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~ M O S C O U ~ du Kremlin à la Cité des Etoiles ~

-retour à l'accueil- Paris Copenhague Loudun
le Loudunois
68 année
de braise
Les
Alpes
Richelieu - Le
Havre - Freiburg
L'Île de
la Réunion
La vicomté de Turenne Brive et la vallée de Planchetorte
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d'Amérique,,
Le
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La
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Palestine
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au sud
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République monastique
du Mont Athos.
La LOIRE
à vélo
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Ce périple effectué en février 2020 nous conduit à Moscou et sur
les sites et musées de la conquête spatiale soviétique.

Moscou, le "Centre panrusse des expositions"

Plus connu sous l'acronyme "VDNKh" c'est-à-dire "Exposition des réalisations de l'économie nationale de l'URSS", est un parc immense situé juste devant notre hôtel Cosmos, qui comprend bâtiments, fontaines, sculptures et espaces verts sur environ 136 ha.
Le VDNKh était à l'époque soviétique une des principales attractions touristiques de la ville.
Créé en 1939, ce site fut d'abord un grand parc d'exposition agricole, puis 20 ans après, il fut transformé par Nikita Khrouchtchev en un vaste parc à la gloire des réalisations économiques, scientifiques et technologiques du pays. Après la désintégration de l'Union soviétique en 1991, les différents pavillons furent repris par des entreprises privées. Plus de 70 d'entre eux servent maintenant de stands d'exposition pour des produits industriels.
Dans le monument des Conquérants de l'Espace se trouve le Musée mémorial de l'astronautique que nous visitons.
En flânant sur le site, on aperçoit des sculptures par lesquelles le VDNKh était célèbre. L'entrée principale du parc est un arc de triomphe surmonté des figures d'un conducteur de tracteur et d'une kolkhozienne. Les personnages marchent ensemble vers l'avenir, tenant à bout de bras un marteau et une faucille (symboles des mondes ouvrier et agricole). Sculpté par Vera Moukhina, cet ensemble fut conçu pour orner le pavillon de l'Union soviétique à l'Exposition internationale de Paris, en 1937.

le Musée mémorial de l'astronautique à Moscou

Kalouga, berceau de la conquête spatiale.

Kalouga se trouve au sud-ouest de Moscou. C'est ici que vécut Constantin Tsiolkovski, l'un des pionniers, longtemps méconnu, de la cosmonautique, de 1892 à 1935. Ses travaux et publications, de 1911 à 1914, sont aujourd'hui considérés comme les premières propositions réellement scientifiques portant sur l'exploration spatiale à l'aide de fusées. Il est notamment l'auteur de la fameuse citation : "La terre est le berceau de l'Humanité, mais on ne passe pas sa vie dans un berceau". Nous visitons le "Musée d'État de l'histoire de l'astronautique C. E. Tsiolkovski", ouvert en 1967, puis la maison où Tsiolkovski passa l'essentiel de sa vie.
De nos jours Kalouga compte 340 000 habitants et se consacre essentiellement à l'industrie automobile.

Jean Pierre HAIGNERE notre guide pour ce voyage spatial

Musée d'État de l'histoire de l'astronautique C. E. Tsiolkovski

La maison de Tsiolkovski

La statut dans le jardin

Constantin Tsiolkovski

Tsiolkovski est né le 5 septembre 1857, à l'âge de 9 ans, il attrape la scarlatine et, à la suite de complications, perd une partie de son audition. De ce fait, il ne peut pas suivre les cours à l'école et c'est sa mère qui lui apprend à lire. En 1868 il entre à l'école secondaire pour garçons. En 1870, Constantin perd sa mère qu'il chérissait. Il se replie sur lui-même, se heurte aux enseignants et à ses condisciples et a du mal à suivre les cours du fait de sa surdité. Il est expulsé du lycée à l'âge de 14 ans et devient autodidacte : il puise dans la bibliothèque de son père pour apprendre tout seul les mathématiques. Conscient de son goût pour les études, son père l'envoie à 16 ans étudier à Moscou. Durant trois ans, Tsiolkovski fréquente assidument les bibliothèques de Moscou et étudie la géométrie analytique, la trigonométrie sphérique, l'algèbre, le calcul intégral et différentiel, la mécanique.
Tsiolkovski rencontre le philosophe Nikolaï Fiodorov dont la théorie du cosmisme le marque profondément. Fiodorov prophétise que les progrès des sciences permettront dans le futur à l'Homme de devenir immortel et même de ressusciter ses ancêtres. La croissance de la population qui en résultera imposera à l'Humanité de se répandre dans l'univers. Ces idées ainsi que la lecture des ouvrages de fiction de Jules Verne comme le livre De la Terre à la Lune publié en 1865 seraient à l'origine de l'intérêt de Tsiolkovski pour l'exploration de l'espace.
En août 1880, il épouse la fille d'un prédicateur local. C'est à Borovsk que naissent leurs 4 enfants.
Dans son ouvrage théorique L'Exploration de l'espace cosmique par des engins à réaction (1903), il décrit une fusée à propergol liquide (hydrogène/oxygène) qui serait assez puissante pour se libérer de l'attraction terrestre et atteindre d'autres planètes. Il écrit la loi fondamentale du rapport de masse impliquant le découpage de la fusée en plusieurs étages. En février 1892, Tsiolkovski est promu et est nommé professeur à Kalouga, la capitale provinciale dans laquelle il va vivre jusqu'à sa mort en 1935 et dans laquelle il va rédiger l'essentiel de son oeuvre.
Tsiolkovski décède d'un cancer de l'estomac à Kalouga le 19 septembre 1935, à l'âge de 78 ans.
Depuis le début de sa carrière scientifique jusqu'à la fin de sa vie, Tsiolkovski développe une conception à la fois spéculative, ésotérique et programmatique de la relation entre l'homme et le cosmos à travers différents textes de type narratif ou sous la forme d'essais. Par sa philosophie du monde, Tsiolkovski appartient à la ligne du cosmisme russe. Dans ce processus, l'humanité doit franchir quatre étapes, dont chacune s'étend sur des millions d'années, l'étape terminale marquant la fin de la chair organique souffrante et l'accession à la « béatitude éternelle » au sein de l'unité universelle.
Depuis 1961, un cratère lunaire porte son nom.

La Cité des Etoiles

Aujourd'hui nous visitons l'un des endroits les plus mythique de la "conquête spatiale" : la Cité des Etoiles.
C'est ici, dans cet endroit longtemps resté introuvable sur toutes les cartes, que se trouve le fameux "centre d'entraînement des cosmonautes Youri-Gagarine" (ou TsPK). Les cosmonautes russes et les non-russes qui volaient avec eux, comme notre "guide" Jean-Pierre Haigneré, s'y entraînent avant de partir en mission. Nous y verrons notamment certaines installations d'entraînement : une réplique de la station MIR une capsule Soyouz d'entraînement, une réplique du module russe de l'ISS, et l'une des deux centrifugeuses....
Pour rester dans l'ambiance, nous prendrons notre déjeuner à la cantine de la Cité des Etoiles.

Votre serviteur

L'entrée de la Cité des Etoiles

La centrifugeuse

Dans la capsule de Gagarine

J P Haigneré rencontre par hasard le commandant de la mission à laquelle a particitée son épouse Claudie

Un MIG identique à celui avec lequel Gagarine s'est tué

La cantine

Un futur cosmonaute

La voiture de Youri Gagarine

Youri Gagarine

Youri Gagarine, né le 9 mars 1934 et mort le 27 mars 1968, est le premier homme à avoir effectué un vol dans l'espace au cours de la mission Vostok 1, le 12 avril 1961. Il acquiert une notoriété internationale, et est décoré de nombreuses distinctions dont celle de Héros de l'Union soviétique et de la médaille de l'ordre de Lénine, les plus hautes distinctions soviétiques. La mission Vostok 1 est son seul voyage spatial, mais il fut aussi doublure de secours de Vladimir Komarov pour la mission Soyouz 1. Il meurt à 34 ans lors de l'écrasement de son Mig 15. Son nom a été donné à un cratère lunaire et à un astéroïde.
Ses parents travaillaient dans la ferme collective d'un kolkhoze.
En octobre 1955, il rentre comme cadet dans une école de pilotage militaire. Son instructeur est impressionné par ses capacités. Au cours d'un bal d'étudiants, il rencontre une infirmière, Valentina Goriatcheva. Il l'épouse un an plus tard, le 27 octobre 1957, avant d'obtenir son diplôme de pilote de chasse sur MiG-15. Il est alors affecté dans une escadrille de chasseurs-intercepteurs à une base aérienne située dans l'oblast de Mourmansk près de la frontière norvégienne au nord du cercle Arctique. Les conditions de vie sont dures pour le jeune couple mais leur première fille, Lena, naît en avril 1959. Leur deuxième fille, Galina, naît en mars 1961, 36 jours avant le vol de son père.
Le choix final se fait entre Gagarine et Titov. Ce dernier est issu des classes moyennes alors que Gagarine a des origines beaucoup plus humbles et incarne à ce titre « l'idéal soviétique ». Il ne doit dire à personne, y compris sa femme, la nature du programme pour lequel il a été sélectionné.

Le jour J, Korolev lui dit qu'il espère le voir un jour marcher sur la Lune. Il prend des tranquillisants quelques minutes avant le tir. Gagarine déclarera plus tard : « Bien sûr que j'étais nerveux, seul un robot n'aurait pas été nerveux à un tel moment et dans une telle situation »
Il acquiert une gloire internationale et entame une tournée autour de la planète: accompagné par Titov, qui a renouvelé l'exploit de Gagarine le 6 août 1961 (Vostok 2). Il visite en 1961 l'Afghanistan, le Brésil, le Canada, Ceylan, Cuba, la Tchécoslovaquie, l'Inde, la Finlande, la Hongrie, l'Islande et le Royaume-Uni. L'année suivante, il séjourne dans de nombreux autres pays.
Cette gloire brutale monte à la tête de Gagarine comme de Titov. Tous les deux sont semoncés par le Parti pour leurs abus répétés de boissons et leur comportement avec la gent féminine. Durant une de ses frasques, Gagarine se blesse sérieusement à la tête en se jetant du premier étage d'un immeuble pour échapper à sa femme sur le point de le surprendre en galante compagnie.
Gagarine était très apprécié par Korolev pour son calme, son optimisme et son sens de l'observation. Plus que cela : il était plein de bon esprit et rayonnait comme le Soleil ». Pour la BBC, « sa personnalité aimable et modeste a charmé le monde »
Après le vol, certaines sources ont déclaré que Gagarine, pendant son vol spatial, a fait le commentaire : « Je ne vois aucun Dieu là-haut ». Cependant, aucune parole semblable n'apparaît dans les enregistrements des conversations de Gagarine avec les stations terrestres pendant le vol. Un ami proche de Gagarine, le colonel Valentin Petrov, révélera en 2006, qu'il n'avait jamais dit ces mots et que la phrase provenait d'un discours de Nikita Khrouchtchev au comité central du Parti communiste de l'Union soviétique.

Apollo-Soyouz est en 1975 la première mission spatiale conjointe entre l'Union soviétique et les États-Unis après qu'ils se soient affrontés pendant la guerre froide dans la course à l'espace.
Le 15 juillet 1975 à 12 heures 20, le lanceur Soyouz qui emporte le vaisseau Soyouz 19 décolle de Baïkonour. Le même jour à 19 heures 50, le lanceur Saturn 1B dont c'est le dernier tir décolle avec le vaisseau Apollo depuis le Cap Kennedy en Floride. Ces deux lancements sont retransmis dans le monde entier. À 15 heures 50, le 17 juillet, les deux vaisseaux s'amarrent l'un à l'autre et, à 19 heures 20, l'écoutille séparant les deux vaisseaux est ouverte, permettant la poignée de mains entre Stafford et Leonov, à la verticale de la ville de Metz.

A Korolev, l'usine RKK Energia et ses trésors

Voici Korolev, petite ville de banlieue précédemment appelée Kaliningrad et rebaptisée en 1996, en l'honneur de Sergueï Korolev, le génial fondateur et directeur du programme spatial russe, de 1957 à sa mort en 1966. L'entreprise RKK Energia en russe : Raketno-kosmitcheskaïa korporatsia « Energuia » im. S. P. Koroliova est la plus importante des sociétés russes du secteur spatial. Nous visitons son musée qui possède des reliques extraordinaires : le bureau de Korolev lui-même, de nombreuses capsules dont celles, authentiques, de Youri Gagarine et de Valentina Terechkova.
A Moscou, nous visiterons la maison de Sergueï Korolev.
La ville de Korolev compte 220 000 habitants et abrite toujours un grand nombre d'entreprises intervenant dans le domaine spatial.

La maison de Korolev à Moscou

Plusieurs interupteurs permettaient de sonner directement le KGB

Sergueï Korolev

la maison de Korolev à Baïkonour.

Sergueï Korolev, né le 30 décembre 1906 et mort le 14 janvier 1966 à Moscou, est un ingénieur, fondateur du programme spatial soviétique. Grâce à son génie visionnaire, sa force de caractère, ses capacités de travail et ses talents d'organisateur, l'Union soviétique acquiert une position dominante dans le domaine spatial à la fin des années 1950 et au début des années 1960.
Ingénieur de formation, il travaille dans le bureau d'études du constructeur d'avions Tupolev avant d'intégrer en 1931 un petit centre de recherche qui effectue un travail de pionnier dans le domaine des fusées. Soutenu par les militaires soviétiques, il travaille sur un avion-fusée et sur un missile propulsé par fusée.
En 1938, il est arrêté au cours des purges staliniennes qui déciment les cadres du pays et est envoyé dans le bagne de la Kolyma dont il est sauvé grâce à l'intervention de parents et d'amis. Il est interné dans une charachka où il contribue, durant la Seconde Guerre mondiale, à mettre au point des fusées d'assistance au décollage d'avions. Mi-1945, il est libéré et envoyé en Allemagne comme tous les spécialistes des fusées soviétiques pour tenter de récupérer le savoir-faire que l'équipe de Wernher von Braun a acquis en concevant et produisant le missile V2. En mai 1946, alors que les relations avec les pays occidentaux se tendent, Staline décide de lancer son pays dans la réalisation de missiles balistiques. Korolev qui a été identifié pour ses talents d'organisateur joue un rôle clé dans le plan de Staline. Il est placé à la tête d'un bureau d'études où il est chargé de développer une copie améliorée du missile V2. En 1957, c'est le lancement du premier satellite artificiel Spoutnik 1. Korolev parvient à convaincre ses donneurs d'ordre militaires de l'intérêt de missions spatiales habitées. Le vol de Youri Gagarine, premier homme dans l'espace, et les premiers succès des sondes lunaires du programme Luna consacrent le triomphe de Korolev. Mais celui-ci doit lutter pour garder la faveur de ses donneurs d'ordre. Les dirigeants soviétiques décident tardivement, en 1964 de relever le défi du programme Apollo et demandent à Korolev de battre les Américains alors que le retard technique de l'industrie soviétique s'est creusé.
Korolev, épuisé par l'ampleur de ses tâches, décède à 59 ans en 1966 au cours d'une opération chirurgicale qui tourne mal.

MOSCOU

Place à l'histoire de la Russie et les principaux monuments de la trés belle Moscou.

Le couvent de Novodievitchi, connu également sous le nom de monastère Bogoroditse-Smolenski.
Contrairement à d'autres monastères, il est resté pratiquement inchangé depuis le XVIIe siècle.
En 2004, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Le bâtiment principal de l'université d'État de Moscou est un gratte-ciel stalinien construit en 1953.
Le style stalinien, c'est des formes massives, pyramidales avec tours étagées en hauteur,
et flèche élevée sur la tour la plus haute, surmontée d'une étoile rouge.

Dans le lobby de l'hôtel ces maquettes du Kremlin

L'Hôtel Ukraine, ou Radisson Royal Hotel

Dans le lobby de l'hôtel ces maquettes du Kremlin

Haut de 198 mètres, comportant 34 étages, l'Hôtel Ukraine a été construit en 1955 et fait partie du groupe de bâtiments appelé « Les Sept Soeurs », les gratte-ciels staliniens. Il est le deuxième de ces bâtiments par la hauteur, après le bâtiment principal de l'Université d'Etat Lomonossov. C'est en outre l'hôtel le plus haut d'Europe.

Porte de la Résurrection communément appelée Porte Ivère.
L'original de l'icône ivère est conservée au monastère d'Iveron sur le Mont Athos

Musée historique d'Etat, le bâtiment est construit selon le goût néorusse entre 1875 et 1881.
L'intérieur est décoré selon le style du nouveau romantisme russe

Après avoir été la résidence officielle des tsars, puis des dirigeants de l'Union soviétique, le kremlin est le centre politique de la fédération de Russie.

Le Kremlin rassemble à l'intérieur de son enceinte extérieure, dominant la place Rouge et la Moskova, des palais et des cathédrales

Kremlin veut dire forteresse urbaine

Galerie marchande du Goum, un grand centre commercial huppé situé sur la place Rouge.

Ce rocher amené des îles Solovki (Grand Nord russe) où a été créé un des premiers camps du Goulag, est un monument en hommage aux victimes du stalinisme qui se trouve au centre de Moscou, face au bâtiment qui a abrité la police secrète de Staline, puis le KGB, et aujourd'hui le FSB, les services de sécurité russes.

La cathédrale de l'Intercession-de-la-Vierge,
aussi appelée cathédrale Basile-le-Bienheureux ou Sainte Basile

Sa construction a commencé en 1555 et son inauguration a eu lieu en 1561

Elle se trouve sur la place Rouge de Moscou

La cathédrale du Christ-Sauveur a été édifiée entre 1839 et 1883 en l'honneur de la victoire de la Russie sur la Grande Armée de Napoléon Ier en 1812. Détruite sous Staline en 1931, elle fut reconstruite presque à l'identique entre 1995 et 2000. C'est le siège du patriarcat.

Le théâtre Bolchoï est une scène prestigieuse de Moscou. Situé non loin du Kremlin, il peut accueillir jusqu'à 1800 personnes. Le 28 octobre 2011, après six ans de travaux de rénovation, le théâtre rouvre ses portes.

Le parc Zariadié est l'un des nouveaux symboles de la ville et a déjà acquis une reconnaissance internationale. A deux pas du Kremlin, il reproduit les différents paysages de Russie.

Son pont flottant est déjà devenu l'une des principales attractions touristiques de la ville. Il accueille également des expositions, des salles de concert et des bâtiments historiques restaurés.


Jean-Pierre HAIGNERE fut notre guide pendant ces trois jours de visites spatiales en Russie
Voici son parcours ainsi que celui de son épouse Claudie :

Claudie André-Deshays, épouse Haigneré, née le 13 mai 1957 au Creusot, est une scientifique, spationaute et femme politique française, présidente d'Universcience1 à Paris entre 2010 et 2015, puis, jusqu'à ce jour, en 2020, conseillère auprès du directeur général de l'Agence spatiale européenne. Elle a été la première femme française et européenne dans l'espace.
Formation : Elle obtient son baccalauréat à quinze ans. Médecin rhumatologue, spécialiste en médecine aéronautique, elle est docteur en neurosciences. Elle est en outre membre de nombreuses académie et conseil scientifique.
Astronaute : Après onze ans de sélection, Claudie Haigneré commence le 17 août 1996 un vol de seize jours à bord de la station orbitale russe Mir dans le cadre de la mission franco-russe Cassiopée pour effectuer de nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques. En mai 1998, elle rejoint la cité des étoiles comme astronaute suppléante pour la mission franco-russe Perseus qui débute, en février 1999, à bord de Mir. Elle suit un entraînement complet d'ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz. En novembre 1999, elle est intégrée à l'Agence spatiale européenne (ESA) et rejoint le Corps européen des astronautes à Cologne en Allemagne. En janvier 2001, elle rejoint à nouveau la cité des étoiles pour un entraînement de neuf mois pour la mission Andromède. Première astronaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale (ISS), Claudie Haigneré, ingénieur de bord no 1, réalise un programme expérimental dans les domaines de l'observation de la Terre, de l'étude de l'ionosphère, des sciences de la vie ainsi que des sciences de la matière.
Politique : En juin 2002, elle intègre le deuxième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin au poste de ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies. En mars 2004, elle devient ministre déléguée aux Affaires européennes du troisième gouvernement Raffarin.

Jean-Pierre Haigneré, né le 19 mai 1948 à Paris, est un spationaute de l'Agence spatiale européenne (ESA).
Formation : Jean-Pierre Haigneré entre à l'École de l'air de Salon-de-Provence en 1969 et obtient un diplôme d'ingénieur en 1971. Breveté pilote de chasse à Tours en 1973, il est pilote de chasse puis commandant d'escadrille jusqu'en 1980. En 1983, il est nommé chef pilote d'essai. Il totalise 5 500 heures de vol sur 102 types d'avions différents dont 1 800 en essais en vol. Il possède la licence de pilote de ligne, pilote d'essai, pilote de montagne et d'hydravion.
Astronaute : En décembre 1990, il est désigné comme doublure de Michel Tognini pour le vol spatial franco-russe Antarès et suit un entraînement à la cité des étoiles près de Moscou.
Mission ALTAÏR : Parti du cosmodrome de Baïkonour le 1er juillet 1993, il rejoint la station spatiale MIR le 3 juillet. Il revient sur Terre le 22 juillet 1993, en compagnie de l'équipage présent à bord de la station depuis 6 mois.
Mission PERSEUS : En mai 1998, Jean-Pierre Haigneré est sélectionné comme membre du corps européen des astronautes de l'Agence spatiale européenne ; il est mis à la disposition du CNES comme spationaute expérimentateur et ingénieur de bord de l'équipage titulaire désigné pour la mission franco-russe Soyouz TM-29 (baptisée PERSEUS) qui s'est déroulée à bord de la station spatiale Mir du 22 février au 28 août 1999. Cette mission de longue durée (186 jours), qui comportait en outre une sortie extra-véhiculaire, fit de lui celui qui passa le plus de temps, hors cosmonaute russe, dans la station. À l'issue de ce vol, Jean-Pierre Haigneré rejoint le centre des astronautes européens à Cologne en Allemagne en tant que chef des astronautes de l'ESA.
Aujourd'hui : Jean-Pierre Haigneré est Général de brigade de l'Armée de l'Air3. Il avait déjà ce grade quand il s'est marié, en uniforme, le 19 mai 2001 avec Claudie André-Deshays

Les instants les plus dangereux d'un vol spatial, c'est le lancement et le retour sur terre.
Contrairement aux essais américains qui se déroulent devant des milliers de personnes, avec force publicité, ceux des soviétiques sont toujours effectués dans le plus grand secret, il s'écoule jusqu'à 48 heures entre le décollage et la communication officielle.
Cela a-t 'il servi à cacher des accidents ?
Un seul, une fusée a refusée de décoller, au bout d'une heure, les personnes présentes se sont approchées et c'est alors qu'elle a explosée.
Pendant ces trois jours passés avec J P Haigneré, il nous a raconté quelques anecdotes. Il ne tarie pas d'éloge sur la qualité du travail, l'organisation, les contrôles, le souci de sécurité des soviétiques. Et pourtant on ne peut le soupçonner d'une quelconque sympathie pour le système politique soviétique.

~ C'est perso ~

En 1943 mon père fit son entrée dans les maquis FTPF qui étaient d'obédience communiste et il est resté fervent communiste jusqu'à la fin de sa vie.
En 1957 je venais d'avoir dix ans lorsque l'URSS a envoyé son premier satellite le 4 octobre 1957.
C'était le début d'une compétition acharnée entre l'URSS et les USA dans le cadre de la guerre froide.
L' URSS annonçait ses exploits 24 à 48 heures après que le lancement soit réussi, tandis que les américains l'annonçait à l'avance avec publicité.
Or c'est les lancements qui sont les plus difficiles et les américains ont connu plusieurs échecs, en direct à la télé, avant de dépassé les soviétiques en 1969.
Chaque camp voyait dans ses succès la supériorité de son système politique.
Je me souviens :
Un de mes oncles : C'est pas Cap CANAVERAL, c'est Cap CARNAVAL !!!!
Mon père : La France à la conquête de l'Algérie, l'URSS à la conquête de l'espace !!!! ( la guerre d'Algérie a pris fin en 1962. )
Ma grand-mère, qui ne faisait pas de politique : Ils vont détraquer le temps avec toutes ces fusées !!!!

~ La C O N Q U Ê T E ~ S P A T I A L E ~


Le monde sortait d'un dramatique épisode de son histoire où des hommes s'étaient conduits en véritables barbares.
Les technologies annoncent et accompagnent les chambardements sociologiques, accélérant les ruptures, les rendant irréversibles.

Il y avait Sergueï Korolev, génial créateur de la première fusée RP318 en 1936 propulsant un avion, interné sans raisons dans les camps staliniens de 1938 à 1944.

Il y avait Werner Von Braun, génial inventeur de la fusée V2 en 1942 propulsée par un moteur brulant un mélange d’alcool et d’eau associé à l’oxygène liquide.

Il y avait la débâcle allemande, la récupération de Von Braun par l’armée américaine et celle de l’usine de fabrication de V2 par l’armée soviétique.
Seul Korolev pouvait reprendre l’usine en mains et il fut libéré aussi vite qu’il avait été emprisonné.
Il y avait des rêves :

Korolev rêvait d’envoyer des hommes dans l’espace, mais l’U.R.S.S. avait le même objectif que les Etats-Unis, ne voyant pas l’intérêt de mettre un satellite en orbite.
Staline commandait directement tous les projets spatiaux de l'Union Soviétique.

Le 4 octobre 1957 le 1er satellite artificiel de la terre est lancé avec succès par l’URSS, appelé Spoutnik 1 il produit un lancinant Bip Bip.
Le 3 novembre 1957 Spoutnik 2 emporte dans l’espace une chienne Laïka, Spoutnik 3 est lancé en mai 1958.
Pendant ce temps Von Braun ronge son frein tandis que Korolev est devenu l’homme sans nom qui doit s’effacer pour ne pas disparaître.

Von Braun rêvait d’envoyer des hommes sur la lune, mais les Etats-Unis voulait un missile balistique capable d’acheminer rapidement une charge nucléaire vers un pays ennemi situé à grande distance, la lune ne les intéressait pas.
En 1956, Von Braun devient, à sa demande, citoyen américain.

Un mois après le lancement de spoutnik 2, les américains lancent Vanguard 1, il l’'annonce à grand renfort de publicité. Le lanceur Vonguard fait un saut de puce et s'’effondre sur son pas de tir. Un lancement qui ridiculise les américains.
Le 19 décembre 1960 la cabine Mercury s’envole de Cap Canaveral. Le 31 janvier 1961 une seconde suit emportant un chimpanzé dans l'’espace.

Laïka, chienne bâtarde d'environ trois ans et pesant 6 kilogrammes, avait été ramassée dans les rues de Moscou, comme tous les autres "candidats". "On sélectionnait des chiennes, parce qu'elles n'ont pas besoin de lever la patte pour uriner et ont donc besoin de moins de place que les mâles, et bâtardes parce qu'elles sont plus débrouillardes et peu exigeantes". Les candidates devaient être photogéniques et leur prénom était choisi pour marquer les esprits. Laïka -- du mot russe "aboyer" -- avait été sélectionnée parmi cinq ou six concurrentes pour sa débrouillardise, son caractère particulièrement docile et son regard légèrement interrogatif. "Bien sûr qu'on savait qu'elle devait périr dans ce vol, faute de moyen de la récupérer, inexistant à l'époque", poursuit la vieille dame. La veille de sa mission, "je suis allée la voir, je lui ai demandé de nous pardonner et j'ai même pleuré en la caressant une dernière fois", se souvient-elle.
Le lancement du Spoutnik avec Laïka, le 3 novembre 1957 à 5h30 (heure de Moscou), au Kazakhstan, depuis le futur cosmodrome de Baïkonour, "ne laissait rien présager de mauvais", se souvient Adilia Kotovskaïa. "Certes, lors de la montée de la fusée, le rythme cardiaque de Laïka a augmenté considérablement". Mais au bout de trois heures la chienne a récupéré son rythme normal. Mais tout à coup, après la neuvième rotation autour de la Terre, la température à l'intérieur de la capsule de Laïka commence à augmenter et dépasse 40°C, faute de protection suffisante contre les radiations solaires. Résultat: Laïka, qui aurait dû rester en vie entre huit et dix jours, est morte au bout de quelques heures à cause de la chaleur et de déshydratation.
La radio soviétique a continué malgré tout à publier des rapports quotidiens sur "la bonne santé de Laïka", devenue héroïne planétaire. Selon la version officielle, longtemps soutenue par Moscou, Laïka a trouvé la mort grâce à un poison qu'elle a reçu avec sa nourriture pour éviter une mort douloureuse lors du retour de l'engin dans l'atmosphère. Le Spoutnik lui-même s'est désintégré dans l'atmosphère le 14 avril 1958, au-dessus des Antilles, avec sa passagère morte. Le 19 août 1960, un vol spatial ramène vivantes deux chiennes envoyées dans l'espace, Belka et Strelka, ouvrant la voie au premier vol habité du Soviétique Youri Gagarine, le 12 avril 1961.


Le 12 avril 1961, Radio Moscou annonce que le 1er vaisseau spatial habité par l’homme a été lancé. Le pilote cosmonaute est Youri Gagarine, il sera suivi de Guerman Titov les 6 et 7 août 1961, à bord de Vostok 2.

Le 5 mai 1961 MR3 s’envole, embarquant Alain Shepard, le 1er américain pour un vol suborbital de 15 minutes. Le 21 juillet MR4 emporte Virgil Grison à 60 km. d’altitude.

Depuis début 1961, deux américains ont volé dans l’espace, Alain Shepard et Virgil Grison, mais aucun n’a été satellisé alors que Gagarine a fait le tour de la terre en avril 1961, suivi par Titov en août.
Le 20 février 1962 John Gleen sera le premier américain à boucler une orbite autour de la terre tandis que Valentina Tereshkova sera la première femme à voler dans l'espace en juin 1963.

Le 18 mars 1965 le soviétique Alexis Léonov réalise la 1ère sortie dans l’espace. Il fut le 18e homme dans l'espace et le 11e soviétique. Relié à sa capsule spatiale Voskhod 2 par un cordon, il flotta pendant douze minutes dans l'espace. La mission fut difficile et le retour dans la cabine épuisant. Le scaphandre s'était dilaté et ne permettait pas à Leonov de rentrer pour rejoindre son coéquipier. Il garda son sang froid et réussit en dépressurisant un peu son scaphandre à s'introduire dans le sas la tête la première alors qu'il devait rentrer les pieds en avant pour pouvoir rejoindre son siège, il a alors dû se retourner à l'intérieur du sas pour reprendre sa position et pouvoir le fermer. Enfin, le retour sur Terre fut une épreuve de plus pour l'équipage car la cabine ne se posa pas à l'endroit prévu et les secours mirent plusieurs heures à récupérer les deux hommes.

Le départ de Gemini 4 a lieu le 3 juin 1965 de Cap Kennedy. A son bord White sera le premier américain à évoluer dans le vide cela deux mois et demi après l’exploit de Léonov. Le 7 juin la cabine amerrit dans l’Atlantique après un vol de 97 heures. A la 3ème révolution la sortie de White a lieu pendant 21 minutes. Il se heurte aux mêmes problèmes que Léonov pour donner à son corps l’attitude désirée, il doit déployer des efforts considérables qui conduisent son rythme cardiaque à 200 pulsations à la mn., avec comme conséquence une intense transpiration, la vapeur d’eau se condense rendant la visibilité mauvaise au moment où il s’agit, dans des conditions les plus difficiles, de remettre la main sur le vaisseau cosmique. Des l’instant que l’astronaute est matériellement détaché de son vaisseau il constitue un satellite distinct du vaisseau et a son mouvement propre.

Avec ce vol de juin 1965, les américains sont au niveau des russes.
Une chose nous déconcertait particulièrement, nous avions l’impression qu’il était plus facile de travailler en état d’'apesanteur,
or les astronautes s’accordent pour dire qu’il fallait plus d’efforts et de temps dans l’espace qu'’au sol.

Le programme Soyouz remplace Voskhod et a pour but de relever le défit des programmes Gémini et Apollo. Soyouz est utilisé des le début des années 1960 et est toujours utilisé en 2010. Il permet de desservir les stations spatiales Saliout dans les années 1970 puis MIR et depuis 2000 la station spatiale internationale. Pourtant le début est dramatique : Le 21 avril 1967 lancement de Soyouz 1, à son bord Vladimir Komarev, à son retour la capsule s'écrase au sol tuant son occupant, c'est le premier mort reconnu par l'URSS, désormais gravement handicapé par la mort de Korolev en janvier 1966 et par l'insuffisance des moyens financiers,
Le premier amarrage automatique entre deux engins inhabités a lieu le 30 octobre 1967. Le premier amarrage entre deux Soyouz avec équipage a lieu en janvier 1969 avec les vaisseaux Soyouz 4 et 5. Au cours de la même mission est réalisée la première et seule sortie extravéhiculaire jamais effectuée à bord d'un vaisseau Soyouz : deux cosmonautes de Soyouz 5 passent par l'extérieur pour rejoindre Soyouz 4, le module orbital servant de sas. La mission est un succès
Ils ont aussi un programme lunaire et sont les auteurs du premier satellite artificiel autour de la lune et du premier atterrissage en douceur, cela en 1966.

Gemini 5 est lancé le 21 aout 1965. Sur ce vol tous les records sont battus, 191 h. dans l’espace et 120 révolutions.
Gemini 7 décolle le 4 décembre 1965 pour un vol d’une durée de 14 jours. Gemini 6 sera lancé 8 jours après. Durant cette expérience les 2 cabines s’approcheront à 15-20 cm. et pendant 5 heures les deux vaisseaux volèrent en formation, se dépassant à tour de rôle et tournant l’un autour de l’autre en lentes pirouettes.
L’objectif de Gémini 8 est son amarrage en orbite avec le véhicule cible Agena. Armstrong pousse doucement le nez de Gémini 8 dans le cellier d’amarrage d'Agena, les 2 vaisseaux ne font plus qu’un, le premier amarrage dans l’espace a été réussi en mars 1966.
Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il fut lancé par John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein. Le 21 juillet 1969, cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipage de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin.

Après le succès américain du 21 juillet 1969, les soviétiques ont prétendu qu'ils n'étaient pas intéressé à envoyer des hommes sur la lune car cela n'apportait rien à la conquête spatiale. Grace à la glasnost et la pérestroïka de Michael Gorbatchev, on a appris que cela était faux, ils avaient bien un tel projet et avaient environ un mois de retard sur les américains.

Dans cette lutte pour la suprématie dans l'’espace on songe à une utilisation militaire de la conquête spatiale. Coté Russe le projet Almaz est le pendant du projet MOL Américain.
Les astronautes deviennent des espions dans leur station spatiale.
Mais les satellites de reconnaissance non habités coutent beaucoup moins cher et donnent d'excellents résultats. En 1969 décision est prise de supprimer le projet MOL, juste six mois avant l’atterrissage sur la lune. En URSS le projet Almaz continue, mais on finit par reconnaître la supériorité des satellites robots et on arête Almaz prématurément.

Officiellement, la conquête de l'espace a fait 24 morts à ce jour.
Parmis eux citons :
- Spoutnik 2 : La chienne Laïka mourut en novembre 1957.
- Apollo 1 : Incendie lors d'un test sur le pas de tir le 27 janvier 1967 tuant les 3 astronautes, Grissom, White et Chaffée .
- Soyouz 1 : Parachute en torche le 23 avril 1967, une victime.
- Challenger : Explosion lors du lancement le 28 janvier 1986, tuant tout l'équipage en direct à la télé.
À ce jour, hormis la chienne Laïka, il n'y a pas eu de mort dans l'espace. Les décès se sont produits soit lors de l'entraînement au sol, soit lors du décollage, soit lors de la rentrée dans l'atmosphère.

La mort d'un héros :

Le vol de Youri Gagarine, le 12 avril 1961 lui a apporté une notoriété planétaire, c'est dire l'émotion que sa mort accidentelle a soulevée moins de six années plus tard. Un accident d'avion sur les causes duquel repose toujours une chape de plomb.
Il a reçu de nombreuses lettres posthumes, en voici une :
Cher Youri,
Je t’ai rencontré et servi en 1963 sur les bateaux mouches du pont de l’Alma. Tu as serré la main à tout le personnel du bateau. Maintenant, tu te trouves dans l’espace où tu aimais être....

Une poignée de main historique :
Après la visite de l'homme sur la lune, la concurrence acharnée des deux grands cède petit à petit la place à la coopération, essentielement pour des raisons budgétaires. Elle aboutit à une poignée de main historique dans l’espace. L’astronaute Thomas Stafford et le cosmonaute Alexis Leonov se rejoignent quand le vaisseau américain Apollo et le vaisseau russe Soyouz se rencontrent dans l’espace en juillet 1975. C'est un évènemant politique : après s’être affrontées pendant plus de dix ans, les puissances ennemies sont parvenues à s’entendre. Il faudra attendre la station orbitale Mir pour qu'ils entament une coopération plus avancée.
La conquète spatiale continue, elle est moins spectaculaire et nous sommes blasés. Aujourd'hui on approche MARS, VENUS, JUPITER, MERCURE ..... La passion d'explorer, d'apprendre ..... La passion des voyages, toujours plus loin ...... Un jour l'homme découvrirat une autre terre ou il posera son sac ...... Espérons que ce sera avant d'avoir trop abimée la belle bleue ......

Le tourisme spatial :

Depuis les premiers vols habités dans l'espace, il existe une fascination répandue pour cette forme d'aventure extrême.
À la suite des problèmes budgétaires rencontrés par l'agence spatiale russe, certains, à condition d'être particulièrement fortunés, peuvent, à compter de 2001, réaliser leur rêve. Il existe aujourd'hui deux formes de tourisme spatial : le séjour en orbite dans la Station spatiale internationale qui nécessite un très long entraînement et le vol suborbital qui consiste à passer quelques minutes à une altitude supérieure à 100 km mais qui est relativement moins coûteux et contraignant.
Un vol suborbital est la trajectoire d'un engin spatial se déplaçant à une vitesse suborbitale, inférieure à la vitesse requise pour qu'il se maintienne en orbite. Le premier vol suborbital américain eut lieu le 5 mai 1961, avec l'astronaute Alan Shepard.
La durée d'un tel vol est de 2 à 3 heures et permet aux passagers de passer cinq minutes en apesanteur, avec seulement trois jours d'entraînement, pour une somme de 250 000 dollars américains.
En 2009, les opportunités du tourisme spatial orbital sont limitées et coûteuses, l'Agence spatiale russe Roscosmos étant la seule à fournir le transport. Le prix pour un vol organisé par Space Adventures à la Station spatiale internationale à bord du vaisseau spatial Soyouz est de 20 à 35 millions de dollars américains.

Huit touristes de l'espace se sont assis à la place du passager lors de vols orbitaux entre 2001 et 2019 :
- Dennis Tito : du 28 avril au 6 mai 2001. Il débourse 20 millions de dollars américains.
- Mark Shuttleworth : du 25 avril au 5 mai 2002. Il débourse 21 millions de dollars de dollars américains.
- Gregory Olsen : du 1er octobre au 11 octobre 2005. Il débourse 20 millions de dollars américains.
- Anousheh Ansari : du 18 septembre au 29 septembre 2006. Une américano-iranienne, qui est la première femme touriste de l'espace, et première iranienne. Elle débourse 20 millions de dollars américains.
- Charles Simonyi participant au vol Soyouz TMA-10 du 7 avril 2007 en direction l'ISS, pour un retour le 20 avril. Il retourne dans l'espace le 26 mars 2009, devenant le premier touriste spatial à être allé dans l'espace à deux reprises. Il débourse 25 millions de dollars américains pour son premier vol et 22 millions de dollars américains pour son deuxième.
- Richard Garriott, fils de l'ancien astronaute Owen Garriott, participant au vol Soyouz TMA-13 le 13 octobre 2008. Il débourse 30 millions de dollars américains.
- Guy Laliberté, décolle avec la mission Soyouz TMA-16 le 30 septembre 2009. Il débourse 35 millions de dollars américains.
- Hazza Al Mansouri, décolle avec la mission Soyouz MS-15 le 25 septembre 2019. Il revient sur Terre à bord du Soyouz MS-12 le 3 octobre 2019.

C'EST QUOI, L' ESPACE ?

A la surface de la terre, nous baignons dans une atmosphère d’air respirable, et on trouve des traces d’air à des milliers de KM de la terre. L’espace ne commence pas à une certaine altitude, mais à une certaine vitesse, ce n’est pas non plus un milieu vide. Sur la lune, nous serions directement exposés à l’espace, aucune barrière ne nous séparerait de l’univers, mais nous manquerions d’air, serions bombardés de radiations solaires et soumis à des écarts de température extrêmes. L’atmosphère nous protège des radiations venues de l’espace grâce à de multiples couches de gaz, notamment l’ozone, mais nous empêche d’accéder à l’espace.
Pour rester dans l’espace, un satellite doit se déplacer à la vitesse de 8 KM/S. Une fois cette vitesse acquise il peut y demeurer des années, voir éternellement sans avoir à utiliser ni moteur ni carburant. Pourquoi ? Parce que, tout objet lâché au dessus de la terre tombe de 5 M pendant chaque seconde. Or la surface de la terre est courbe, tous les 8 KM, elle s’incurve de 5 M. Ainsi un satellite qui se déplace à une vitesse de 8 KM/S est attiré vers le centre de la terre de 5 M chaque seconde et ne s’en approchera jamais puisque la surface de la terre s’incurve d’autant. En fait, l’engin est en chute libre perpétuelle et le sol se dérobe sous lui.
En théorie on peut atteindre 8 KM/S à n’importe quelle altitude, mais en dessous de 150 KM, la friction de l’air freine tout engin spatial. La station spatiale internationale ISS, tourne atour de la terre à 400 KM d’altitude, le télescope Hubble à 600 KM et les satellites de télécommunications circulent à 36 000 KM, en orbite géostationnaire, ils sont tous soumis à la gravité terrestre.
Peut-on échapper à la gravité terrestre ? OUI !!!
Pour cela, il faut atteindre la vitesse de 11 KM/S, on se trouve alors en orbite solaire. Pour sortir du système solaire, et donc, échapper à sa gravité, il faut atteindre la vitesse de 16,5 KM/S, on passe alors sous l’influence de la planète la plus proche.
A quoi sert l’exploration spatiale ?
- A nous faire rêver ? Plus beaucoup, nous sommes blasés, l’homme a hélas perdu ses capacités à s’émerveiller.
- A nous révéler les beautés et des secrets de l’univers ? Oui, assurément.
Et c’est tout ? Non bien sur. Les satellites ont changé notre vie.
- Les satellites de communication ont transformé notre monde en un village ou tout se sait instantanément, enfin, presque tout. Ces échanges permettent de nouer des liens entre les peuples, jadis l’étranger suscitait la peur, la méfiance, c'est toujours le cas pour certains, mais aussi aujourd’hui c'’est plutôt la curiosité, la volonté de se comprendre et d’'échanger.
- Les satellites météos, d’observation, de surveillance rendent d’innombrables services, ils permettent d’évaluer et de tenter de comprendre, et donc la possibilité de trouver des solutions au dérèglement climatique.
- Les satellites militaires servent à la paix, contrairement à ce que disent certains, car ils permettent de contrôler l’armement. Le GPS est une de ses applications.
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Et pourra-t-on un jour échanger avec ....
Pour communiquer avec une autre civilisation, il faudra qu’elle habite notre galaxie, car les distances qui nous séparent des autres sont si grandes, des millions, voir des milliards d’années lumière ....
Mais notre galaxie se compose de milliards d’étoiles .....


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