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La Cour de l'Industrie.

Située au 37 bis rue de Montreuil, au cour du Faubourg Saint-Antoine dans le 11e arrondissement, la Cour de l'Industrie inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques se compose de huit bâtiments d'ateliers répartis sur trois cours, pour une surface totale de près de 6 000 m². C'est l'une des dernières cours industrielles du XIXe siècle. Dès 1850, on y construit une cité pour artisans où se succèdent de nombreuses générations d'artisans du bois, menuisiers, ébénistes, doreurs, vernisseurs.
Dans les années 1970, les ateliers, laissés vacants par l'évolution industrielle des métiers du meuble, ont été investis par des artistes intéressés par des surfaces importantes et des loyers modérés. Si l'endroit avait beaucoup de charme, très vétuste, il ne répondait plus aux normes actuelles de sécurité et les ateliers offraient un confort sommaire à leurs occupants.
Rachetée par la Ville de Paris en 2003, la Cour de l'Industrie a bénéficié d'un vaste programme de rénovation, de réhabilitation et de reconstruction qui s'avère particulièrement délicate car les travaux s'effectuent en site occupé. Les protections patrimoniales dont bénéficient les cours et les façades imposent un traitement spécifique, afin de préserver l'histoire industrielle de cet ensemble.
Les travaux de réhabilitation, démarrés en 2012, représente l'un des derniers exemples des cours industrielles du 19e siècle. La Cour de l'Industrie regroupe aujourd'hui une cinquantaine d'artisans et artistes (menuisiers, doreurs, photographes, plasticiens, relieurs, céramistes qui investissent les 3 cours de cet espace dédié à la création, à l'échange et à la transmission. Les ateliers, rénovés, offrent lumière et espace et, pour les locaux en rez de-chaussée, des surfaces suffisamment vastes pour permettre l'apport de machines ainsi que le stock de matières premières et marchandises. Le confort de travail s'accompagne de conditions d'accueil privilégiées.

Le baron Haussmann.

Georges Eugène Haussmann, né le 27 mars 1809 à Paris où il est mort le 11 janvier 1891 à 81 ans, a été préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870. À ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire. Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge : les rues y sont encore sombres, étroites et insalubres. Lors de son exil en Angleterre (1846-1848), Louis-Napoléon Bonaparte fut fortement impressionné par les quartiers ouest de Londres ; la reconstruction de la capitale anglaise à la suite du grand incendie de 1666 avait fait de cette ville une référence pour l'hygiène et l'urbanisme moderne. L'Empereur voulait faire de Paris une ville aussi prestigieuse que Londres. L'idée maîtresse de ces énormes travaux urbains était de permettre un meilleur écoulement des flux d'une part des hommes et des marchandises pour une meilleure efficacité économique, d'autre part de l'air et de l'eau, en adéquation avec les théories hygiénistes héritées des « Lumières » et qui sont alors en plein essor, notamment en réaction à l'épidémie de choléra de 1832. Cette campagne fut intitulée « Paris embellie, Paris agrandie, Paris assainie ». Un autre objectif, politiquement moins défendu, était de prévenir d'éventuels soulèvements populaires, fréquents à Paris : après la Révolution de 1789, le peuple s'est soulevé notamment en juillet 1830 et en juin 1848. En assainissant le centre de Paris, Haussmann a déstructuré les foyers de contestation : parce qu'éparpillée dans les nouveaux quartiers, il était plus difficile à la classe ouvrière de lancer une insurrection. Par ailleurs, Haussmann écrit à Napoléon III qu'il faut « accepter dans une juste mesure la cherté des loyers et des vivres comme un auxiliaire utile pour défendre Paris contre l'invasion des ouvriers de la province. » Haussmann a l'obsession de la ligne droite, ce que l'on a appelé le « culte de l'axe » au XIXe siècle ; pour cela, il est prêt à amputer des espaces comme le jardin du Luxembourg mais aussi à démolir certains bâtiments.

En dix-huit ans, des boulevards et avenues sont percés de la place du Trône, actuelle place de la Nation, à la place de l'Étoile, de la gare de l'Est à l'Observatoire. Les Champs-Élysées sont aménagés. Dans le but d'améliorer l'hygiène, par une meilleure qualité de l'air, il aménage un certain nombre de parcs et jardins : ainsi sont créés un square pour chacun des quatre-vingt quartiers de Paris, ainsi que le parc Montsouris et le parc des Buttes-Chaumont. D'autres espaces déjà existants sont aménagés. Ainsi les bois de Vincennes et de Boulogne deviennent des lieux prisés pour la promenade. Il transforme aussi la place Saint-Michel et sa fontaine. Des règlements imposent des normes très strictes quant au gabarit et à l'ordonnancement des maisons. L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence. Les immeubles se ressemblent tous : c'est l'esthétique du rationnel. Afin de mettre en valeur les monuments nouveaux ou anciens, il met en scène de vastes perspectives sous forme d'avenues ou de vastes places. L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile. Haussmann fait aussi construire ou reconstruire des ponts sur la Seine ainsi que de nouvelles églises, comme Saint-Augustin ou la Trinité. Il crée des circuits d'adduction d'eau et un réseau moderne d'égouts, puis lance la construction de théâtres (théâtre de la Ville et théâtre du Châtelet), ainsi que deux gares (Gare de Lyon et Gare de l'Est). Il fait construire les abattoirs de la Villette afin de fermer les abattoirs présents dans la ville. En 1859, Haussmann décide d'étendre la ville de Paris jusqu'aux fortifications de l'enceinte de Thiers. Onze communes limitrophes de Paris sont totalement supprimées et leurs territoires absorbés entièrement (Belleville , Grenelle, Vaugirard, La Villette) ou en grande partie (Auteuil, Passy, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne, Montmartre). La capitale annexe également une partie du territoire de treize autres communes compris dans l'enceinte.

La transformation de la capitale a un coût très élevé puisque Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs-or en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869, (en tout, 25 milliards d'euros d'aujourd'hui). En plus, la banque d'affaires des Pereire investit 400 millions de francs jusqu'en 1867 dans des bons de délégation, créés par un décret impérial de 1858. Ces bons sont des gages sur la valeur des terrains acquis puis revendus par la Ville : la spéculation a donc aidé le financement des travaux parisiens. On estime que les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 % : 18 000 maisons ont été démolies entre 1852 et 1868, alors que 30 770 maisons sont recensées en 1851 dans le Paris d'avant l'annexion des communes limitrophes.
L'activité d'Haussmann au service de la transformation de Paris lui a permis d'accéder à la fonction de sénateur en 1857, de membre de l'Académie des beaux-arts en 1867 et de chevalier de la Légion d'honneur en 1847, puis grand officier en 1856 et enfin grand-croix en 1862. Son titre de baron a été contesté. Il l'a utilisé après son élévation au Sénat. Son oeuvre n'en reste pas moins crtiquée à cause des sacrifices qu'elle a entraînés ; en outre, les méthodes employées ne s'encombrent pas des principes démocratiques. Les manouvres financières sont bien souvent spéculatives et douteuses. Les lois d'expropriation ont entraîné de nombreuses contestations et poussé à la faillite de nombreux petits propriétaires qui ont vu leurs biens détruits. En parallèle, les nouveaux règlements imposent des constructions d'un niveau de standing élevé, excluant les classes les moins aisées. Une partie de la population manifeste son mécontentement. Les débats houleux que le personnage suscite au Parlement entraînent un contrôle plus strict des travaux, qu'il avait habilement évité jusque-là. Napoléon III a proposé à trois reprises à Haussmann d'entrer au gouvernement, comme ministre de l'Intérieur, de l'Agriculture et des Travaux Publics, mais le seul titre qu'il est susceptible d'accepter est celui de ministre de Paris, que lui refuse l'Empereur.

Napoléon III remet au baron Haussmann le décret d'annexion à Paris des communes suburbaines en 1860.

Cet individu s'appelle Von Choltitz. Mardi 25 aout 1944, il signe la capitulation. Paris échappe à la destruction.

Les expositions universelles de Paris ont eu un impact sur l'urbanisme de la capitale.

Les expositions universelles ont été précédées de plusieurs expositions nationales.
La première Exposition nationale à Paris a lieu à la fin de l'année 1844. C'est l'une des onze Expositions qui démarrent en 1798 et qui encouragent le développement agricole et technologique. C'est pour la France un audacieux pari, rivaliser avec l'Angleterre. Une nouvelle Exposition a lieu en 1849.

La première Exposition universelle de Paris se tient, par Décret impérial du 8 mars 1853, du 15 mai au 31 octobre 1855, sur les Champs-Élysées et Place du Grand Palais actuel où a été construit le Palais de l'Industrie, et concerne l'Agriculture, l'Industrie et les Beaux-Arts. 36 états et 23 954 exposants, 5 millions de visiteurs.

La deuxième Exposition universelle se tient du 1er avril au 3 novembre 1867 sur le Champ-de-Mars et l'Ile Billancourt et concerne l'Agriculture, l'Industrie et les Beaux-Arts. 41 pays et 52 000 exposants, entre 11 et 15 millions de visiteurs. Paris est en fête, les grands travaux haussmannien se terminent. L'Exposition universelle marque l'apogée du Second Empire.

L'Exposition universelle de 1878 est la troisième qui s'est déroulée à Paris du 1er mai au 10 novembre, au Champ de Mars et colline de Chaillot et voit la réalisation du Jardin du Trocadéro et de l'ancien Palais du Trocadéro qui sera détruit pour l'Exposition de 1937. 16 millions de visiteurs et 53 000 exposants dans le domaine de l'agriculture, l'industrie et les Beaux-Arts.

Photo de gauche, l'ancien Palais du Trocadéro

Cette quatrième Exposition a pour sujet les Progrès des sciences et techniques depuis 1789. Elle a lieu du 6 mai au 31 octobre 1889 et accueille 32 millions de visiteurs, 35 états, 61722 exposants et s'étend au Champ de Mars, esplanade des Invalides, colline de Chaillot et sur les rives de la Seine. Les symboles les plus éclatants de cette Exposition universelle sont une République triomphante pour le centenaire de la révolution de 1789, la Tour Eiffel ainsi que l'immense Galerie des Machines de Ferdinand Dutert construits tous deux pour l'occasion. C'est également l'émergence de l'Art nouveau en France. La tour Eiffel, c'est plus de 7 millions de visiteurs par an dont 75 % d'étrangers. D'une hauteur de 312 mètres à l'origine, fort critiqué à l'époque, elle est considérée comme une construction provisoire destinée à être démontée à brève échéance, tandis que le palais du Trocadéro qui lui fait face est destiné à durer. C'est tout le contraire qui va se produire.

L'exposition universelle de 1900 a eu lieu du 14 avril au 12 novembre. C'est la plus importante en France, elle a attiré 50,8 millions de visiteurs et 43 états. Le thème est le bilan d'un siècle et les jeux olympiques. Le Trocadéro, le Champs de Mars, les rives de la Seine et le bois de Vincennes l'accueille. Le Petit et Grand Palais sont construits. La première ligne du Métropolitain est inaugurée, elle va de Porte de Vincennes à Porte Maillot. Le 4 octobre 1898, ce sont les débuts des travaux qui durent 16 mois. La ligne comporte dix-huit stations sur 10,3 km de parcours et deux embranchements. Le succes est immédiat, on estime qu'environ 16 millions de voyageurs ont pris le métro entre juillet et décembre 1900. Fulgence Bienvenüe poursuit l'aventure: il préside pendant 35 ans les chantiers du métro parisien. Cent quinze ans plus tard, le métro c'est 14 lignes, 303 stations, 205 km de lignes et plus de 1,5 milliard de voyageurs par an. De nouvelles gares, Orsay, Invalides, Gare de Lyon sont mises en service. Des films des frères Lumière sont projetés sur écran géant. Le Pavillon français des Arts décoratifs est créé. Une Exposition de matériel ferroviaire est organisée entre le Champ-de-Mars et Vincennes.

La création artistique en France pendant les Années folles est marquée surtout par l'organisation de l'Exposition Internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui se tient à Paris du 28 avril au 25 octobre 1925. À cette occasion, les idées d'avant-garde internationales concernant l'architecture et les arts appliqués se confrontent. 21 états y participent et 15 millions de visiteurs. L'art de 1900 fut celui de la fantaisie, en 1925, c'est celui de la raison. Le style Art déco prend son essor bien avant la guerre dans la contestation et les abus provoqués par l'Art nouveau. Son épanouissement prend lieu avec l'évènement majeur du milieu des années 1920 en France, l'Exposition internationale. Située entre l'Esplanade des Invalides et les abords des Grand et Petit Palais. L'appellation Art déco sous-entend une volonté de style décoratif.

L'Exposition concernant l'empire colonial français de Paris en 1931 n'était pas une Exposition universelle. Elle s'est tenu Porte Dorée et bois de Vincennes. Sept états et 8 millions de visiteurs.

L'Exposition Internationale « des Arts et des Techniques dans la Vie moderne », qui s'est tenue à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, est la dernière organisée à Paris. Il s'agit de montrer que l'Art et la Technique ne s'opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : le Beau et l'Utile doivent être indissolublement liés. Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, l'Exposition de 1937 doit également promouvoir la paix. Elle expose le tableau Guernica de Pablo Picasso. L'Exposition s'installe sur le Champ-de-Mars et dans les jardins du Trocadéro. Le Palais de Chaillot remplace l'Ancien Palais du Trocadéro. Le Palais de Tokyo est construit. Il doit recevoir le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris d'une part, et le Musée National d'Art Moderne d'autre part. Le pavillon des Travaux Publics est conservé, il abrite aujourd'hui le Conseil économique et social. La largeur du pont d'Iéna est doublée. L'Exposition ouvre avec un mois de retard suite aux mouvements sociaux nés du Front populaire.

Photo de gauche, le pavillon français.

La France est candidate pour l'Exposition Universelle de 2025 et a obtenu l'organisation des jeux olympiques de 2024.

Le 25 novembre 1892, à la Sorbonne, à Paris, le baron Pierre de Coubertin annonce son intention de rétablir les Jeux olympiques, sur une base conforme aux conditions de la vie moderne. Le 23 juin 1894, à Paris, un congrès international vote à l'unanimité le rétablissement des Jeux olympiques et la constitution d'un comité international olympique. Deux ans plus tard, en 1896, les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne sont inaugurés sur les lieux antiques. La France fait partie des quatorze premières nations à participer à ces Jeux d'Athènes. La même année, Pierre de Coubertin devient le deuxième président du CIO.

Quatre ans plus tard, en 1900, Paris accueille à son tour les Jeux dans le cadre de l'Exposition universelle de 1900.
La France accueille une seconde fois les Jeux olympiques d'été à Paris en 1924.




Le charme des galeries et passages couverts parisien.

Il s'agit de voies privées ouvertes aux publics, un raccourci entre plusieurs voies. Espace piétonnier couvert, le passage peut abriter à la fois des commerces et de l'habitat. Seuls le luxe des boutiques et l'abondance de la décoration différencient une galerie d'un passage.

Edifiées pour la majorité au 19e siècle, ces galeries surmontées de verrières constituent une curiosité architecturale typique de Paris. La majorité abrite des boutiques, des salons de thé ou des restaurants. Paris en compte une vingtaine, situées aux abords des Grands Boulevards.

La plus ancienne, le passage des Panoramas, date de 1799. On y trouve le théâtre des Variétés, inauguré en 1807 et toujours en activité. Le passage Brady, communément appelé Little India, est peuplé de commerces indo-pakistanais, mauriciens, réunionnais.

La Galerie Vivienne, tout près du Palais-Royal, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1974. Quant au passage du Grand-Cerf, avec sa structure aérienne en métal et en fer forgé haute de 12 mètres, c'est l'un des plus spectaculaires de Paris.

Le Passage des PETITES ECURIES

Le Passage BRADY

Le Passage du PRADO.

Le Passage du PONCEAU

Le Passage du GRAND CERF.

Le Passage du GRAND CERF

Le Passage BOURG L'ABBE.

Le Passage BOURG L'ABBE

Le Passage JOUFFROY.

Le Passage JOUFFROY

Le Passage VERDEAU.

Le Passage VERDEAU

Le Passage PANORAMA.

Le Passage PANORAMA

Le Passage DES PRINCES.

Galerie VERO-DODET

La Cour des Shadoks.

Le Passage Lhomme.

La Galerie VIVIENNE.

La Galerie VIVIENNE.

La Galerie VIVIENNE.

La Galerie VIVIENNE.

Galerie COLBERT.

Galerie de la MADELEINE.

Galerie de la MADELEINE.

Le passage du CAIRE.

Le passage du CAIRE.

Le passage du CAIRE.

Située au coeur de l'ancien village de Passy, la Maison de Balzac est la seule des demeures parisiennes du romancier qui subsiste aujourd'hui.

À l'origine, la Butte aux Cailles est une colline recouverte de prairies et de bois, construite de plusieurs moulins à vent et surplombant la Bièvre de 62 mètres. Elle tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. En 1860, la Butte, qui appartenait à la commune de Gentilly, rejoint le territoire de Paris qui annexe des communes environnantes en partie ou en totalité. De 1828 à 1910, la ville de Paris mène des travaux pour couvrir la Bièvre, et la Butte prend progressivement son apparence actuelle au début du XXe siècle, restant un village du siècle dernier en plein cour de Paris : les travaux du Second Empire ont épargné ce quartier périphérique qui a poursuivi son urbanisation sans tenir compte des canons haussmanniens.

Une petite rue étroite, bordée de maisonnettes fleuries aux portails colorés, s'épanouissant dans un calme olympien : voici exactement à quoi ressemble la Villa Godin, qui doit son nom à son ancien propriétaire ! Au risque de vous surprendre, on se trouve pourtant encore en plein Paris, au coeur du 20e arrondissement entre la bruyante rue de Bagnolet et le touristique cimetière du Père-Lachaise !

Les canaux parisiens constituent un réseau de canaux situé à Paris et aux alentours, en France, qui s'étend sur 130 km de voies d'eau, et comprend de nombreux ouvrages techniques tels qu'écluses, ouvrages d'art et usines de pompage de l'eau. Ce réseau a été réalisé par la Ville de Paris, en application d'un décret du 29 floréal an X (19 mai 1802) du Premier consul Napoléon Bonaparte, afin d'alimenter Paris en eau potable et de faciliter le transport de marchandises et de personnes. Il est progressivement inauguré au cours des années 1820.

La ligne de Petite Ceinture de Paris est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie de 32 kilomètres de longueur qui faisait le tour de Paris à l'intérieur des boulevards des Maréchaux. Ouverte par tronçons de 1852 à 1869, elle est d'abord exclusivement consacrée au trafic de marchandises avant d'être ouverte à celui des voyageurs. Désertée par les Parisiens en raison de la concurrence croissante du métropolitain, la ligne est, pour l'essentiel de son parcours, fermée au trafic des voyageurs depuis le 23 juillet 1934.

Situé dans le 20e arrondissement, l'ancien village de Charonne a été rattaché à Paris en 1860 par Napoléon III. L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 23 mai 1923. Elle est la seule église de Paris avec l'église Saint-Pierre de Montmartre à être toujours bordée de son ancien cimetière comme au Moyen Âge.

Ouvert depuis 1936, le Balajo vous accueille du Lundi au Samedi

soir pour des soirées Endiablées dans un décors Mythique !

Au fond d'un superbe bâtiment art déco, la Java est le lieu de rendez-vous des rebelles noctambules parisiens depuis les années 1930.

Construit en 1852, le Cirque d'hiver de Paris était appelé autrefois Cirque Napoléon. Acheté en 1934 par la famille Bouglione, il fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1975.

Depuis 1889, le Moulin Rouge, c'est une salle magnifique au décor Belle Époque tapissée de velours rouge célèbre dans le monde entier.

Cour interieure du Castel Béranger

Portail d'entree du Castel Béranger à Paris

La Petite Russie à Paris.
La Petite Russie est un micro-quartier le mieux caché de la capitale.
Il a été construite par une compagnie de taxi pour y loger ses chauffeurs. En effet, au moment de la Révolution de 1917 en Russie, de nombreux russes blancs fuient leur pays et trouvent refuge en France. Ils sont installés au-dessus d'un garage à une quinzaine de mètres au-dessus du sol.

Le Castel Béranger a été construit entre 1895 et 1898 par l'architecte Hector Guimard. Il a été classé monument historique le 31 juillet 1992.
Hector Guimard (mars 1867 - mai 1942) est un architecte français et le représentant majeur de l'Art nouveau, en France.



L'obélisque érigé depuis 1836 au centre de la place de la Concorde à Paris est un obélisque provenant à l'origine du temple de Louxor en Égypte. Il a été classé au titre de monument historique en 1936. C'est Méhémet Ali, vice-roi d'Égypte, qui offre à Charles X et la France au début de 1830 les deux obélisques érigés devant le temple de Louxor, mais seul celui de droite est transporté vers la France. En échange des obélisques, Louis-Philippe Ier offre en 1845 une horloge en cuivre qui orne aujourd'hui la citadelle du Caire, mais qui, pour l'anecdote, ne fonctionna jamais, du moins aux dires des Cairotes, ayant été probablement endommagée lors de la livraison. Le deuxième obélisque a été officiellement rendu à l'Égypte par le Président François Mitterrand, lors de son premier septennat.

Le Grand Palais constitue, à lui seul, un résumé des goûts de la « Belle Époque ». « Monument consacré par la République à la gloire de l'art français » il marque l'aboutissement de l'éclectisme propre au « style Beaux-Arts. L'ouvrage est l'un des derniers jalons d'une époque antérieure à l'ère de la fée électricité. Merveilleux mariage de la pierre, du métal et du verre, c'est mon monument préféré.

La pyramide du Louvre est constituée de verre et de métal, située au milieu de la cour Napoléon du musée du Louvre. Commandée par le président François Mitterrand en 1983, La structure qui a été entièrement construite en métal, s'élève à 21,64 mètres sur une base carrée de 35,42 mètres de côté et pèse environ 95 tonnes, est composée de 603 losanges et 70 triangles en verre, a été inaugurée le 4 mars 1988 et ouverte au public le 1er avril 1989 et est la première grande construction à avoir été réalisée en verre feuilleté. Elle a suscité une grande controverse lors de la présentation du projet en 1984, elle est devenue la troisième oeuvre du Louvre la plus appréciée après La Joconde et la Vénus de Milo.

La cathédrale Notre Dame de Paris.

Saint Jean Baptiste de Belleville.

La bibliothèque Nationale de France François Mitterrand et la passerelle Simone de Beauvoir.

Le palais omnisport de Paris-Bercy.

Une fête de quartier du côté de la place d'Italie.

La U Arena, est une salle modulable et polyvalente, située derrière l'Arche de la Défense,
inaugurée le 16 octobre 2017 par un concert des Rolling Stones.

Le Paris de demain :
Paris se laissera-t-il pas muséifier. Et si la Ville Lumière devenait la Ville Verte ?
La tour Eiffel serait bordée de jardins suspendus, les téléphériques nous mèneraient d'un point à un autre. L'urbaniste et architecte Vincent Callebaut , dans le cadre du Plan Climat Energie, a inventé le projet "Paris Smart City 2050". Une étude proposée à l'administration Hidalgo durant l'été 2014 illustrant des prototypes de bâtiments autosuffisants, capables de produire de l'énergie. Un Paris écoresponsable, centré autour des énergies renouvelables où la nature reprendrait ses droits. Si l'opération paraît utopique, elle sert aujourd'hui de base de travail pour de nombreux aménagements végétalisés dans la capitale. Autre projet un peu fou, celui de planter une forêt au-dessus du périphérique. Une prouesse que compte bien réaliser l'architecte Manal Rachdi avec son opération 1 000 arbres qui comprendra également des logements, ainsi que des activités culturelles et commerciales. Date de livraison ? 2022. On a hâte.

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