~ U N E ~ E P O Q U E ~ F O R M I D A B L E ~ |
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L'arme nucléaire et la première bombe anatomique |
La navrante ascension de l'intégrisme religieux ou ceux qui ont joué avec le feu |
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Et des histoires de Trolls, d'Elfes et de coloquintes sur les pages Islande, Norvège, et Lybie. |
Henry FORD
Ses origines irlandaise et belge et son enfance :
Aîné d'une fratrie qui comptera six enfants, d'un père immigré d'Irlande et d'une mère fille d'immigré belge, tous deux agriculteurs près de Détroit, Henry, né le 30 juillet 1863 fréquente l'école jusqu'à l'âge de 15 ans. Il n'éprouve que peu d'intérêt pour ses études et se révèle piètre élève. S'il n'aime guère plus la vie agricole, Henry se passionne très tôt pour la mécanique. À l'âge de 12 ans, il reçoit une montre de poche de son père, qu'il parvient à démonter et remonter de nombreuses fois, gagnant une réputation de réparateur de montres auprès de ses voisins et amis. Par la suite, Ford passe le plus clair de son temps dans un atelier qu'il équipe lui-même et où il construit, à l'âge de 15 ans, sa première machine à vapeur.
Sa jeunesse :
Malgré les besoins de la ferme, Henry Ford, à l'âge de 16 ans, est autorisé par ses parents à partir travailler à Détroit. Il y est notamment employé comme apprenti dans un atelier d'usinage. Il travaille également de nuit dans un atelier de réparation de montres et d'horloges. Après trois années passées à Détroit, Ford retourne travailler à la ferme. C'est à cette période qu'il fabrique une petite machine agricole à vapeur, dont le châssis et une partie du moteur sont issus d'une vieille tondeuse à gazon. Plusieurs années après la mort de sa mère, en 1876, Henry fait la rencontre de Clara Bryant, la fille d'un fermier du comté de Wayne. Ils se marient le 13 avril 1888 et donnent naissance à un fils, Edsel, le 6 novembre 1893.
Ses débuts d'industriel :
En 1891, Ford retourne à Détroit, accompagné de sa famille, en tant qu'ingénieur mécanicien, chez Edison Illuminating Company. Devenu ingénieur en chef en 1893, il a suffisamment de temps et d'argent pour se consacrer à quelques expériences personnelles sur les moteurs à essence. Elles aboutissent en 1896, avec l'achèvement de son propre véhicule automobile à 4 roues de 4 chevaux refroidi par eau.
Avec un associé, il créât une entreprise, la Henry Ford Company. Pour se faire connaître, en octobre 1901, il participe à une course sur le circuit de Grosse-Pointe, au volant d'une automobile de compétition qu'il a conçue. Ford la remporte avec succès devant un coureur réputé. Grâce à cette victoire largement diffusée dans la presse, Ford se fait connaitre à travers tous les USA. Cependant, en 1902, il est en désaccord avec plusieurs actionnaires et décide de quitter la Henry Ford Company, et de créer une nouvelle entreprise d'automobiles. Le premier modèle est la Ford A. une petite berline de conception bon marché destinée à être vendue à environ 750 $. C'un échec commercial et la compagnie se retrouve rapidement en difficultés. Il créa en 1903 une nouvelle entreprise, la Ford Motor Company, qui est, cette fois-ci, une réussite.
Le modèle Ford T :
Le modele T lui permettra de réaliser sa prophétie qui nécessite succès commercial et cout de revient le plus faible possible.
Pour l'anecdote : Le réservoir d'essence était placé sous le siège avant passager et l'alimentation se faisait par gravité. Pour les fortes cotes il était parfois nécessaire de les gravir en marche arrière !!!
Introduite le 1er octobre 1908, elle est très simple à conduire et peu coûteuse à réparer. Elle est aussi bon marché. Dans les années 1920, une majorité de conducteurs américains apprennent à conduire avec la Ford T qui va connaître un succès sans précédent jusqu'alors dans l'histoire de l'automobile. Au lendemain de la première guerre mondiale, elle équipe près d'un ménage américain sur deux, parmi ceux qui possèdent une voiture. Lorsque la production cesse le 27 mai 1927, c'est plus de 15 millions de Ford T qui ont été vendues en 19 ans. Ce record a tenu 45 ans. Autre aspect de ce succès, le marketing. Ford a créé une machine de publicité massive ainsi qu'un important réseau de distributeurs, introduisant l'automobile dans pratiquement toutes les villes d'Amérique du Nord.
Le fordisme :
Henry Ford doit aussi ce succès au fordisme, un mode de production révolutionnaire pour l'époque, inspiré du taylorisme, basé sur la rationalisation et la standardisation qu'il a mis en oeuvre pour produire la Ford T.
La standardisation permet de produire en grandes séries des pièces interchangeables.
La rationalisation du travail est une division verticale, séparation entre conception et réalisation, et une division horizontale, parcellisation de tâches répétitives, et l'apparition de la ligne de montage et donc du travail à la chaîne.
La standardisation dans les usines Ford est tellement poussée à l'extrême, que seule la Ford T est produite, et uniquement en noir en raison de son temps de séchage rapide. Cette méthode favorise, non seulement l'augmentation de la production, mais également l'expansion géographique de la Ford T puisque des pièces détachées standards peuvent être aisément envoyées pour réparation. Lorsqu'en 1913, Ford introduit le déplacement des pièces sur des convoyeurs, le temps de montage du châssis de la Ford T passe de 728 min à 93 min. L'homme qui place un boulon ne met pas l'écrou et l'homme qui place l'écrou ne le visse pas etc. Ces transformations du mode de production, qui vont s'inscrire durablement dans la plupart des industries du début du XXème siècle, permettent une forte diminution du coût de revient. Une Ford T vaut 825 $ au lancement du modèle; cela correspond certes à 6 mois du salaire d'un enseignant, mais reste nettement inférieur au prix moyen d'une automobile qui avoisinait alors près de 2 000 $. Et le prix ne cessera de diminuer : 690 $ en 1911, 490 $ en 1914, 360 $ en 1916, et enfin 290 $ en 1927, tandis que le prix d'un cheval se situe entre 150 et 300 $. Les ventes de Ford T sont décuplées et passent de 250 000 véhicules en 1914 à 472 000 en 1916, puis un million au début des années 1920.
Le modèle Ford A :
Au milieu des années 1920, les ventes du modèle T commencent à décliner en raison de l'augmentation de la concurrence. D'autres marques automobiles offrent à leurs clients la possibilité d'acquérir une automobile à crédit, ce que Ford a toujours refusé, avec de meilleures prestations et un style plus moderne. En dépit des demandes pressantes de son fils Edsel, Henry refuse toujours d'intégrer de nouvelles fonctionnalités au modèle T, ou toute forme de crédit client. Ce déclin s'explique également par des raisons sociales et commerciales : d'une part, les ouvriers se lassent d'un travail jugé peu valorisant, et d'autre part, l'élévation générale du niveau de vie permet aux autres constructeurs de miser sur la segmentation du marché. Les clients sont en effet de plus en plus soucieux de se distinguer socialement par leur automobile et de disposer d'une voiture confortable. Posséder une Ford T n'est plus aussi valorisant et conduit les clients à renouveler leur voiture en se portant vers des marques plus prestigieuses.
En 1926, Henry est finalement convaincu qu'il faut développer un nouveau modèle. Il suit le projet avec beaucoup d'intérêt pour la conception du moteur, du châssis de la mécanique et d'autres aspects, tout en laissant le gros de la conception à son fils. La Ford modèle A, deuxième du nom, voit le jour en 1927, elle connaîtra en 1931 une production totale de plus de quatre millions d'unités.
Ford à l'international :
Il croit en l'expansion mondiale de son entreprise et estime que le commerce et la coopération internationale conduisent à la paix. Ford ouvre des usines en Grande Bretagne et au Canada en 1911, et devient rapidement le plus grand producteur automobile de ces pays. En 1912, Ford coopère avec Giovanni Agnelli, dirigeant de Fiat, afin de lancer la première chaîne de montage automobile italienne. Dans les années 1920, il ouvre également des usines en Allemagne, en Australie, en Inde et en France. En 1929, Ford dispose de concessionnaires sur les six continents, et, en 1932, produit le tiers des automobiles construites dans le monde.
Les premières Ford importées en France sont commercialisées dès 1907 par un entrepreneur innovant, Henri Depasse, installé au port de Bordeaux, et une usine inauguré en 1973 est toujours en activité à Blanquefort près de Bordeaux.
Le rêve fou amazonien :
À partir des années 1880, la fièvre du caoutchouc embrasa l'Amazonie. D'un arbre appelé hévéa que l'on incise, il coule une liqueur blanche comme du lait qui durcit et noircit peu à peu à l'air. En occident, ce lait sera baptisé latex. Les indiens l'utilise déjà, mais trois inventeurs et bricoleurs vont bouleverser la donne : Goodyear, Dunlop et Michelin. Le premier élabore dès 1842, la vulcanisation, le second, après avoir mis au point en 1888, la chambre à air, dépose un brevet concernant la fabrication de pneus à valve. On peut les démonter facilement grâce à une astuce des frères Michelin. La ruée vers l'or blanc est lancée.
Si 20 million de voitures sortent des usines entre 1908 et 1927, c'est au prix fort que les 80 million de pneus ont été payés. Ford, dont l'objectif premier est de produire un véhicule de A à Z, il produit lui-même son acier, annonça en 1927, que sa compagnie avait acquis en Amazonie une concession de la taille du Connecticut pour cultiver du caoutchouc. Ce territoire, appelé Fordlândia, d'une superficie de 10 000 km2, est situé à un millier de km. en amont de l'embouchure de l'Amazone.
L'affaire était présentée comme une union entre l'énergie torrentielle du capitalisme américain du début du XXème siècle, incarnée par Ford, et un monde ancestral que nul jusque-là n'avait réussi à conquérir, symbolisé par la majesté immuable du fleuve Amazone. Pour le magazine Time du 24 octobre 1927, il ne faisait aucun doute que Ford optimiserait sa production de caoutchouc d'année en année, jusqu'à l'industrialisation complète de toute la jungle, pour le plus grand bonheur des tribus amazoniennes : Bientôt les Indiens noirs armés de lourdes lames araseront leurs cahutes d'antan pour faciliter la fabrication d'essuie-glaces, de tapis de sol et de pneumatiques. Toujours pour le Times, cette fois du 12 aout 1931, Ford apporterait à la jungle la magie de l'homme blanc, afin de cultiver non seulement le caoutchouc mais les ramasseurs de caoutchouc eux-mêmes !!!
Si Ford considérait la jungle comme un défi personnel, c'était moins par désir de dominer la nature que par volonté d'imposer sa vision de l'Amérique. Sa conception de l'existence n'était pas exempte d'un certain romantisme. Un homme qui travaille dur devrait disposer d'un fauteuil, d'une cheminée qui crépite et d'un environnement plaisant, professait-il. Ford fit donc construire en pleine jungle, des maisonnettes dignes d'une banlieue résidentielle bourgeoise pour y héberger ses travailleurs, enjoignant à ces derniers de cultiver fleurs et légumes dans leurs jardinets. De 1927 à 1945, année où il cède sa parcelle au gouvernement brésilien, Ford a dépensé des millions de dollars pour bâtir deux villes américaines en pleine jungle. Ses habitants jouissaient de tous les avantages: squares, trottoirs, rues pavées, sanitaire, hôpitaux, pelouses, cinémas, piscines, terrains de golf, téléphones, machines à laver, tourne-disques réfrigérateurs et, bien sûr, voitures de marque Ford.
Pourtant, des nuages de cendres obscurcissaient le ciel, alimentés par des incendies dévastateurs. Des migrants à la recherche désespérée d'un emploi, venus pour la plupart des terres arides et frappées par la famine du Nordeste, affluaient dans des camps de travail, attirés par la rumeur selon laquelle Ford embauchait des dizaines de milliers de travailleurs payés 5 $ par jour. Ils étaient accompagnés de leurs femmes, enfants, tantes, oncles et cousins, qui s'entassaient dans des baraquements faits de caisses de bois et de toiles de tente. Des travailleurs rapportaient des histoires de bagarres à l'arme blanche, d'émeutes, et de dirigeants américains qui transformaient la forêt primaire en un vaste champ de boue, brûlant de larges pans de jungle sans avoir la moindre idée de la manière dont on faisait pousser les hévéas.
En décembre 1930, une révolte éclate. Aux cris de Mort aux Américains, le Brésil aux Brésiliens. Les ouvriers saccagent une partie des installations et font valoir leurs revendications. L'armée brésilienne intervient, les protestataires sont licenciés, les petits commerces avoisinants fermés. Mais c'est au tour de la nature de se rebeller. Ford avait insisté pour que les hévéas soient plantés en rangs serrés, conformément au modèle de ses usines de Detroit, où l'alignement des machines et les chaines de montage limitaient au maximum les mouvements et gestes improductifs. Ce faisant, il avait créé une niche idéale pour les cafards et les champignons pathogènes, qui ne tardèrent pas à ravager les plantations, et il n'y aura aucune récolte. Il s'obstine, en 1933 il fait appel à un expert en agriculture et refait ses plantations plus espacés. Les premières incisions, en 1942 donnent 750 tonnes de latex au lieu des 38 000 prévues, le champignon maudit réapparait, tout est tenté et perdu.
Fordlandia paraissait maudite, en raison du refus opiniâtre opposé par la nature à l'embrigadement fordiste, et cette entreprise amazonienne fut un désastre qui cessa en 1945 et couta à Ford plus de 25 million de dollars.
The welfarecapitalism, le capitalisme du bien-être :
Des salaires élevés pour que les ouvriers puissent acheter mes voitures. Contrairement à une légende, Ford n'a pas mis en place cette politique pour établir une solide classe moyenne capable d'acheter ses voitures, mais uniquement dans l'intérêt de son entreprise. Il explique lui-même dans ses mémoires, que c'est l'un des meilleurs moyens de réduction des coûts jamais mis en place. En effet presque tous les emplois sont monotones, et le travail sur les chaînes d'assemblage est extrêmement pénible à force de réaliser la même procédure toute la journée, d'où un absentéisme et un turnover excessif qu'il convient de diminuer par des rémunérations motivantes. Le département social de Ford utilise des enquêteurs pour s'assurer que ceux qui bénéficient d'une participation aux bénéfices soient irréprochables.
Les syndicats :
Ford a toujours farouchement refusé et combattu la présence des syndicats. Pourtant, en avril 1941, huit ouvriers décident d'entamer une marche de protestation dans l'usine de Red River en chantant Solidarity Forever, Solidarité pour toujours. Au final, toute l'usine est paralysée et en partie contrôlée par l'UAW, le patron n'a pas d'autre issue que de négocier. Edsel son fils, qui est alors président de la société, estime par ailleurs qu'il est nécessaire pour l'entreprise, d'arriver à une sorte de convention collective avec les syndicats, les violences, les interruptions de travail et les impasses ne pouvant ainsi continuer. Mais Henry, qui refuse toujours tous compromis, confie à l'un des siens la tâche de saboter le dialogue avec les syndicats.
Son antisémitisme :
The International Jew est un ouvrage en quatre volumes, publié sous le nom d'Henry Ford, qui rassemble des articles parus dans le journal The Dearborn Independent, dont Henry Ford a été propriétaire pendant huit ans, de 1920 à 1927, et dont il avait confié la direction à l'un de ses meilleurs amis. On y parle de la salutaire réaction de l'Allemagne contre le Juif, il s'agit d'une question d'hygiène politique, parce que la principale source de la maladie du corps national allemand, c'est l'influence des Juifs. Le thème de la complicité entre le judéo-bolchevisme et la finance capitaliste juive, dans une conspiration pour imposer à la planète un gouvernement mondial juif y est développé. Les pogroms sont qualifiés de propagande débouchant sur une véritable invasion, le Juif international peut déplacer un million de personnes de la Pologne vers l'Amérique comme un général déplace son armée. Dans un procès, le rédacteur en chef, William Cameron, témoigne en faveur de son patron, indiquant qu'il n'a rien à voir avec les éditoriaux, même s'ils sont sous son nom. Cameron signifie au procès en diffamation, qu'il ne discute jamais du contenu des pages ou qu'il ne les envoie pas à Ford pour approbation.
Son antisémitisme s'exprime également dans ses mémoires. Si les juifs sont si sages qu'ils le disent, ils feraient mieux de travailler à devenir des juifs américains, plutôt que travailler à construire une Amérique juive.
Ses affaires avec le régime nazi :
Henry Ford est l'un des plus célèbres bailleurs de fonds étrangers d'Adolf Hitler, et il est récompensé en 1938 pour ce soutien, avec la Grand-Croix de l'Aigle allemand, plus haute décoration nazie pour les étrangers. Cette faveur engendre une importante controverse aux États-Unis. Ford s'exprime à propos de cette polémique en clamant que son acceptation d'une médaille du peuple allemand ne le fait pas, comme certains semblent le penser, entraîner aucune sympathie de sa part avec le nazisme.
Alors que Ford clame publiquement qu'il n'aime pas les gouvernements militaristes, il tire profit de la Seconde Guerre mondiale en alimentant l'industrie de guerre des deux camps : Il produit, pour l'armée américaine, mais aussi, via ses filiales allemandes, des véhicules pour la Wehrmacht.
Fin de carrière et de vie :
Lorsque son fils Edsel, alors président de Ford Motor Company, meurt d'un cancer en mai 1943, Henry Ford décide d'assumer à nouveau la présidence. Le 21septembre 1945, en mauvaise santé, il laisse les pleins pouvoirs à son petit-fils, Henry Ford II, et prend sa retraite en septembre 1945. Il meurt le 7 avril 1947 d'une hémorragie cérébrale à l'âge de 83 ans à Fair Lane, sa résidence dans son domaine à Dearborn. Le service funéraire se tient dans la cathédrale anglicane Saint Paul à Détroit.
Rien n'est particulièrement difficile si on le subdivise en petites tâches.
Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise : sa réputation et ses hommes.
Les bonnes idées valent cher, mais les gens qui les font fonctionner n'ont pas de prix.
La démocratie dont je suis partisan, c'est celle qui donne à tous les mêmes chances de réussite, selon la capacité de chacun.
celle que je repousse, c'est celle qui prétend remettre au nombre l'autorité qui appartient au mérite.
Ce n'est pas l'employeur qui paie les salaires, mais le client.
La plus haute finalité de la richesse n'est pas de faire de l'argent, mais de faire que l'argent améliore la vie.
Echouer, c'est avoir la possibilité de recommencer de manière plus intelligente.
L'enthousiasme est à la base de tout progrès.
Henry Ford n'a pas inventé l'automobile ni même le fordisme, parait-il, d'après certains.
Pour moi, si l'on devait retenir une seule citation le concernant, ce serait celle-ci :
Les bonnes idées valent cher, mais les gens qui les font fonctionner n'ont pas de prix.
1903-2013 : Avec l'annonce de la déclaration de faillite de la ville, c'est un siècle d'Histoire américaine qui se clôt. Detroit n'était pas seulement le berceau de l'industrie automobile. Elle était également le cour de la période du New Deal (les « Trente glorieuses américaines »), la capitale du syndicalisme qui y remporta des batailles décisives, la « Motor City » qui enfanta le label « soul » (Diana Rosse, Jackson Five, Marvin Gaye, Stevie Wonder et la « reine de la soul » Aretha Franklin). Bref, une partie du « patrimoine » des Etats-Unis. Comment en est-on arrivés là ?
La désindustrialisation :
Le destin de la petite ville au nom français, fondée en 1701 par Antoine de Lamothe-Cadillac, bascule en 1903 quand Henry Ford fonde sa compagnie à Dearborn, dans la banlieue de Detroit. En 1908, c'est General Motors qui est créé. Suivi en 1925 par Chrysler formant ainsi les « big three ». A ce moment-là, avec la sortie du model T et l'instauration du Fordisme, l'industrie automobile est en pleine expansion. Detroit explose : 285.000 habitants en 1900, 465.000 en 1910, 993.000 en 1920, 1,5 million en 1930. En mai 1935, est fondé l'United Auto Workers (UAW). En 1937, après des grèves à Atlanta (Georgie) et Flint (Michigan), General Motors et Chrysler doivent reconnaître le fait syndical. Seul Ford résiste. Le 26 mai 1937, la bataille de l'Overpass, au cours de laquelle, les milices d'Henry Ford agressent les syndicalistes de l'United Auto Workers, devant l'usine de River Rouge à Dearborn, marque un tournant décisif. En 1940, 33 % des ouvriers de l'industrie ont une carte syndicale en poche. En1941 la première convention collective est signée chez Ford.
Après la guerre, le New Deal de Roosevelt règne en maître incontesté, même le républicain Eisenhower n'en conteste pas l'héritage social et réglementaire. L'Etat-Providence est incontournable. Les années 50 La production de masse se trouve à son pic, la consommation de masse commence. Les syndicats sont plus puissants que jamais. C'est à Detroit encore et toujours qu'est conclu un accord qui passera à la postérité sous le nom de Traité de Detroit. Il est conclu entre les Big Three (Ford, General Motors, Chrysler) et l'UAW: salaires indexés sur les prix et sur la productivité, assurance-maladie et retraites pour les syndiqués qui gagnent ainsi une protection sociale unique aux Etats-Unis en échange de la promesse de jouer « le jeu » (productivité, pas de grèves). C'est ce « compromis » que le patronat commence à remettre en cause dès les années 60 et encore plus dans les années 70, profitant des deux chocs pétroliers. Les compagnies organisent une délocalisation interne aux Etats-Unis en ouvrant des usines dans le Sud, véritable désert syndical.
Le « white flight » ou l'exode des classes moyennes :
La désindustrialisation organisée rencontre un autre phénomène de société que des sociologues ont baptisé le « white flight » (« le vol blanc »), à savoir : la fuite des classes moyennes blanches des centres villes. Ceci a évidemment à voir avec le mouvement des droits civiques qui se déroule dans le Sud mais aussi dans les grandes villes industrielles du Nord où des centaines de milliers de Noirs pauvres sont arrivés lors de la « grande migration » (années 20 puis début des années 50). Le racisme n'est pas l'apanage des anciens Etats de la confédération. Il résiste également dans les grandes villes, notamment dans la police. En juillet 1967, une descente de police met le feu aux poudres: les émeutes durent cinq jours et fera 43 morts. Le gouverneur du Michigan (George Romney, le père de Mitt) envoie la garde nationale et Lyndon Johnson, le président, dépêche l'armée. Rien de moins. Une « grande peur » s'empare des habitants blancs, d'autant qu'elle est instrumentalisée politiquement par le parti républicain qui a décidé, après la signature de la loi sur les droits civiques par le président Johnson en 1965, de faire des angoisses des Blancs son fonds de commerce . Suprême ironie de l'Histoire: cet exode est rendu possible par. la voiture. On peut désormais travailler dans une usine de Detroit et habiter dans une banlieue résidentielle à trente kilomètres de là. Dans les autres pays occidentaux, ce mouvement de périurbanisation et d'étalement urbain marquera également les années 70. Mais aux Etats-Unis, il y a une aspect racial. Detroit perd 300.000 habitants durant les années 70, 200.000 autres dans la décennie suivante. Actuellement, elle compte 700.000 habitants contre 1,8 million en 1950. 82% de ses habitants sont Africains-Américains. Un habitant sur trois vis en dessous du seuil de pauvreté.
L'inaction de l'Etat du Michigan et du gouvernement fédéral :
D'après un porte-parole de la Maison Blanche, l'administration Obama continue « à surveiller de près la situation à Detroit. » Mais pas plus. Alors que la ville a dû se placer sous le chapitre 9 des faillites, elle sait qu'elle n'a rien à attendre de sonnant et trébuchant du côté du gouvernement fédéral. Sauver l'industrie automobile à coups de milliards d'argent public, comme en 2009, oui. Sauver la ville de Detroit, non. Personne ne nie la réalité des chiffres : 18,5 milliards de dollars de dettes. Ce qui n'a rien d'étonnant dans une ville où les industries puis les contribuables ont pris la fuite laissant la population pauvre se débattre sans-emplois ni le sou. Le coup de grâce est venu du gouverneur. Le fait qu'il soit républicain ne relève évidemment pas de l'anecdote. En obligeant Detroit (qui a voté Obama à 98% en novembre dernier !) à se déclarer en faillite, Rick Snyder va pousser à la renégociation des conventions collectives dans les services municipaux. Plutôt que d'engager un débat sur une revitalisation économique et urbaine, on va donc imposer à l'ancienne capitale industrielle du pays une cure d'austérité.
Un nouveau départ :
Depuis la faillite retentissante de la municipalité, le vent a tourné. Notamment avec l'arrivée d'un nouveau maire. Au programme, faire le maximum avec le minimum de moyens et un titanesque programme de démolition de 40.000 bâtiments. La ville s'est dotée d'un véritable service d'urbanisme dirigé par un professionnel respecté. De leur côté, de gros investisseurs privés n'ont pas tardé à flairer les bonnes affaires. C'est ainsi que deux familles se partagent aujourd'hui l'essentiel des immeubles des deux quartiers centraux de la ville. Et Ford vient d'annoncer le rachat de la monumentale gare de la ville pour y faire travailler jusqu'à 5000 personnes après quatre ans de travaux.
Lise LONDON
L'ancienne résistante communiste Lise London, veuve d'Arthur London, dont le procès stalinien en Tchécoslovaquie a été rendu célèbre par le film L'Aveu, est décédée samedi 31 mars 2012 à Paris à l'âge de 96 ans.
Née à Montceau-les-Mines d'une famille espagnole venue en France au début du XXe siècle à la recherche de travail, ancienne des Brigades internationales, capitaine dans la Résistance, déportée, Lise London, née Élisabeth Ricol, fut une femme rebelle et combative depuis son plus jeune âge. Personnage d'exception, d'une intelligence pétillante avec un parcours fait de drames et de joies, de courage et d'amour, de partage et de lucidité. Elle répétait souvent à ses plus jeunes visiteurs: Ouvrez grands les yeux, ne vous laissez pas enfermer dans les certitudes, n'hésitez pas à douter, battez-vous contre les injustices, ne laissez pas la perversion salir les idéaux communistes. Soyez vous-mêmes.
Le Komintern :Secrétaire aux usines Berliet à Vénissieux, puis au comité lyonnais du PCF, elle est envoyée par le PCF à Moscou en 1934 au siège du Komintern. Elle a dix-huit ans et s'étonne déjà des purges, d'un référendum à main levée contre le droit à l'avortement. Elle assiste impuissante à la bêtise totalitaire, ou la forme la plus élaboré de l'autodestruction en politique. De ce séjour, Lise garda un goût amer au spectacle humiliant et tragique des purges staliniennes, ne pouvant savoir qu'elle y serait elle-même confrontée quelques années plus tard, dans un autre contexte, en Tchécoslovaquie.
L'Internationale communiste ou Komintern d'après son nom russe, ou Troisième Internationale, est née d'une scission de l'Internationale ouvrière, scission réalisée le 2 mars 1919 à Moscou sous l'impulsion de Lénine et des bolcheviks. Elle regroupa les partis communistes qui avaient rompu avec les partis socialistes et sociaux-démocrates de la IIe Internationale. En effet, le 4 août 1914, alors que la Grande Guerre vient d'éclater et qu'elle embrase l'Europe, les députés du Parti social-démocrate d'Allemagne, le SPD, le plus ancien et le plus puissant d'Europe, leader de la IIe Internationale, votent les crédits de guerre au Reichstag, au nom de la défense de la patrie agressée. Lénine ne pardonnera jamais au SPD et aux sociaux-démocrates ce qu'il considère comme leur trahison.
La Troisième Internationale était dirigée par le Parti communiste de l'Union soviétique, bien que ce dernier entretînt toujours la fiction qu'il n'en était qu'une section parmi d'autres. Elle était théoriquement sans rapport avec l'État soviétique, bien qu'elle fût de plus en plus mise par Staline au service des intérêts de ce dernier.
Toutes ces scissions entre socialistes et communistes, comme en France lors du congrès de Tours en 1920, ont dans l'immédiat, affaibli et durablement divisé les forces de gauche face à la montée des forces conservatrices ou fascistes. À partir de 1926, la Troisième Internationale passe totalement sous la domination de Staline. Sortie exsangue des grandes purges d’avant la seconde guerre mondiale, elle se vit ordonner de faire l'apologie du Pacte germano-soviétique et de dénoncer la Seconde Guerre mondiale comme un conflit inter-impérialiste. La IIIe Internationale est finalement dissoute pendant la Seconde Guerre mondiale, le 15 mai 1943, afin d’améliorer les relations avec les alliés. Pour assurer la continuité de la Troisième Internationale Staline créa le Kominform en octobre 1947. Officiellement il ne s'agit plus que d'un bureau d'information. Cependant, dans les faits, les partis communistes restèrent dominés comme avant, à l'insu de leur plein gré, par Moscou jusqu'à la déstalinisation de 1956, et même au-delà. Staline meurt en 1953. À partir de 1956, l'URSS rompt, du moins officiellement, avec le stalinisme. Le Kominform est dissous le 17 avril 1956.
La IIIe Internationale n'aura jamais mené à bien aucune révolution victorieuse.
Lise, c'est l'histoire d'un amour :À Moscou, elle rencontre Artur London, militant du Parti communiste tchécoslovaque. Au self-service du Kominterm, j'ai aperçu un jeune homme, grand et beau, planté au milieu de la salle, comme pétrifié. Il me fixait intensément sans s'apercevoir que la tasse de thé qu'il tenait à la main dégoulinait le long de son poignet.
Ils décidèrent de vivre ensemble en 1935. Lise rentre seule en France au début de l'été 1936, travaille comme secrétaire auprès du responsable de la MOI, Main-d'oeuvre immigrée, section rattachée au comité central du PCF.Les Brigades internationales :À la mi-juillet 1936 commence le putsch franquiste contre la jeune République espagnole. Elle participe à Paris à la constitution des Brigades internationales et quelques mois plus tard rejoint le quartier général des Brigades à Albacete. Elle se souvient avec émotion du long voyage en train et des milliers d'Espagnols rassemblés dans les gares criant merci frères. Innombrables étaient alors ceux, écrit-elle, qui payaient tribut à la mort par amour pour la vie. Sans leur sacrifice que serait-il advenu de notre humanité. En 1937, elle retrouve Gérard, pseudo d'Artur London, qui a rejoint lui aussi les Brigades. Enceinte, Lise regagne Paris au mois de juillet 1938 et donne naissance à sa fille Françoise. Gérard la rejoint en février 1939.
La guerre d'Espagne souvent également désignée sous le nom de guerre civile espagnole est un conflit qui opposa, en Espagne, le camp dit des nationalistes à celui des républicains, ces derniers réunissant, parfois avec de vives tensions, communistes, socialistes, républicains, anarchistes et autres. Elle se déroula de juillet 1936 à avril 1939 et s'acheva par la défaite des républicains et l'établissement de la dictature de Francisco Franco, qui conserva le pouvoir absolu jusqu'à sa mort en 1975.
Cette guerre fut la conséquence, des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis plusieurs générations. Après la proclamation de la IIe République en 1931, l'exacerbation croissante des tensions entre Espagnols culmina avec l'insurrection durement réprimée des Asturies en 1934 et la résurgence de troubles civils et de violences réciproques au printemps 1936, après la victoire électorale du front Populaire. Préparé de longue date, le soulèvement militaire et civil du camp nationaliste éclata le 18 juillet 1936, mais sa mise en échec partielle contraignit les deux camps à se livrer une guerre totale imprévue, longue et meurtrière. Aux élections de février 1936, le Front national remporta 33,2 % des suffrages, mais fut devancé par le Front populaire qui obtint 34,3 % des voix. Le groupe de généraux responsables du putsch était formé depuis 1933-1934, et la décision de passer à l'acte intervient en mars 1936. L'insurrection militaire de juillet 1936 survient après plusieurs mois de grèves, Les forces en présence sont équilibrées au commencement du conflit. Les effectifs de chaque camp sont estimés à environ 500 000 hommes au début de 1937. La livraison d'armes allemandes et italiennes permet une nette amélioration de l'armement des nationalistes. Les avions italiens se révèlent décisifs lors des premiers jours du conflit, Le corps des volontaires italiens atteint jusqu'à 50 000 hommes et 10 000 pour l’Allemagne. Les républicains sont quant à eux progressivement équipés d'armes soviétiques mais l’aide de l’URSS reste bien en deçà de celle de l’Allemagne et de l’Italie. Aux côtés des républicains, des volontaires venus du monde entier se sont engagés dans des groupes qui ont pris le nom de Brigades internationales. Jusqu'à 5000 Américains, réunis dans la Brigade Abraham Lincoln, participent aux brigades internationales. C'est dans ce contexte que Léon Blum propose le pacte de non-intervention, signé par la quasi-totalité des pays européens.
Cette guerre fera environ 400 000 morts.
En mars 1939, le nombre de réfugiés espagnols en France a été estimé à 440 000 personnes. Par la suite, ils seront nombreux à rejoindre la résistance française, on parle de 60 000 maquisards espagnols dans le Sud-Ouest en 1944 et les Forces françaises libres.La résistance :Sous l'occupation nazie, une première opération est organisée par les FTP. Henri Rol Tanguy en est le principal artisan. Lise y prend la parole devant un magasin à Paris, dénonce l'occupant et s'enfuit sous la protection de deux résistants armés. C'est la célèbre manifestation de la rue Daguerre. Elle sera la seule accusée pour assassinat, association de malfaiteurs, activités communistes. Suivra ensuite l'emprisonnement à La Petite Roquette où elle accouchera de Michel, puis à Fresnes, à Rennes où on lui retirera son fils, avant de prendre le chemin de Romainville, étape avant le camp de concentration. Son père, son frère Frédo et son compagnon Gérard, eux aussi, sont emprisonnés. Lise a vécu les années noires, sa famille écartelée, ses copines fusillées, gazées. Elle se souvient avec émotion de ses camarades, notamment Danièle Casanova, l'horreur des appels, les corvées, les bastonnades, la faim, les fusillades, les fours crématoires, le long transfert à pied sous les coups alors que les troupes soviétiques et américaines s'approchaient des camps. Elle laisse aller une larme et préfère, vite, évoquer l'organisation clandestine installée à la barbe des SS. Pour Lise, le combat prime tout.En Tchécoslovaquie :Elle n'en avait pourtant pas fini. La famille communiste Ricol-London vivra dans sa chair le stalinisme. Vice-ministre tchécoslovaque des Affaires étrangères depuis 1949, Artur London est arrêté en janvier 1951 et jugé dans le procès dit du centre de conspiration contre l'Etat dirigé par Slansky. Il est accusé d'espionnage et Lise, au début, doute. Et si cela était vrai , s'interrogeait-elle. Elle n'hésitera pas longtemps, comprenant le complot planifié à Moscou. Artur London est condamné aux travaux forcés à perpétuité et sera réhabilité en 1956. Pour lui, ce sera quatre ans et demi de prison, vingt-sept mois d'isolement, le cachot, la privation de sommeil, les interrogatoires, les coups et les tortures, le chantage. Il est un des trois rescapés des seize coaccusés du procès. Artur London écrira plus tard dans son livre l'Aveu: Ces méthodes, qui tendent à briser en l'homme sa dignité, sont à l'opposé de la morale socialiste. Elles sont celles, barbares, du Moyen Âge et du fascisme. En les subissant on se sent dégradé, dépouillé de son titre d'homme. L'objectif des tortionnaires visait à détruire les anciens des Brigades internationales, de tenter de salir les proches compagnons d'Artur ainsi que sa famille. Elle aura à subir à Prague une perquisition en présence de son père, de sa mère, de ses enfants et dira aux flics: Vous ne vous conduisez pas mieux que les policiers nazis qui nous ont arrêtés mon mari et moi en 1942. Elle travaille en usine pour survivre, placée aux postes les plus durs. Elle est marginalisée, ses anciennes amitiés se détournent, et elle est exclue du Parti communiste tchécoslovaque. À ses procureurs staliniens, elle dira: J'étais, je suis et je resterai communiste, avec ou sans carte du Parti.Bibliographie :- Lise London a publié deux livres: Le Printemps des camarades et la Mégère de la rue Daguerre.
- Arthur London, finalement libéré en 1956 et réfugié en France, relate les interrogatoires, tortures et procès qu'il subit dans le livre L'Aveu, publié en 1968 et porté deux ans plus tard à l'écran par Costa-Gavras, avec Yves Montand dans le rôle d'Arthur et Simone Signoret dans celui de Lise. C'est le récit du mécanisme impitoyable qui broya les meilleurs militants du mouvement révolutionnaire dans l'engrenage au jour le jour de l'auto-accusation : un Huis clos stalinien au pays de Kafka.Cette page contient des extraits du journal l’Humanité, du livre l'Aveu et de Wikipédia.
En Allemagne, le nouveau maire d'Ostelsheim est un réfugié syrien de 2015 |
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Journal Courrier International juin 2023. |
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