~ U N E ~ E P O Q U E ~ F O R M I D A B L E ~ |
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Retour à l'accueil | L'arme nucléaire et la première bombe anatomique |
La navrante ascension de l'intégrisme religieux ou ceux qui ont joué avec le feu |
Le conflit Israélo-Palestinien articles de presse |
Israël, une histoire d'eau de pétrole et de gaz |
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Quelques pionniers explorateurs |
La Corrèze, d'hier à aujourd'hui |
Une hitoire d'eau |
Des riches et des pauvres |
Henry Ford, Portrait en noir et blanc |
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Et des histoires de Trolls, d'Elfes et de coloquintes sur les pages Islande, Norvège, et Lybie. |
De l'’an 0 à 1500 la population passe de 250 à 450 millions d’individus, soit plus 200 millions en 1500 ans.
De l’'an 1500 à 1850 la population double pour atteindre 900 millions, soit plus 450 millions en 350 ans.
De l'’an 1850 à 1940 elle double encore pour atteindre 1,8 milliards, soit plus 900 millions en 90 ans.
De l'’an 1940 à 1975 elle double encore pour atteindre 3,6 milliards, soit plus 1,8 milliards en 35 ans.
De l'’an 1975 à 2010 elle double encore pour atteindre 7 milliards, soit plus 3,4 milliards en 35 ans.
En 1900, l'Europe abritait un Terrien sur quatre. En dépit d'un gain de 180 millions d'habitants entre 1950 et 2000, elle n'en abrite aujourd'hui plus qu'un sur dix. Sur tout le continent, la croissance démographique s'essouffle, une majorité de régions connaissant même une décroissance. Mais cette évolution globale cache de fortes disparités.
C'est la mère Nature qui l'a décidé. Epuisée, souillée, exsangue, elle ferme les robinets : pétrole, gaz, |
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Il n'est pas de croissance économique et démographique infinie possible sur une planète finie. Une civilisation, tirant la majeure partie de son niveau de vie de son capital, les ressources naturelles non renouvelables de la planète, est sans avenir. Une économie saine ne produit que ce qui est utile, commençons par ne consommer que ce qui est utile. De plus en plus nombreux sont ceux qui préfèrent travailler moins, gagner et dépenser moins. Il ne s’agit pas de jeter ce que l'on possède, de refuser le progrès, mais de modifier progressivement sa consommation en adoptant un mode de vie économe. Tout un programme, une stratégie pour moins polluer la planète. Ces citoyens ne sont pas des radins, mais des écolos qui privilégient le système D. et le respect de la nature. Ils économisent l’énergie, l’eau, l’électricité, l’essence, réparent au lieu de jeter et acheter du neuf, limitent leurs déchets, font du compost. Ils se déplacent le moins possible en voiture ou en avion, évitent les grandes surfaces, mangent moins de viande et plus de fruits et légumes de saison produits localement. |
La fin prochaine du pétrole et du gaz est bien connue, qu'en est-il du nucléaire ? |
Contester la croissance économique et de la consommation, est-ce bien raisonnable ? En période de crise
le chômage augmente car la variable d'ajustement, c'est les effectifs de travailleurs.
Si c'était le temps de travail de tous....
En France, sur la petite commune de Bussière-Boffy, dans le Limousin, plusieurs familles ont décidé de vivre leur vie
sous une yourte, une vie différente, à contre courant. |
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Le projet Lilypad a attiré l'intérêt d’investisseurs chinois et arabes qui ont demandé d'envisager
une version cinq fois plus petite que les 500 mètres de diamètre prévus initialement.
Le projet est donc entré dans sa deuxième phase d’étude. Le cabinet de Vincent Callebaut planche avec une équipe
de scientifiques sur la réalisation de surfaces de la taille d’un gros village.
Quant au projet Dragonfly, prototype de ferme urbaine bio sur terre, il sera présenté à des promoteurs à New York en
août 2009.
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LE CHANGEMENT CLIMATIQUE |
Le climat de la terre est une succession de périodes de glaciations avec océans gelés et de periodes au climat sec
et chaud où elle semble libre de glace, en passant par des stades interglaciaires.Cette fois, la nature n'y est sans doute pour rien. Les responsables : Probablement les gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère par les activités humaines. Le méthane, émis entre autres par les rizières et les élevages intensifs de bétail, mais surtout le gaz carbonique (CO2) issu de la combustion du pétrole, et du charbon. |
Certes, la moitié du CO2 rejeté par suite de l'activité humaine est absorbée par l'océan et la biosphère, mais l'autre
moitié, s'accumule d'année en année dans l'atmosphère et contribue à l'augmentation de la température, en piégeant
les rayonnements émis par la Terre. |
Hanoï, gare ferrovière, derriere un guichet. |
En arrivant à Longyearbyen. |
À Louxor. |
En Norvège, le Kaviar en tube. |
En Inde, au Rajasthan. |
Aux environs de Louxor. |
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Au refuge du Couvercle, |
Dans le Hoggar, |
Dans le Wadi room, |
Un livre : Yann Arthus-Bertrand : Home.
ZONES | Population | Ressources en eau |
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Arides | 20 % | 2,50 % |
Tempérées | 29 % | 38 % |
Tropicales | 51 % | 59,50 % |
Pénuries d’eau physiques régionales dues à la rareté de l’eau, notamment en Afrique du Nord et au Proche Orient, face à des besoins croissants, déjà supérieur aux ressources naturelles renouvelables, avec des tendances à développer des solutions non durables.
Manque d’accès à l’eau potable des populations des pays pauvres, notamment en Afrique Centrale de l'Est et de l'Ouest du à des facteurs économiques et aux défauts de gouvernance, mais généralement pas à la rareté des ressources en eau.
Le manque d’accès à l’eau affecte 1 milliard d’êtres humains et l’absence d’assainissement des eaux usées touche 2,6 milliards de personnes.
L’eau est une ressource renouvelable, par cycle. Le réchauffement devrait accroitre l’évaporation et donc les précipitations. Les régions déjà trop arrosées le seront encore plus, les régions arides recevront moins encore.
Dans la zone très aride du nord du Kenya, la découverte en 2013 d'un gigantesque gisement d'eau qui s'étend sur une centaine de kilomètres, l'un des plus grands d'Afrique, deux cents milliards de mètres cubes, est une aubaine dans un pays où plus d'un tiers des 41 millions d'habitants n'a pas accès à de l'eau salubre. Il s'agit d'un aquifère renouvelable alimenté par les pluies annuelles, importantes mais de très courtes durées, laissant la terre se craqueler tout le reste de l'année. Cette exploration, menée sous l'égide de l'Unesco et de l'État kényan avec des financements japonais, ne doit absolument rien au hasard. Derrière ce travail se trouve un Français, Alain Gachet, qui a mis au point un outil de détection quasi unique en son genre qui permet de trouver l'eau des sous-sols, presque partout où il y en a.
Les premiers pas professionnels de cet ingénieur des mines l'avaient tout naturellement dirigé vers la recherche de gisements de pétrole durant une vingtaine d'années. En 1990, la chute du mur de Berlin va donner une tout autre tournure à sa carrière. Les données satellitaires de la Nasa sont alors déclassifiées, et notamment les milliers d'images cartographiant la planète. Les Américains cherchaient à repérer des arsenaux militaires, mais ces photos vont surtout aider Alain Gachet, devenu consultant indépendant, dans sa recherche de pétrole. Avant de lui servir à trouver de l'eau. En regardant des images de Tripoli, je me suis aperçu que l'on pouvait repérer des fuites d'eau dans les systèmes souterrains, raconte l'ingénieur. En 2002, sa religion est faite: il abandonne le pétrole et s'intéresse définitivement à l'eau.
Les rayons des radars sont sensibles à l'humidité, des zones de brillance apparaissent sur les cartes, le seul inconvénient est que l'on peine à différencier l'eau de la roche., explique-t-il. Et c'est là qu'intervient la technique particulière mise au point par Alain Gachet. De la géophysique au sens large, dont on extrait une grille de probabilités sur l'existence ou non d'une nappe et la profondeur à laquelle elle se trouve.
Alain Gachet, pour sa part, est déjà parti pour un autre pays. L'Éthiopie, voisine du Kenya, où nous sommes à deux doigts d'annoncer quasiment la même découverte, lance-t-il, enthousiaste.
L'agriculture utilise environ les 2/3 de toute la consommation d'eau douce sur la planète. Cette consommation est essentiellement le fait de l'agriculture irriguée, qui occupe environ 17 % des terres cultivées mais assure 40 % de la production agricole mondiale, le reste étant assurée par l'agriculture dite pluviale. Les surfaces irriguées ont environ doublé dans le monde depuis 1960.
L'industrie est responsable d'environ 20 % de la consommation mondiale d'eau douce, et cette consommation industrielle augmente beaucoup depuis les années 1950. L'eau est en effet essentielle pour beaucoup de processus industriels : elle sert à refroidir, laver, lubrifier...Il faut 80 l d'eau pour produire 1 kg d'acier, 1250 l pour 1 kg d'aluminium et 8600 l pour produire une carte mémoire de six pouces.
La consommation domestique, pour la boisson, la cuisine, l'hygiène personnelle... représente 10 % de la consommation totale sur la planète.
La question de la marchandisation de l’eau est posée. Est-ce la puissance publique, et l’argent public, qui doivent procéder aux investissements très lourd qui doivent impérativement être déployés pour promouvoir l’accès à l’eau et l’assainissement pour tous.
Parmi les marchés en pleine expansion, on trouve le traitement des eaux usées. Autre marché émergent, promis à un développement fulgurant, le dessalement de l’eau de mer et celui de la réutilisation des eaux usées pour l’industrie et l’agriculture.
Plus d’un tiers des terres du globe arides ou semi-arides manquent d’eau. Les perspectives d’évolution démographique permettent d’augurer qu’en 2050 près de 40 % de la population du globe souffrira de stress hydrique, entrave majeure à toute perspective de développement, avec pour conséquences, une dépendance alimentaire, des pertes économiques, une pollution sans cesse accrue et de possibles conflits.
Face à ces défis émerge depuis quelques années l’idée de déployer une nouvelle « gestion raisonnée » de la ressource, s’appuyant sur des réponses technologiques innovantes. Le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées pour des usages agricoles, industriels, voire pour l’alimentation humaine, comme la mobilisation de nouvelles ressources par le biais de la réalimentation artificielle des nappes phréatiques, sont désormais fortement promus comme autant de réponses pertinentes à la crise de l’eau.
Le dessalement permettrait ainsi un accès illimité à la ressource, sachant que 40 % de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres de la mer. Nécessitant un fort apport d’énergie, ces technologies ne sont aujourd’hui mobilisables que par les émirats du Golfe, l’Australie, l’Espagne, l’Algérie, la Chine, ou les Etats-Unis. Mais on compte déjà dans le monde près de 15 000 unités de dessalement, et la capacité de production pourrait être multipliée par deux dans les dix prochaines années. Reste la facture environnementale de cette nouvelle technologie : pour produire un litre d’eau dessalée, on rejette à la mer un litre de saumure, qui affecte l’équilibre des milieux aquatiques.
De même, le constat qu’aujourd’hui, dans le monde, 165 milliards de mètres cubes d’eaux usées sont collectées et traitées dans des stations d’épuration avant d’être rejetées dans le milieu naturel, conduit à la proposition d’utiliser cette eau comme ressource alternative. Le développement de technologies de pointe permettrait de mettre à disposition une eau traitée, dont la qualité rendrait possible sa réutilisation à des fins agricoles et industrielles. Les entreprises qui maîtrisent ces technologies affirment qu’on sait aujourd’hui produire une eau totalement potable à partir d’eaux usées et qu’il serait possible de fonctionner quasiment en circuit fermé. De plus, cette technologie est moins onéreuse que le dessalement. Les habitants de Singapour et la capitale de la Namibie boivent déjà en partie de l’eau recyclée.
Selon une étude de janvier 2006, le prix moyen global par m3 d’eau relevé en Europe s'établit à 3,02 € par m3. La France est, avec 2,77 € par m3, dans la fourchette basse, après la Suède, l'Espagne et l'Italie. Les prix moyens varient entre 0,79 € le m3 en Italie et 5,12 € le m3 au Danemark. Ce sont les pays du nord de l'Europe qui sont les plus chers à l'exception de la Suède.
Le Gulf Stream transporte vers le nord ouest de l’Europe les eaux du golfe du Mexique chauffés à blanc par le soleil tropical. Ce sont des eaux salées car elles ont été soumises, au début de leur parcours, le long des côtes torrides de Louisiane et de Floride, à de fortes évaporations. Ces eaux superficielles, chaudes et salées arrivent en mer de Norvège, elles y sont refroidies. Toujours salées mais froides, ce sont maintenant des eaux denses, lourdes, elles plongent. Se constitue ainsi, dans les grandes profondeurs, un courant qui redescend vers le sud. Le grand voyage continue...jusqu’au golfe du Mexique. L’immense boucle constituant un formidable système de climatisation, est bouclée. Comme tous les systèmes, il peut se dérégler.
La fonte de la calotte glaciaire, les icebergs étant de l’eau douce, pourrait bloquer ou diminuer le système. D’autres modèles cependant suggèrent qu’une augmentation de la température et donc de l’évaporation dans les tropiques pourrait, en accroissant la teneur en sel, compenser l’effet de la fonte des glaces arctiques.
À suivre.
Le Gulf Stream préserve l’Islande et les pays scandinaves des grands froids auxquels la haute latitude devrait les condamner. À ces mêmes latitudes, les hivers canadiens sont beaucoup plus froids, de 15 à 20 °, qu’en Europe. Le Gulf Stream est-il le chauffage central de l’Europe ? Certain le conteste et affirme que l’atmosphère transporte vers l’Europe plus de chaleur que l’océan.
Il y a cinq mille ans, rien n’indique que l’industrie d’alors ait pu avoir la moindre influence sur le climat. Et pourtant jamais la Terre, habitée d’êtres humains, ne fut plus chaude qu’à cette époque. Du 10 ème au 13 ème siècle, la température moyenne dépassait de 1 ° celle d’aujourd’hui. On constate un réchauffement depuis le début du 20 ème siècle. Il connaît des phases, après un été torride en 1945 et 1947, le recul des glaciers marque une pause de 1955 à 1975, il a repris depuis 1980 à une vitesse et une ampleur jamais constatées.
Notre planète reçoit deux sortes de chaleurs :
celle directe du soleil et celle de l’effet de serre.
C’est de la distance de notre planète par rapport au soleil que dépend d’abord notre climat. Voyons cela :
Il y a monsieur le Soleil. Comme vous le savez, il rayonne. Mademoiselle la Terre en pince pour lui, elle lui tourne autour, timide, à peine a-t-elle fait un pas en avant qu’elle en fait un en arrière, elle tourne sur elle-même, se penche un peu, bref, elle fait sa chochotte. Ne vous moquez pas, c’est à ces figures gracieuses d’une infinie lenteur, que nous devons la vie. Grace à ces minauderies, notre planète se maintient à une bonne distance du soleil. Ah, j’allais oublier mademoiselle la Lune, qui, elle, tourne autour de la Terre et sur elle-même. Sans son amicale bienveillance, la chorégraphie de la belle bleue serait, parait-il, chaotique.
Beaucoup moins glamour, l’effet de serre est du à :
- La combustion d’éléments carbonés, pétrole, gaz, charbon, bois qui engendre du CO2. Les émissions de CO2 dues à l'homme et à ses activités industrielles croissent à une vitesse qui excède les possibilités d'absorption de la nature. De 1972 à 2005, les émissions mondiales de CO2 ont quasiment doublé. Le développement de tous les pays sans exception est fondé sur la disponibilité d’énergie, actuellement fournie à 80% par les combustibles fossiles. Les besoins énergétiques de l’humanité ne cessent de croître tant à cause de la croissance de la population mondiale que du développement économique de certains pays. Les courbes font ressortir que la part des pays de l'OCDE est passée de plus de 60% en 1973 aux environ de 40% aujourd'hui. La Chine est devenue, depuis 2006, le premier émetteur de gaz à effet de serre. Son industrie sert surtout à fabriquer des biens consommés dans le reste du monde, avec une efficacité énergétique globale médiocre. Sa consommation par habitant demeure parmi les plus faibles du monde, quatre fois moins que celle de l'Amérique du Nord.
- La déforestation trop massive qui libère dans l’atmosphère le carbone que retenait les arbres.
- le méthane dont les deux sources principales sont les terres inondées, telles que les rizières et les déjections animales. Sa présence accrue dans l’air est due à la démographie. Si le réchauffement se poursuit, bientôt le permafrost, ce sol toujours gelé des régions froides, va dégeler, libérant l’énorme quantité de méthane qu’il contient.
Même si certains peuvent trouver dans le Changement Climatique un bénéfice temporaire, les bouleversements seront négatifs pour la grande majorité des hommes ainsi que pour le monde végétal et animal.
Il est encore temps de réagir si on veut éviter le pire, mais le temps presse ! Il est urgent de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre.
Pour projeter ce que pourrait être le climat du futur, il faut connaître la façon dont évolueront les émissions de CO2 , évolution qui dépend de la volonté humaine. Aux incertitudes d’ordre scientifique s’ajoutent donc celles qui relèvent de notre comportement.
La durée de vie du gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère est d’environ 100 ans.
- Avec une augmentation des températures comprises entre + 2 et + 6 ° d’ici la fin du siècle, la plus grande incertitude n’est pas scientifique, mais politique : saurons-nous réagir assez promptement et profondément ?
- On dit souvent : on va pas refaire le monde...Eh bien si...il va falloir !!!
- Il n’y a ni grand soir ni solution miracle, mais une infinité de petites solutions devant être mise en œuvre par chacun de nous.
- L’humanité risque-t-elle une extinction ? NON, mais la population humaine pourrait diminuer considérablement.
- La nature est belle, harmonieuse, reposante, inspirante. On peut en profiter pleinement sans la souiller. En prendre soin nous rend plus heureux.
- L’homme moderne a tendance à tout rapporter à lui, à son mode de vie, à ses valeurs, à son pays, à son groupe social ou ethnique. Saura-t-il voir au-delà ? Saura-t-il protéger sa planète, saura-t-il être économe de ses ressources limitées et précieuses, saura-t-il la léguer en bon état aux locataires suivant ?
- Quelle est notre part individuelle dans la pression qu’exerce l’humanité sur la nature ? Pour la mesurer on a mis au point un outil : le calcul de l’empreinte écologique c'est-à-dire la surface nécessaire pour produire notre nourriture, fabriquer nos objets et absorber nos déchets. Chaque être humain dispose ainsi de 1,8 hectare pour satisfaire ses besoins, mais chaque Européen en utilise 4,8 et chaque Américain 9,4....Si tout le monde vivait comme les premiers il faudrait trois planètes et six dans le second cas. Les prélèvements de l’humanité en général dépassent déjà de 30 % les capacités de régénération de la planète. S’il continue à évoluer au rythme actuel, il faudra, en 2030, l’équivalent de deux planètes pour maintenir notre niveau de vie actuel. Notre mode de vie occidental n’est possible que tant que l’essentiel du reste de la planète vit dans la pauvreté, il n’est pas généralisable et nous sommes des privilégiés.
- Un privilège, c’est lorsque, dans un monde idéal, bien organisé, juste, on ne peut pas donner à tous ce que certains ont, et un avantage acquis, c’est lorsque cela serait possible. Défendre un avantage acquis est légitime, défendre un privilège ne l’est pas, même si d’autres sont encore plus privilégiés que le groupe auquel on appartient.
- Aujourd’hui 2,6 milliards de personnes reçoivent au moins 20 % de leur ration protéique du poisson. Un quart des stocks est déjà surexploité et la moitié est exploitée au maximum. L’écosystème océanique produit aussi une richesse au potentiel énorme, les algues. Au Japon, en Chine, en Corée, les algues constituent couramment 10 % de la ration alimentaire. Le plancton est une autre colossale ressource alimentaire océanique potentielle, tandis que l’aquaculture est en plein développement dans le monde.
- Manger toute l’année des cerises ou des tomates, c’est ne pas respecter la nature. Dites oui à une alimentation qui respecte les saisons et qui est produite localement.
- Chacun ou presque participe au réchauffement climatique et donc partage la responsabilité collective. Les transports représentent 23 % des émissions mondiales de CO2. Or pour l’essentiel, les transports routiers et aériens sont des transports de personnes. Même si le fret aérien transporte 35 %, en valeur, des marchandises échangées internationalement. Pour des trajets jusqu’à 1000 kms, le train est souvent plus rapide et toujours plus écologique.
- L’enjeu énergétique autour des bâtiments est important : ils sont responsables d’environ 40 % de la consommation énergétique en Europe. Aujourd’hui on sait construire des bâtiments qui produisent leur propre énergie et même au delà, et on en construit de plus en plus.
- Le solaire est la forme d’énergie qui se développe le plus vite dans le monde. La terre nous offre, avec la géothermie, une énergie propre et renouvelable, qui ne dérègle pas le climat. Au Danemark, l’énergie éolienne représente déjà près de 20 % de l’électricité du pays.
- Trier et recycler nos déchets, faire du compost, c'est dans l'air du temps, messieurs les biznessman, encore un effort pour nous proposer des produits qui polluent moins, qui se réparent, des emballages discrets et c'est chacun de nous qui doit réformer son mode de consommation car une croissance infinie est incompatible avec l'écologie.
- Une entreprise peut réussir et devrait pouvoir se développer sans être cotée en bourse, sans s'engager dans la course aux profits financiers à court terme, en associant efficacité économique et sociale.
- Si le réchauffement est modéré certains vont tirer leur épingle du jeu : Des terres du Canada, de la Russie, du sud de l’Argentine vont devenir cultivables. La zone arctique est l’emblème de ces opportunités. Avec la fonte de la banquise, le rêve des grands explorateurs du XIX ème siècle, passer de l’Atlantique au Pacifique par le nord, deviendra possible. Son sous sol cacherait du gaz, du pétrole, des diamants, de l’or.
- Les glaciers fonctionnent comme d’immenses réserves naturelles d’eau douce, en hiver la neige s’accumule, en été ils fondent et alimentent les cours d’eau. Les glaciers de l’Himalaya alimentent le fleuve Jaune, le Yangzi Jiang, le Mékong, le Gange, l’Indus. Ensemble ces fleuves irriguent des zones habitées par deux milliards de personnes. Si les glaciers disparaissent, dans un premier temps il y aura des inondations puis des sécheresses catastrophiques. Ainsi, les grands fleuves indiens pourraient devenir saisonniers, plus d’irrigations des cultures, production électrique perturbé...
- S'adapter au réchauffement climatique d’ores et déjà inévitable et lutter contre un réchauffement excessif vont couter une fortune à coté de laquelle la crise actuelle, financière et économique, apparaitra comme du pipi de moineaux.
- En additionnant le temps consacré à travailler pour payer et faire rouler sa voiture et celui perdu dans les embouteillages, on s’aperçoit que la voiture n’est guère plus rapide que la marche à pied.
- Il y a ceux pour qui le temps, c’est de l’argent et ceux pour qui le temps, ça n’a pas de prix, mais ça, c’est un privilège de retraité !!!.
Des livres :
Erik Orsenna : Portrait du Gulf Stream et L'avenir de l'eau.
Yann Arthus-Bertrand : Home.
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