Turenne, Brive, La Corrèze, photos de Brive, photos de Turenne, photos de la Corrèze, voyages de Daniel Ginibriere, rêve, évasion, légendes, aventure, Saillac, Chauffour, Cavagnac, rêves, voyages, évasion, légendes, photos de la Corrèze, photos de Brive, photos de Turenne, voyage en Corrèze, voyage à Brive, voyage à Turenne, photos de Saillac, photos de Chauffour, photos de Cavagnac, gouffre de Lafage, Collonges la Rouge, dolmen de la Palein, Sarrazac, Lasvaux, Lignérac, tour de Merles, Nazareth, dolmen du puy de la Ramière, maquis de Corrèze, machine Enigma, Edmond Michelet, Curemonte, la chapelle aux Saints, sépulture Néandertal, abbés Jean Amédée Bouyssonnie, Hôpital Saint Jean, Noailles.

~ T U R E N N E ~ B R I V E ~ L A ~ C O R R E Z E ~

Moscou du kremlin à la cité des étoiles Paris Copenhague Loudun
le Loudunois
68 année
de braise
Les
Alpes
Richelieu - Le
Havre - Freiburg
L'Île de
la Réunion
-retour à l'accueil- Brive et la vallée de Planchetorte
Le Maroc L'Algérie du nord au sud, de l'est à l'ouest Princesse
Aurélie
La Libye La Jordanie L'Egypte Marché de la
gare du Caire
L "Iran Le Québec, l'Acadie,
la Gaspésie, les Rocheuses
Les Etats-Unis
d'Amérique,,
Le
Liban
La
Syrie
L'Ouzbékistan Le
Tadjikistan
Palestine, Cisjordanie Israël Israël
Palestine
Jérusalem Chemins de Palestine La Mauritanie
Le Sri-Lanka La Thaïlande Le Vietnam Le Cambodge L' Inde, du nord
au sud
Un miroir
Indien
Le Népal Des routes de légende Oman La Turquie, la Cappadoce, Istanbul
Le Spitzberg L'Islande en hiver et en été La Suède, la piste royale, Stockholm La Norvege-Les îles Lofoten en hiver et en été La Grèce et la
République monastique
du Mont Athos.
La LOIRE
à vélo
Berlin Potsdam Fribourg la Forêt Noire Londres Le Groenland L'Italie

TURENNE un des plus beaux villages de France

C'est au IXe siècle qu'apparaissent les premiers seigneurs de Turenne. Devenue un véritable État féodal à la suite des croisades, puis un des plus grands fiefs de France au XIVe siècle, la vicomté de Turenne jouit du Moyen Âge au XVIIIe siècle d'une autonomie complète. Jusqu'en 1738, les vicomtes, tenus à un simple hommage d'honneur envers le roi et exempts d'impôts à son égard, agissent en véritables souverains : ils réunissent des États généraux, lèvent les impôts, battent monnaie, anoblissent.
La seigneurie de Turenne occupe un territoire sur trois provinces et trois évêchés. Jouxtant le Périgord noir, elle prend appui sur le Bas Limousin et le Quercy. Elle contrôle notamment les transhumances de bétail entre les plateaux du Limousin et ceux du Quercy. Dans sa plus grande extension, au XVe siècle, elle s'étire des environs de Meymac ou de Lapleau (Corrèze), au nord-est, à ceux de Terrasson (Dordogne), à l'ouest, et de Gramat (Lot), au sud. À cette époque, les principales villes fortifiées de la vicomté sont Argentat, Servières, Beaulieu, Gagnac, Martel, Saint-Céré et Turenne ; les remparts entourent également les bastides de Bretenoux et Puybrun, les cités de Carennac, Curemonte, Meyssac et Collonges. On dénombre alors environ 100 000 habitants, répartis en 111 paroisses et 1 200 villages.
Turenne a vu se succéder quatre familles de vicomtes. Du IXe siècle au XIIIe siècle, les Comborn, originaires de la vallée de la Vézère, qui participent activement aux croisades et aux guerres franco-anglaises, obtiennent des privilèges exorbitants des rois de France. Puis, durant la première moitié du Xe siècle, la vicomté est reprise par les Comminges, grands féodaux pyrénéens, avant d'être cédée, pendant 94 ans, aux Roger de Beaufort, dont sont issus deux papes d'Avignon, Clément VI et Grégoire XI. Ensuite, de 1444 à 1738, la vicomté devient la possession de la famille des La Tour d'Auvergne. À leur apogée, Henri de La Tour d'Auvergne, coreligionnaire et compagnon d'armes du roi Henri IV, devient duc de Bouillon et prince de Sedan. Son fils Henri, maréchal de France, reçoit le surnom de Grand Turenne. Sous les La Tour d'Auvergne, la vicomté passe à la Réforme. Le calvinisme, propagé par les bateliers de la Dordogne, se diffuse dans la région. En 1575, après la Saint-Barthélemy, Henri de La Tour s'engage aux côtés d'Henri de Navarre ; Turenne devient un haut lieu des guerres de religion puis des troubles de la Fronde.

Le 8 juin 1738, Turenne est vendue à Louis XV, pour rembourser les dettes de jeu de Charles-Godefroy, le dernier des vicomtes de la famille La Tour d'Auvergne. Ainsi prend fin la quasi-indépendance du dernier fief français. Les viscomtins, devenus sujets de Louis XV, sont alors contraints à l'impôt et le roi ordonne le démantèlement de la forteresse dont il ne subsiste que deux tours. À la Révolution, Turenne n'est plus que le siège d'une prévôté royale.

Voici 150 ans, le 10 novembre 1862, était inauguré la ligne de chemin de fer Brive Capdenac sur laquelle se trouve la gare de Turenne. Nous sommes au second empire et la poste arrivera deux ans plus tard. À l'époque le train servait au transport de marchandises et Capdenac se trouve à quelques kilomètres de Figeac et Decazeville où se trouve charbon et zinc. Entre Brive et Turenne il a fallut construire deux tunnels, à Galop et à Montplaisir, et des remblais jusqu'à quinze mètres de hauteur. Quatre cent ouvriers y ont travaillé de 1860 à 1862. Le tunnel de Montplaisir fait 2397 mètres de long et se trouve à cent mètres de profondeur, sa construction a posé des problèmes à cause des sources qui se trouvent sur son tracé. Il a été pendant plusieurs années le plus long tunnel de France.

Le Turenne de mon enfance, village d'agriculteurs, n'est plus. Situé à proximité de Brive et de Collonges la Rouge, le tourisme a redonné vie à ce village de 750 habitants dont les rues étroites grimpant jusqu'au château sont bordées de maisons nobles avec tours en poivrière, fenêtres à meneaux tandis que les chemins alentours, bien entretenus et balisés, font le bonheur des randonneurs.
C'est le deuxième site le plus visité en région Limousin.

Les Ginibrière ont leurs racines dans le sud de la Corrèze,
aux confins du Lot. Turenne, Saillac, Chauffour, Cavagnac.



La rivière Tourmente prend sa source à Lagardelle, commune de Turenne à 370 mètres d'altitude. D'une longueur de 27 km elle se jette dans la Dordogne à Martel.

Moulin Deschamps
Ancien moulin à eau sur la Tourmente et manoir du XVII ième siècle venant d'être rénové.
Présence du canal d'amenée et du bief avec vannes. La famille Deschamps en fut propriétaire du XVe siècle à la Révolution. Le manoir composé d'un étage présente une tour semi-hors ouvre couronnée d'une couverture à quatre pans en lauzes, une échauguette d'angle et une souche de cheminée à ressauts présageant un aménagement intérieur.






SAILLAC

À Saillac, l'église Saint-Jean Baptiste date du 12ème siècle. Ajouté au 19ème, le trumeau axial soutenant le linteau est torsadé.

Sculpté, au dessus, sous une triple voussure, se touve ce beau tympan dont le sujet est l'adoration des mages.

CHAUFFOUR

Voici le portail de l'église romane de Chauffour.

Sur le mur sud figurent des modillons en grès rouge.

CAVAGNAC

Dans la vallée de la Dordogne lotoise,

face au château,

se trouve l'église romane de Cavagnac.

La Corrèze et la seconde guerre mondiale.


S'il est vrai que les hommes et les femmes
ayant participé à la résistance étaient de
toute obédience politique, philosophique
et religieuse, et de toutes origines, les
plus nombreux étaient les gaullistes et les
communistes. En plus des combats d'ordre
militaire, qui prirent de l'ampleur en 1943,
la propagande avait une grande importance.
Imprimer, distribuer des tracts,
coller des affiches, diffuser la presse
clandestine, c'était aussi résister.

= A Brive, le musée Edmond Michelet =
comporte une collection d'affiches
de propagande allemande et pétainiste.

Dès juin 1940 Edmond Michelet distribue des tracts à Brive,
dénonçant la capitulation et appelant à la résistance.
Chef du mouvement de résistance Combat en Limousin, fervent
catholique et gaulliste, il sera plusieurs fois ministre.

--------------- à droite la machine Enigma ---------------
Grace au génie et à la ténacité des cryptologues
britanniques le code énigma fut cassé.
Formés par la cryptologie militaire, les Allemands
sont restés persuadés que leurs messages transmis
par les Enigmas étaient indécryptables. Ils n'ont
pas pensé que l'adversaire utilisait d'autres méthodes de
transmission mises au point par des universitaires mathématiciens.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Maquis de Corrèze ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

est un livre collectif de témoignages sur les FTPF en Corrèze.
Les réseaux FTPF étaient d'obédience communiste,
mon père en fit partie à partir d'octobre 1943.
Il a été communiste jusqu'à la fin de sa vie.
Voici deux témoignages pris dans ce livre.

Le père PHILIPPE

Philippe était son nom, il habitait un village entre Brive et Turenne, et pendant la seconde guerre mondiale, il a fait partie du même groupe de résistants que mon père. Il a été déporté dans un camp de concentration en Allemagne et a fait partie des rares survivants.
Je cite mon père :
Lorsqu'il est rentré de déportation, avec les autres camarades, nous sommes allés le chercher à la gare de Brive. Aucun de nous ne l'a reconnu, c'est lui qui nous a reconnu..... Il n'avait plus que la peau sur les os...... Au début il se faisait de un kilo par jour..... On savait que les conditions de détention étaient dures, mais on ne savait pas que c'était à ce point aussi inhumain.....



Des villages de l'ancienne vicomté de Turenne.

Curemonte, l'église Saint Hilaire de la Combe construite
sur des fondations mérovingiennes date du XIème siècle.

La halle date du XIXème siècle.

Au coeur du village deux châteaux sont réunis à l'intérieur d'une
même enceinte : le château de Saint-Hilaire et le château de Plas.

Curemonte fait partie des plus beaux villages de France.

L'Homme de la Chapelle-aux-Saints.

Lorsque, le 3 aout 1908, les abbés Jean et Amédée Bouyssonie et leur frère Paul découvrirent l'Homme de la Chapelle-aux-Saints, ils mirent au jour trois faits :
Le squelette le plus complet d'un Néandertalien,
la première sépulture d'un homme paléolithique et
une boite de Pandore dont ils avaient soulevé le couvercle et qui allait susciter une polémique et la hargne d'intellectuels et de journalistes.
Marcellin Boule, professeur au muséum d'histoire naturelle, qui reconstitua le squelette, était l'anthropologue le plus compétent pour l'étudier, mais il appartenait à un mouvement philosophique anticlérical, le positivisme. Ce mouvement voyait dans l'homme paléolithique une absence d'idées et de sentiments religieux. Mais les critiques des découvertes de ces inventeurs et de leur compère, l'abbé Louis Baron, vinrent, non pas tant des laïcs que de leur propre bord. Les partisans d'une lecture littérale de la Genèse leur reprochèrent de donner du grain à moudre aux évolutionnistes.
La loi de séparation des églises et de l'état n'avait pas trois ans et avait radicalisé la position des uns et les autres, y compris à l'intérieur de l'Eglise entre modernistes et conservateurs. Les grands absents de ces débats furent les inventeurs, les abbés avaient parait-il été prié par leur hiérarchie, de rester discret. Seul Amédée fit connaitre ses sentiments, rejetant les extrémistes des deux bords, il défendit la nécessité pour la doctrine chrétienne d'intégrer les découvertes scientifiques. Grace à leur mesure, leur ouverture d'esprit, leur humilité devant les faits archéologique et leur foi de Chrétiens, ils obtinrent l'estime de leurs continuateurs, de leurs élèves, de ceux qui croient au ciel et de ceux qui n'y croient pas.

Clocher octogonal datant du XIIème,
de l'église de la Chapelle-aux-Saints.

Sépulture néandertalienne découverte en aout 1908
à la Chapelle-aux-Saints.

Grotte où elle a été découverte par les abbés
Amédée et Jean Bouyssonie et leur frère Paul.

À la fin du XIIIème siècle, les Vicomtes de Turenne, pour
accueillir les pèlerins, font construire un hospice et une
chapelle tenus par l'ordre de l'Hôpital-St-Jean-de-Jaffa.

L'église romane de Noailles.

Le château de Noailles est lié à l'histoire des célèbres ducs de Noailles, de style Renaissance il a été construit au 14ème siècle.

La grotte chez Serre à Noailles, située rive gauche du ruisseau La Couze.

Dolmen du Puy de la Ramière à Nohaillac est une sépulture collective du 3ème millénaire avant notre ère, constituée d'un coffre (dolmen) mégalithique construit à l'extrémité d'un tertre funéraire artificiel (tumulus).

Le "Rocher du Boscoudet" est une structure naturelle remarquable proche du Puy de la Ramière. Ce n'est pas un dolmen, au sens de sépulture collective.

Le village de Nohaillac.

L'église romane de Nohaillac.

Borne Michelin.

Les Tours de Merle est un ensemble de maisons fortes
formant un castrum des XIIe et XVe siècles.

Au XIVe siècle, Merle comprend sept maisons fortes, deux
chapelles et un village, possédés en indivision par sept seigneurs.

Cet ensemble classé monument historique depuis 1927,
faisaient partie de la vicomté de Turenne.

À son retour des croisades, le vicomte de Turenne
décida de donner le nom de Nazareth à ce village.

la devise du kibboutz
Machar de Nazareth.

Le seul kibboutz qui exista en France fut fondé en Corrèze il y a 80 ans. Installé entre 1933 et 1935 dans une ferme du village de Jugeals Nazareth, il a accueilli de jeunes juifs d'Allemagne et d'Europe Centrale qui fuyaient Hitler et voulaient émigrer en Palestine pour y travailler la terre. C'était des intellectuels issus pour la plupart de milieux bourgeois.
Pendant trois ans, plus d'une centaine de jeunes juifs d'abord allemands puis polonais, lituaniens, russes ou tchèques sont passés par le kibboutz "Machar" qui veut dire « demain » en hébreu. Dans cette "ferme école" Ils ont appris l'hébreu, l'élevage et les techniques agricoles qui leur étaient nécessaires pour cultiver la terre en Palestine où ils voulaient s'installer. Une expérience à la fois sioniste et socialiste, avec des conditions d'hébergement spartiates et une vie collective qui étonna beaucoup les habitants du village corrézien, peu habitués à la mixité et à la vue de jeunes filles en short. Ils vendaient les produits de leur ferme sur le marché de Brive la Gaillarde situé à une dizaine de kilomètres.
Si le courage et l'énergie de ces jeunes leur permit de nouer de nombreux liens dans la population locale, l'antisémitisme latent de l'époque entretenu par le sous-préfet de Brive obligea le kibboutz à fermer ses portes en 1935. La quasi-totalité des jeunes pionniers juifs put rejoindre la Palestine et contribuèrent à la création du kibboutz d'Ayelet Hashahar dans le nord de ce qui allait devenir Israël.
Pourquoi Jugeals-Nazareth ? À cause de ce nom prédestiné sans doute ? . Jugeals-Nazareth est issu du rassemblement de la commune de Jugeals et de celle de Nazareth.
Les autorités anglaises en Palestine ne délivraient pas de passeport aux célibataires, cette particularité explique pourquoi le registre d'état civil de Nazareth est si fourni en mariages tout au long des années 1933, 1934, et 1935. Certains de ces mariages furent l'aboutissement normal d'idylles amoureuses, mais la plupart du temps, il s'agissait probablement de "mariages blancs" destinés essentiellement à faciliter l'entrée en Palestine.

Maison charantaise (l'évier est dehors) à Jugeals-Nazareth.

Château et église de Lissac, dans le Causse Corrézien.

Dolmen de la Palein. Le rite de la sépulture collective s'associe à la sédentarisation, laquelle découle de la possession du territoire.

Sarrazac.

Lasvaux

Lignérac.

Lignérac

Le gouffre de Lafage.

Le gouffre de Lafage

Le gouffre de la Fage se situe sur la commune de Noailles, sur la faille de Meyssac, orientée est-ouest. Le relief érodée et vallonnée s'explique par l'érosion des roches sédimentaires. Il y a 200 millions d'années le site se trouvait sous plusieurs dizaines de mètres d'eau. La mer s'est progressivement retirée, laissant apparaitre le calcaire. Les couches de cette roche appelées strates ont été plissées et fissurées par les mouvements géologiques. L'eau de pluie s'est infiltrée et a rongé la roche calcaire. Des rivières se sont engoufrées, entrainant des cailloux plus durs que le calcaire, érodant un peu plus les parois, les fissures sont devenues des galeries. L'eau descendant toujours plus bas forme une rivière souterraine lorsqu'elle rencontre une couche imperméable. Certaines galeries, autrefois inondées sont aujourd'hui sèches, comme celles du gouffre de la Fage. 14 espèces de chauve-souris y ont élu domicile. Chaque soir d'été elles quittent le gouffre par milliers pour aller chasser.
Les galeries aménagées se divisent en deux ensembles que l'on parcourt successivement ; l'escalier d'accès emprunte le grand aven qui résulte d'un effondrement de la voûte. La première partie, contient de très belles draperies en forme de méduses, d'une grande richesse de coloris. La seconde partie, riche en stalactites et stalagmites, présente également une forêt d'aiguilles pendant du plafond. Dans la dernière salle, des fouilles sont en cours afin de dégager des ossements préhistoriques.

Le gouffre de Lafage.

Le gouffre de Lafage.

Le gouffre de Lafage

Collonges la Rouge.

Construite toute en grès rouge, Collonges-la-Rouge, Colonjas en occitan, surnommée la cité aux vingt-cinq tours, est une commune du sud correzien de 480 habitants.
Intégré dans la Vicomté de Turenne en 844, Collonges traverse les guerres de religion, de manière relativement pacifique, puisque les deux nefs de l'église sont utilisées alternativement pour le culte catholique et le culte protestant. Après les guerres de religion, la reconstruction du patrimoine de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de la vicomté. C'est à cette époque que s'élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté. Après la vente de la vicomté à la Couronne de France en 1738 qui entraine la fin de ses privilèges fiscaux, puis la Révolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, le bourg ne retrouve qu'une prospérité éphémère au début du XIXe siècle. Collonges perd peu à peu ses habitants, le village se transformant en carrière de pierres. Aujourd'hui c'est le site le plus visité de la région Limousin. La circulation y est interdite l'été et les parkings payants dès le 1er Avril.
L'enceinte fortifiée date du XIVe siècle : les portes de l'ancien prieuré et de l'église sont respectivement inscrites et classées monuments historiques.

Collonges, la halle date des XVIe et XVIIe siècles.

Collonges

L'église Saint-Pierre, datant des XIe, XIIe et XVe siècles, avec son clocher roman à gables, l'un des plus anciens du Limousin, possède un remarquable portail orné d'un tympan en pierre blanche alors que toute la ville est rouge. Il représente l'ascension du Christ et a été sculpté au XIIe siècle. Il fut caché pendant les guerres de religion, et remis en place seulement en 1923.
On pénètre d'abord dans une nef de style roman, très dépouillée, nef qui avait été allouée aux protestants par Turenne.
La nef de gauche, de style gothique et éclairée par des vitraux est celle affectée au culte catholique. L'autel principal, peint en bleu et doré, est constitué d'un autel du XIXe, d'un gradin en partie du XVIIe siècle, d'un tabernacle du siècle suivant, et d'un retable reconstitué au XIXe siècle avec des éléments des deux siècles précédents. Il est classé en 1978 et restauré en 1984-1985.
. L'église est classée monument historique depuis le 4 avril 1905.

Eglise de Collonges

Eglise de Collonges

Collonges

Une petite histoire récente de la Corrèze

Ecrire un message sur le livre d'or

Continuer à voyager dans un autre pays

me contacter

daniel.ginibriere@orange.fr

haut de page

Ce site sans prétention est purement amateur et personnel, il n'a et n'aura jamais aucun partenaire commercial.
Son contenu est sous copyright. Si vous me le demandez, pour un usage non commercial à indiquer,
je peux vous offrir le contenu qui vous intéresse
à condition de mentionner le nom de l'auteur et l'adresse internet.