RICHELIEU
Située aux confins de la Touraine et du Poitou, la ville doit |
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Le Cardinal agit comme un véritable promoteur, offrant le terrain
et engageant le bénéficiaire, par contrat devant notaire, à respecter un cahier des charges très précis. |
La Grande Rue, orientée nord-sud, est accompagnée par deux rues parallèles, toutes trois coupées en leur milieu par un axe perpendiculaire, la rue Traversière. Large de 12 mètres, elle est bordée de 28 hôtels particuliers fermés par des portes cochères donnant sur une cour intérieure. Le plan de la ville est articulé autour de deux places symétriques: la Place Royale , actuellement Place des Religieuses, avec l'Académie pour les garçons et le Couvent pour l'instruction des jeunes filles et la Place du Cardinal, actuelle place du Marché, véritable centre ville, où étaient regroupés, l'église, le Presbytère, l'auditoire, actuellement la Mairie, la halle et les commerces. |
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En grande partie détruit pendant la Seconde Guerre mondiale,
le projet de reconstruction du centre-ville du Havre a été
confié, au printemps 1945, par le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, à l'atelier Auguste Perret.
Il souhaite faire table rase des anciennes structures et appliquer les théories du classicisme structurel.
Le matériau retenu pour l'édification des bâtiments est le béton et le plan général une trame orthogonale.
Le Havre fait alors l'objet d'une expérience de reconstruction unique en son genre par son étendue, les procédés
urbanistiques, remembrement et copropriété, et les techniques de préfabrication.
D’une superficie totale proche de 150 hectares, cet ensemble comprenant plus de 12 000 logements et de nombreux
bâtiments commerciaux, administratifs ou religieux, est l’un des plus cohérents de l’architecture moderne du
milieu du XXe siècle.
L'hôtel de ville (1952-1958) et l'église Saint-Joseph (1951-1957) (107 m de hauteur) ont été conçus personnellement par
Auguste Perret. La fin de la reconstruction est datée de 1964.
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de l'espace Oscar Niemeyer, la Maison de la
Culture du Havre, réalisée en 1982 par cet architecte, et surnommée le Volcan, en raison de la forme du bâtiment. |
La crise des banlieues ne trouve pas son origine principale dans |
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Pour l'avenir, la fin prochaine des énergies fossiles, va nous conduire à revoir complètement nos modes de vie, politique de transport, aménagement du territoire. Après l'exode rural du XXème siècle il y aura un retour vers de petites villes autonomes sur le plan énergétique et alimentaire, où l'habitat sera proche du lieu de travail, de loisir et des services. |
S'agissant du Havre, c'est 12000 logements populaires et de qualité, en plein centre ville, et en front de mer. Aujourd'hui en 2008 un logement de ce type de 100 m2, situé face à l'hôtel de ville, se vend environ 240000 euros, un peu moins s'il se trouve près du port de commerce, et il faudra mettre près de 100000 euros de plus s'il fait face au port de plaisance et à la plage. |
L'hôtel de ville, |
L'église Saint-Joseph, |
Le spectacle son et lumière, |
Un appatement témoin, |
Ci dessous, Le Havre traditionnel. |
L'espace Oscar Niemeyer, |
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Située au sud-ouest de l'Allemagne, Fribourg, 220 000 habitants, connait un important développement du fait de son cadre de vie attractif. Au pied de la Forêt Noire dont elle est considérée comme la capitale, elle offre la possibilité de se retrouver en forêt presque sans avoir quitter la ville. Elle s'est fait une spécialité des questions liées au développement durable et abrite l'une des principales usines européennes de production de panneaux photovoltaïque. |
Elle a réalisé des opérations favorisant les déplacements doux et un pôle des déplacements a été construit. À proximité de la gare et d'une station de tramway, il combine un parking pour véhicules particuliers, un atelier d'entretien et un point de location de vélos. Elle a abrité une garnison française dont le départ progressif s'est achevé en 1998. Le site des casernes, le quartier Vauban, a été reconverti en ce qui est considéré comme l'un des premiers éco quartiers. |
Le quartier Vauban :
Douze anciens bâtiments ont été conservés et rénovés, occupant un terrain d'une superficie de 4 hectares. Les 34 hectares restants sont restructurés et consacrés à la création de 2000 logements, et aux activités industrielles et artisanales avec 600 emplois. À l'est a été réalisé un ensemble de maisons à énergie positive. Ces logements sont alimentés par énergie solaire et du fait de leur construction suivant les normes HQE jusque dans le moindre détail, ils produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment. Les autres bâtiments du quartier respectent également un grand nombre de principes issus des normes HQE.
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Le projet Vauban a connu une forte participation citoyenne et a suscité la constitution de nombreux groupes de
construction animés par des personnes désireuses d'y construire leur logement. Elles se sont regroupées afin de
définir l'organisation de leur îlot ou de leur immeuble au cours de multiples réunions précédant la transmission de
leur projet à un maître d'œuvre. Les avantages sont nombreux : |
Les freins : | |||||||
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L'impression dominante est qu'il semble que Freiburg |
Le terrain de l’ancienne caserne Vauban des forces armées françaises, est situé à la périphérie sud de Freiburg. La ville a acquis ce terrain à la République fédérale d’Allemagne, sur la base du droit régissant les mesures de développement conformément au code de l’urbanisme, dans le but d’y initier un développement urbanistique ordonné. Un aspect essentiel de cette opération consistait à mettre au point une offre permettant à de larges couches sociales de la population de devenir propriétaires dans ce quartier. En acquérant le terrain, la ville a pu diriger directement les opérations de parcellisation du terrain et de vente des parcelles La parcellisation a été réalisée en fonction directe de la commercialisation effectuée par la ville ou par l’intermédiaire de son administrateur fiduciaire.
Le plan d’aménagement urbain exécutoire est basé sur le concept urbanistique du projet du bureau d’architecture Kohlhoff, Stuttgart, auquel a été décerné le premier prix du concours d’idées lancé par la ville. Ce concept se caractérise par sa solidité et peut s’adapter à des conditions de base pouvant varier au cours du processus de développement sans qu’il y ait rupture avec le concept global. Il est aussi possible de procéder à des modifications au cours du processus de planification, au sens d’une planification évolutive.
La rue Vauban-Allée, en rouge, au centre, zone 30 km/h, constitue l’axe central de développement et sert uniquement au raccordement du nouveau quartier. Les terrains de construction adjacents à la Vauban-Allée, en jaune, sont aménagés en zones résidentielles à vitesse limitée, voir panneau. Du fait du rattachement routier en forme de U, il n’y a pas de trafic de passage dans les zones d’habitation. Le plan d’aménagement urbain exclut des places de parking devant les immeubles, sauf zones en bleu. Il prévoit que les habitants propriétaires d’automobiles doivent acheter leur place de parking à la limite du quartier, dans des garages collectifs. Cette disposition a pour résultat que les zones à vitesse limitée ont gagné une grande qualité de vie, d’autant plus qu’aucun emplacement de parking public n’est prévu dans les zones d’habitation en forme de U. La rue est devenue un espace de rencontre et de vie, particulièrement pour les enfants.
La structure de l’espace à bâtir, essentiellement constituée de petites parcelles, et la vente préférentielle des terrains à des particuliers et à des collectifs de construction ont permis la diversité au niveau urbanistique et architectural. A cela s’ajoute une mixité des couches sociales, le tout contribuant à doter le quartier d’une animation à multiples facettes.
Les aspects écologiques constituent un cadre commun pour les devoirs au niveau de la construction des pouvoirs publics et des investisseurs privées. L’utilisation optimale de l’espace constitue une thématique essentielle. La réalisation d’une infrastructure modérée et des rues de largeur réduite ont permis de ramener à 17 % la part de l’espace nécessaire pour la viabilisation publique. Les canalisations d’eaux pluviales habituelles ont été remplacées par des caniveaux pavés qui reçoivent aussi bien les eaux de ruissellement des rues que des toits, si ces dernières ne sont pas recueillies dans des citernes. Un système de cuvettes et de tranchées filtrantes permet d’alimenter la nappe phréatique.
Les terrains des maisons en rangée sont également découpés en fonction des surfaces limitées disponibles : terrains de 160 m2 pour une maison de 6 mètres de largeur située au sein de la rangée. Pour un rapport plancher-sol de 0,5 et un coefficient d’occupation du sol de 1,4, il en résulte des maisons en rangée d’une hauteur pouvant atteindre 13 m. La pente des toits peut varier librement de 0 à 45 degrés et contribue à la diversité des constructions.
Les bâtiments d’habitation doivent être construits sur le modèle des maisons à faible consommation d’énergie et répondre aux exigences, dépassant la législation en matière d’isolation, du mode de calcul plus strict de la ville de Freiburg. Cette obligation est inscrite dans les contrats de vente des terrains. Cette obligation est également remplie par la commune pour la construction de l’école élémentaire et des jardins d’enfants. Le système de chauffage actuel n’est que provisoire. Il sera ultérieurement assuré par des centrales de chauffage fonctionnant aux copeaux de bois et par une centrale thermique en montage-bloc avec chauffage à distance. Un site a été réservé dans le secteur nord du quartier pour la construction de cette centrale. Souhaitant atteindre une qualité supérieure, certains constructeurs appliquent d’eux-mêmes des critères encore plus rigoureux. Il en résulte des maisons dites passives, ainsi que des maisons dites à énergie positive, c'est-à-dire des maisons produisant, sur une année, plus d’énergie qu’elles n’en consomment.
Un magnifique peuplement forestier vieux d’une soixantaine d’année constitue la structure verte de base du quartier Vauban. Ce peuplement a dû être pris en compte dès la phase d’élaboration du projet. Il en est de même des voies de circulation. Des bandes vertes séparent les zones de construction, assurent le renouvellement de l’air et servent d’espaces de détente, de vie et de jeu pour les habitants du quartier. Les rives et les abords du ruisseau St. Georgener Dorfbach, protégés en tant que biotope par la loi sur la protection de la nature, présentent une qualité exceptionnelle.
Depuis avril 2006 la ligne de tramway Vauban marche et permet une correspondance directe avec le réseau express régional, Regio-S-Bahn, passant à l’ouest du quartier.
Le quartier Vauban constitue un nouveau quartier offrant une qualité de vie exceptionnelle conciliant ambiance urbaine et vie de famille.
La mise en œuvre des mesures prévues a nécessité de nombreuses résolutions du conseil municipal.
Le financement s’élève à environ 94 millions d’euros. Cette somme comprend 5 millions d’euros à titre de financement de lancement supporté à parts égales par le land du Baden-Württemberg et la ville de Freiburg.
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