politiques pour les enjeux scientifiques, se conclut avec cette mission qui reste à ce jour la dernière à avoir emmené des hommes sur la Lune.

Explorer 1 est le premier satellite artificiel placé en orbite par les États-Unis. Il est lancé le 1er février 1958 depuis la base de lancement de Cap Canaveral en Floride. C'est un véritable enjeu national car l'Union soviétique vient de devancer les États-Unis en mettant en orbite le premier satellite artificiel Spoutnik 1 le 4 octobre 1957. Les ingénieurs de Wernher von Braun relèvent le défi en mettant au point à la fois le lanceur et le satellite en moins de 90 jours.

Gémini V est la troisième mission habitée du programme Gemini et la neuvième mission spatiale habitée américaine. Le premier objectif de Gemini 5 est de réaliser un rendez vous avec un engin équipé d'un radar et d'un émetteur de signaux radio afin de servir comme cible. Le second est la réalisation d'un vol de longue durée parce que les missions lunaires nécessiteront au moins huit jours aller-retour avec la Lune. Le vaisseau sera équipé de piles à combustibles.

ORION

Le programme de construction de navette spatiale a pris fin en 2011. Depuis, les astronautes américains se sont rendus dans l'espace pour rejoindre la Station spatiale internationale à bord de fusées russes, et la NASA a envoyé des ravitaillements à l'ISS par le biais de sondes ou vaisseaux développés par les entreprises SpaceX et Orbital ATK.
Avant qu'Orion ne soit disponible, les astronautes de la NASA n'avaient pas d'autre option pour se rendre dans l'orbite terrestre et au-delà. Les compagnies d'astronautique et de vol spatial comme SpaceX et Boeing développent actuellement leurs propres capsules habitables capables de rejoindre la station spatiale internationale. Mais nul ne sait qui sera le premier à lancer des missions habitées vers la Lune ou l'espace. Orion est la partie qui abrite les astronautes et l'équipement de recherche, sorte de version améliorée des capsules Apollo. Orion sera combiné avec le Space Launch System, une nouvelle fusée en cours de développement. Lorsqu'il sera prêt, il sera plus puissant que ses concurrents, notamment le Falcon Heavy de SpaceX.
Orion a été conçu avec un bouclier thermique capable de résister à des températures allant jusqu'à 2 760°C lors de l'entrée dans l'atmosphère. Une fois que la capsule sera passée de 40 000 kilomètres par heure à "seulement" 482 kilomètres par heure pendant sa descente vers la Terre, elle déploiera des parachutes pour la ralentir un peu plus encore, avant d'amerrir sur la côte de San Diego, où des navires attendront les astronautes. Orion devrait aller sur Mars vers le milieu des années 2030.

Le projet ORION doit commencer en 2020. La salle de contrôle est déjà en opération.
La NASA a soumis son vaisseau spatial ORION à une série de tests en vue d'une mission habitée en orbite de notre planète et au-delà. Pour le moment la capsule semble opérationnelle. Dans une série de manoeuvres conduites cette semaine, une équipe de la NASA et de la marine états-unienne a réussi à récupérer le vaisseau dans les eaux de San Diego, pour simuler le retour sur Terre une fois la mission effectuée. Si tout se passe comme prévu, Orion sera l'étendard de la NASA pour les missions habitées en orbite et même dans l'espace, sur la surface lunaire et peut-être même martienne. Le vaisseau Orion est conçu pour se poser sur l'eau à son retour sur Terre et est réutilisable.

Le vaisseau Orion est conçu pour transporter quatre personnes pour une mission de trois semaines au-delà de l'orbite terrestre basse et jusqu'à sept personnes en orbite basse. Il reprend l'architecture du vaisseau Apollo avec un module de commande en forme de cône contenant l'habitacle dans lequel séjourne l'équipage et un module de service dans lequel est rassemblé tout ce qui n'est pas nécessaire au retour sur Terre. Ce dernier module est largué avant la rentrée atmosphérique. L'ensemble a une masse de 21 tonnes dont plus de 12 tonnes pour le module de service. Contrairement à ses prédécesseurs, il utilise des panneaux solaires pour la fourniture d'énergie. Il dispose d'un volume habitable plus que le double par rapport au vaisseau Apollo et d'un système d'amarrage similaire à celui de la navette spatiale américaine.

AL WORDEN APOLLO XV

Alfred Merrill Worden est un astronaute américain né le 7 février 1932. Il réalise un unique vol à bord d'Apollo 15 du 26 juillet au 7 août 1971. Le 5 août, alors que le vaisseau est sur le trajet de retour et qu'il se trouve à 317 000 km de la Terre, Worden effectue une sortie extravéhiculaire de 39 minutes, la toute première sortie translunaire de l'histoire, afin de récupérer dans le module de service des cassettes de photos de la surface lunaire, prises automatiquement pendant trois jours, alors qu'il tournait seul autour de notre satellite et que ses collègues Scott et Irwin exploraient sa surface.
Nous l'avons rencontré tout d'abord dans une salle du centre spatial Lyndon B. Johnson à Houston où il nous a raconté son histoire et répondu à nos questions, puis au restaurent où une salle nous était réservé pour un diner privé. Au moment du désert, ceux qui étaient assis les plus près de notre astronaute ont offert leurs places à ceux qui étaient en bout de table..... sympa.
J'en ai profité pour lui demander ce qu'il pensait des vins français. Il ne m'a même pas fait répéter !!!! Waouh, my english is very good !!!!!
Il aime les vins français, californien et italien.
A 87 ans il a une pêche d'enfer ..... Il nous dit : j'avais une femme de 20 ans ma cadette, elle m'a quittée car elle n'arrivait pas à me suivre .... maintenant j'en cherche une de 40 ans de moins !!!!!

Le logo et l'équipage d'Apollo XV

Notre groupe d'explorateurs autour d'Al Worden.

Kennedy Space Center

Le centre spatial Kennedy est un complexe de lancement spatial américain créé en 1959 et relevant de la NASA.

Atlantis

La navette spatiale Atlantis fut la quatrième navette opérationnelle, et la dernière à voler. Atlantis effectua sa mission inaugurale le 3 octobre 1985, son dernier vol fut effectué le 21 juillet 2011. À partir de 1995, Atlantis a réalisé sept vols directs vers la station spatiale soviétique Mir. Lors du second vol vers Mir, elle a apporté un module d'arrimage qui a permis des échanges d'astronautes lors des vols suivants. De novembre 1997 à juillet 1999, Atlantis a été l'objet d'une opération de remise à niveau. Depuis, elle a effectué six vols, qui concernaient tous des activités d'assemblage de la Station spatiale internationale. En octobre 2002, Atlantis et son équipage de six personnes effectua une mission de onze jours sur la Station spatiale internationale qui nécessita trois sorties extra-véhiculaires. Atlantis devait être utilisée pour la mission STS-121, mais il fut décidé que ce serait Discovery qui mènerait cette mission. Le 32e vol d'Atlantis était censé être son dernier. Le décollage a été effectué le 14 mai 2010 et l'atterrissage le 26 mai 2010. Atlantis sera finalement utilisée pour un ultime vol de la navette spatiale américaine, qui a eu lieu le 8 juillet 2011. La navette Atlantis s'est posée sans encombre sur la piste du Centre spatial Kennedy le 21 juillet 2011. Celle-ci met fin à trois décennies de vols des navettes spatiales américaines.

Saturne V

Capsule d'Apollo 14

C'est perso :

En 1943 mon père fit son entrée dans les maquis FTPF qui étaient d'obédience communiste et il est resté fervent communiste jusqu'à la fin de sa vie.
En 1957 je venais d'avoir dix ans lorsque l'URSS a envoyé son premier satellite le 4 octobre 1957.
C'était le début d'une compétition acharnée entre l'URSS et les USA dans le cadre de la guerre froide.
L' URSS annonçait ses exploits 24 à 48 heures après que le lancement soit réussi, tandis que les américains l'annonçait à l'avance avec publicité.
Or c'est les lancements qui sont les plus difficiles et les américains ont connu plusieurs échecs, en direct à la télé, avant de dépassé les soviétiques en 1969.
Chaque camp voyait dans ses succès la supériorité de son système politique.
Je me souviens :
Un de mes oncles : C'est pas Cap CANAVERAL, c'est Cap CARNAVAL !!!!
Mon père : La France à la conquête de l'Algérie, l'URSS à la conquête de l'espace !!!! ( la guerre d'Algérie a pris fin en 1962. )
Ma grand-mère, qui ne faisait pas de politique : Ils vont détraquer le temps avec toutes ces fusées !!!!

Cap CANAVERAL

Cap CANAVERAL est un site militaire, la procédure pour visiter est longue et tatillone. La base de lancement de Cap Canaveral, officiellement Cape Canaveral Air Force Station (CCAFS), est la principale base de lancement de fusées américaines. Cet établissement de l'United States Air Force est situé à Cap Canaveral dans l'État de Floride. Il a été créé en 1950 pour réaliser les tests de fusées à longue portée en toute sécurité. Par la suite, il est utilisé pour tester des missiles balistiques et des missiles de croisière. Lorsque l'astronautique prend son essor en 1957, les installations de lancement de la base sont mises à contribution. C'est de Cap Canaveral que partent les premières fusées emportant des satellites et des sondes spatiales ainsi que les missions habitées des programmes Mercury et Gemini. La NASA, après avoir utilisé de manière exclusive les installations de l'Armée de l'Air, choisit de créer ses propres installations sur Merritt Island, de l'autre côté de la Banana River qui les séparent : le complexe de lancement est adapté à la dimension des fusées lunaires regroupées au sein du centre spatial Kennedy. La NASA continue néanmoins d'utiliser les aires de lancement du centre de Cap Canaveral pour toutes les missions non habitées.

La poste de commande pour le 1er satellite Explorer 1.

Le bâtiment qui l'abrite.

Au bout de la flèche le bouton sur lequel Von Braun a appuyé pour envoyer Alain Shapard dans l'espace.

Le poste de commande et de contrôle pour Mercury.


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