La Suède
compte 9 millions d'habitants vivant pour la plupart au sud, capitale Stockholm. Monarchie constitutionnelle indépendante depuis 1523 elle fait partie de l'U.E. depuis 1995 mais a refusé l'euro par référendum en 2003.
Grand pays industriel et très écologiste, exportateur d'acier, cuivre, bois, c'est la patrie du prix Nobel.
Neutre pendant la première et seconde guerre mondiale ainsi que durant la guerre froide, la social démocratie y joue un rôle dominant depuis un siècle. Le peuple bénéficie d'un excellent niveau de vie grâce à son industrie de haute technologie et à un état providence dont le budget est en équilibre, le chômage est à moins de 5 %.
Le peuple SAMI dit Lapon
La zone de peuplement sami s'étend sur quatre pays, Finlande, Norvège, Russie et Suède. Ils habitaient la, dans cette partie la plus septentrionale de l'Europe, au nord du cercle polaire arctique, où, plusieurs jours durant, le soleil ne se couche pas en été, et ne se lève pas en hiver bien avant que n'y soit tracées des frontières, c'est pourquoi les pays scandinaves leur reconnaissent le statut de peuple indigène. Entre 60 et 100 000 samis vivent en Norvège, 15 à 25 000 en Suède, 6000 en Finlande. C'est la zone d'élevage des rennes.
Nous atterissons à Kiruna ville de 18 000 habitants née au début du XXème siècle pour exploiter la plus grande mine de fer du monde à ciel ouvert. Les autorités de cette ville la plus septentrionale de Suède se trouvent devant un dilemme : La poursuite de l'exploitation de la mine entraine l'effondrement d'une partie de la ville et son arrêt sa mort économique. Les aciers suédois étant très réputés dans le monde....
Ce matin nous prenons le train direction Abisko départ de la Piste Royale. C'est la que vient nous rejoindre Roggers, sami éleveur de rennes qui transportera nos bagages et la nourriture avec son scooter tirant un traîneau. Nous prenons la direction du refuge d'Abiskojaure.
Les refuges de la piste royale sont un modèle du genre. Construits en bois les chambres sont réparties autour de la pièce principale. Pas d'eau au robinet ni d'électricité, les toilettes sèches sont à l'extérieur. Des notre arrivée en milieu d'après milieu d'après midi nous sommes accueillis par le gardien et nous allumons le poêle de la grande pièce qui suffira à chauffer aussi les chambres. Il s'éteindra pendant la nuit et pourtant nous n'aurons pas froid sous nos couettes. On ne dira jamais assez à quel point le bois est un très bon isolant. Chaque membre du groupe participe naturellement aux taches ménagères; Il faut aller puiser l'eau sous la glace, couper le bois à buches et les approcher du poêle pour que nos suivants n'aient plus qu'à allumer le feu en arrivant comme nos prédécesseurs l'avaient fait pour nous; Préparer le repas, faire la vaisselle, de vrais vacances !!!
La saison des raids à ski de fond démarre fin mars, pour cause de nuit polaire avant, et se termine en mai. En journée la température est d'environ zéro degré et la nuit moins dix. Le temps change très vite, nous avons eu du vent et la on est content d'être très bien équipé, du brouillard, un soleil timide essayant de percer les nuages et la ca donne des luminosités sublimes, et du grand ciel bleue ensoleillé. Nous avons vu plusieurs troupeaux de rennes qui se laissent bien approcher et photographier, il m'est arrivé de ne pas pouvoir tous les cadrer. Nous avons skié sur les immenses étendues désertique et sur les nombreux lacs gelés où les pécheurs ont fait leur trou.
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Le parlement. |
Le palais du roi. |
Jean-Baptiste Jules Bernadotte, né le 26 janvier 1763 à Pau, en Béarn (France), mort le 8 mars 1844 à Stockholm (Suède), eut un destin singulier, passant, en l'espace de vingt-huit ans, d'un modeste grade de sous-officier français, en 1790, au rôle prestigieux, à partir du 5 février 1818, de roi de Suède et de Norvège (sous les noms respectifs de Charles XIV Jean (Karl XIV Johan) et Charles III Jean (Carl III Johan), après avoir été tour à tour, sous le Consulat et le Premier Empire, ambassadeur, ministre, général puis maréchal d'Empire.
Napoléon l’ayant mis à l'écart, il est en disgrâce complète lorsqu'un trône lui est offert. Il devient Charles-Jean le 21 août 1810, adopté par le roi Charles XIII n'ayant pas d'enfant. Les états généraux d'Örebro élisent le maréchal Bernadotte prince héréditaire de Suède.blockquote>
Jusqu'au XIXe siècle la région, peu hospitalière du fait de sa latitude élevée, Kiruna est quasiment vide d'hommes, mis à part les rares Samis éleveurs, pêcheurs et chasseurs. La création de la ville de Kiruna découle directement de la présence d'un gisement de fer d'une qualité exceptionnelle sur le site issu du bouclier scandinave. La présence de gisements de fer dans la région était connue mais son exploitation était malaisée car le minerai avec une teneur en phosphore importante et la mise en exploitation était rendue difficile par l'absence de réseau de transport et les conditions climatiques. Le gisement est découvert lors de forages réalisés au milieu des années 1880 dans la montagne de Kiirunavaara qui culmine environ 200 mètres au-dessus de la ville actuelle. La société minière LKAB est créée en 1890 pour exploiter le gisement.
Une première portion de ligne ferroviaire existait depuis mars 1888 entre le port de Luleå sur la mer Baltique et Malmberget (à mi-chemin entre Kiruna et la mer). L'exploitation rationnelle du gisement de Kiruna nécessitait de prolonger cette ligne jusqu'à Kiruna mais également de relier le gisement à Narvik en Norvège sur la côte de l'océan Atlantique toujours libre de glace contrairement à la mer Baltique. C'est un investissement lourd car la ligne doit traverser une chaine de montagne et le projet est débattu durant plusieurs années au parlement suédois avant que le feu vert ne soit donné. Plus de 4 000 personnes travaillent sur la nouvelle infrastructure. Kiruna est atteint vers 1900 et la portion norvégienne de la ligne est inaugurée en 1903. L'agglomération de Kiruna, créée en 1900, compte 7 500 habitants dès 1910. Elle connait une croissance continue qui culmine en 1970 à 31 000 habitants. Elle compte au début des années 2010 environ 19 000 habitants
. Après cent dix ans d'exploitation, 1,1 milliard de tonnes ont été extraites. Encore actuellement, on y trouve la plus grande mine du monde. À ciel ouvert jusqu'en 1965, la mine est devenue souterraine depuis cette date. Le filon, long de 4 kilomètres et large de 80 mètres, plonge à près de 2 000 mètres sous la surface avec une inclinaison de 60°. Les galeries les plus profondes descendent jusqu'à 1 045 mètres sous la surface et s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres.
Depuis 2004, les autorités municipales se trouvent cependant devant un dilemme : la poursuite de l'exploitation de la mine entraînerait l'effondrement de la ville, notamment par l'utilisation d'extracteurs creusant jusqu'à plus de 1 365 mètres de profondeur, mais l'arrêt de l'exploitation marquerait la mort économique de Kiruna, qui dépend presque entièrement de l'activité minière. En 2009 la municipalité prend la décision de déplacer la ville de cinq kilomètres vers le nord-ouest avec la voie ferrée, l'autoroute, les réseaux d'électricité et de canalisations. Toutefois, devant l'ampleur de la tâche, le chantier sera étalé jusqu'en 2099. La construction de la nouvelle ville est en cours en 2017. Le projet est titanesque. des fissures sont déjà apparues sur plusieurs bâtiments du centre-ville. La première phase des travaux concerne le centre-ville et devrait se terminer à l'horizon 2021. Plusieurs bâtiments, comme le beffroi, ont été sélectionnés et vont être reconstruits dans la nouvelle Kiruna pour garder l'identité de la cité. Mais le projet sera aussi l'occasion de renouveler les infrastructures de la ville : la mairie, l'hôpital, l'école.
L'autre enjeu est bien évidemment de reloger les habitants. Sur ce point, le projet présenté par White Architekter se veut le plus démocratique possible. «L'idée générale est que LKAB achète les maisons des habitants 25 % plus chères que le prix du marché pour ensuite leur vendre une propriété dans la nouvelle ville, explique Mikael Stenqvist. Mais comment donner une valeur à une maison dans une ville qui n'existe pas encore ?» Pour ce faire, le cabinet d'architecte a suivi l'évolution du marché immobilier dans la région sur plusieurs années. Toutefois, certains commerçants s'inquiètent de ne pas retrouver un emplacement aussi intéressant que celui qu'ils avaient auparavant. En attendant, un autre problème d'intendance se pose. Afin de bâtir la nouvelle cité, de nouveaux logements sont nécessaires pour accueillir le millier de personnes chargées de la construire.
Autres activités économiques :
Depuis la fin des années 1940, des installations scientifiques sont installées dans la région de Kiruna pour étudier la haute atmosphère notamment avec l'aide de fusées-sondes. La latitude élevée permet de recueillir des données intéressantes sur la structure des couches hautes de l'atmosphère et de la magnétosphère terrestre. La base de lancement d'Esrange, située à une quarantaine de kilomètres de la ville est utilisée pour lancer des fusées-sondes et des ballons stratosphériques. Cette activité a attiré environ 500 emplois : les employeurs sont outre la base d'Esrange, le constructeur de satellites suédois Swedish Space Corporation et l'Institut suédois de physique spatiale.
Transports :
Kiruna est située sur la route E10 qui relie Luleå sur la côte Baltique à Narvik en Norvège en passant près de Gällivare. La Malmbanan/Ofotbanen, ligne de chemin de fer relie également Luleå, le grand port et le centre sidérurgique suédois sur la Baltique, à Narvik, grand port minéralier norvégien sur l'Atlantique. Enfin Kiruna est relié à Stockholm, la capitale suédoise, par un train de nuit pour voyageurs. L'aéroport de Kiruna qui voit chaque année passer environ 250 000 passagers est utilisé par les sociétés comme Boeing et Airbus pour tester leurs avions dans des conditions climatiques extrême.
Le Vasa est le seul vaisseau du XVIIème siècle au monde a avoir été conservé. La découverte de plus de 95 % des pièces d'origine et de centaines de sculptures ciselées à bord du Vasa en fait un trésor unique et l'une des attractions touristiques les plus populaires au monde.
Le vaisseau est exposé à Stockholm, dans un musée construit spécialement à cet effet et abritant en outre neuf expositions connexes, un magasin bien achalandé et un restaurant de luxe. Le film sur le Vasa peut être projeté en seize langues. Le musée Vasa attire plus de visiteurs que n'importe quel autre musée en Scandinavie. Cela vaut la peine de venir à Stockholm rien que pour visiter le Vasa!
LE NAUFRAGE DU VASALe 10 août 1628, un grand navire de guerre a appareillé depuis le port de Stockholm. C'était le Vasa, qui venait d'être construit et qui avait été baptisé ainsi parce qu'il portait le blason de la dynastie régnante suédoise. Pour marquer la solennité de l'événement, une salve fut tirée dans le port par les canons bordant ses flancs.
Alors que l'imposant vaisseau faisait lentement route vers l'entrée du port, une rafale de vent l'atteignit. Le Vasa se mit à gîter, puis se redressa. Une deuxième rafale coucha le vaisseau sur son flanc. L'eau s'engouffra par les sabords ouverts. Le Vasa coula, entraînant avec lui entre 30 et 50 des 150 membres d'équipage. Cette tragédie eut lieu 333 années avant le renflouage du Vasa.
LE LIBÉRATEURAnders Franzén, archéologue et ingénieur, commença sa quête personnelle du Vasa au début des années 50. Depuis son enfance, il était fasciné par les épaves se trouvant près de chez ses parents dans l'archipel de Stockholm. Le taret (Teredo navilis), qui dévore les épaves en bois dans les eaux salées, ne survit pas dans les eaux saumâtres de la Baltique. Anders Franzén découvrit l'importance de ce fait pour les bateaux coulés dans la mer Baltique. En 1956, il retrouva le Vasa.
IMPOSANT POUR SON ÉPOQUELe Vasa avait été construit à Stockholm sous la direction de l'architecte hollandais Henrik Hybertsson. Ce dernier était assisté par des charpentiers, des menuisiers, des sculpteurs, des peintres, des vitriers, des voiliers, des forgerons et bien d'autres artisans. En tout, plus de quatre cents personnes travaillèrent à la construction du Vasa. Le vaisseau fut construit sur l'ordre de Gustave II Adolphe, roi de Suède. La construction prit environ deux ans. Le vaisseau disposait de trois mâts, supportait dix voiles, mesurait 52 mètres de la tête de mât à la quille et 69 mètres de la poupe à la proue, et pesait 1200 tonnes. À sa mise à flot, il était le bateau le plus puissant jamais construit.
QUE S'EST-IL PASSÉ ?De nos jours, nous sommes en mesure de calculer exactement comment un bateau doit être conçu pour bien tenir la mer. Au 17ème siècle, les architectes utilisaient des tables contenant les mesures qui avaient bien fonctionné dans le passé. Nous savons, grâce à des documents d'époque, que les plans du Vasa furent modifiés après le commencement des travaux.
Le roi voulait que le nombre de canons à bord fût plus important que sur les autres navires. Du coup, les dimensions prévues pour le vaisseau ne correspondaient plus et les constructeurs étaient dépassés par les événements. Le Vasa fut construit avec une superstructure haute, incluant deux ponts pour les canons. Le fond du navire fut rempli par de grosses pierres qui servaient de ballast pour le garder d'aplomb dans l'eau. Mais la partie supérieure du Vasa était trop lourde et les 120 tonnes de ballast qu'il transportait étaient insuffisantes pour compenser.
POURQUOI LE VASA FUT-IL CONSTRUIT ?Le Vasa devait être le fleuron de la flotte du roi de Suède, avec ses 64 canons, la plupart d'entre eux de 24 livres (tirant des boulets pesant 24 livres, plus de 11 kg). La Suède possédait environ vingt navires de combat, mais aucun avec autant de canons, et surtout pas avec des canons aussi lourds que ceux du Vasa.
Le Vasa aurait probablement mis les voiles sur la Pologne qui fut le principal ennemi de la Suède pendant de longues années. La Pologne était régie par le roi Sigismund, un cousin du roi de Suède (ils avaient le même grand-père paternel). Sigismund avait été roi de Suède, mais fut destitué à cause de sa foi catholique.
APRÈS LE RENFLOUAGE DU VASAAprès de nombreuses années de préparatifs, le Vasa fendit la surface de l'eau le 24 avril 1961. Il fallait maintenant le protéger. Une épave ayant séjournée aussi longtemps sous l'eau doit impérativement être traitée pour éviter que la charpente ne se décompose et tombe en morceaux.
Pendant que les experts travaillaient à rechercher une méthode de conservation appropriée, le Vasa fut d'abord continuellement arrosé à l'eau. La protection choisie fut le polyéthylène glycol (PEG), un produit cireux soluble à l'eau qui pénètre lentement dans le bois, remplaçant l'eau. L'arrosage avec le PEG a duré de nombreuses années.
LES SCULPTURESAvec le Vasa furent également récupérés plus de 14 000 objets en bois, notamment 700 sculptures. Ils furent traités un par un et retrouvèrent leur place originale sur le vaisseau. C'était comme un énorme puzzle.
Les navires militaires du dix-septième siècle n'étaient pas seulement des machines de guerre, mais également des palaces flottants. Les sculptures récupérées portaient des traces de dorures et de peintures. Des analyses modernes ont montré qu'elles étaient peintes en couleurs vives sur fond rouge. Les sculptures représentent des lions, des héros bibliques, des empereurs romains, des créatures des mers, des dieux grecs, etc. Leur raison d'être était de glorifier le monarque suédois et d'exprimer sa puissance, sa culture et ses ambitions politiques.
QUEL EST L'ÉTAT DU VASA AUJOURD'HUI ?La maintenance et l'entretien du Vasa représentent une tâche constante. Sa préservation dépend principalement de la stabilité du climat. Pendant l'immersion de l'épave, la rouille a mangé les pièces en acier, la carcasse en chêne a noirci. À la fin, elle était seulement tenue par les chevilles en bois. Des polluants dans l'eau ont formé de grandes quantités de sulfure qui a pénétré le bois. Aujourd'hui, le sulfure réagit au contact de l'oxygène en se transformant en acide sulfurique. L'acide attaque le bois, mais ne représente aucun danger pour les visiteurs du musée. Les recherches sur la préservation à long terme du Vasa se poursuivent.
VASA, LA MACHINE À REMONTER LE TEMPSLorsque le Vasa sombra, le temps, pour lui, s'arrêta. Ce qui a été récupéré en 1961 était une pièce vierge du XVIIème siècle. Chacun des milliers d'objets remontés a une histoire à raconter. Les ossements des membres de l'équipage, leurs biens et l'équipement du bateau ont également été retrouvés parmi tous les autres objets.
Dans la vase et le limon recouvrant le fond du Vasa, les archéologues ont retrouvé les six voiles qui n'étaient pas hissées au moment du drame. Ce sont les plus vieilles voiles du monde. Avant leur conservation, elles étaient plus fragiles qu'une toile d'araignée. Les recherches continuent sur le site. De nombreux objets uniques au monde sont exposés dans le musée et font revivre un âge révolu et sa population.
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